On peut dire qu’en matière d’emploi, je ne suis pas un spécialiste! Ni en ce qui concerne le domaine de la recherche, ni en celui qui concerne d’en avoir un. En revanche je connais l’ami Paul, qui lui n’a jamais eu de soucis à se faire en la matière. Ceci dans la suite de mon dernière article sur le sujet.
C’est pour cela que je tiens à nouveau à vous faire part de l’expérience que j’ai eu mercredi dernier dans mon agence Pôle Emploi. On pense, parfois, avoir déjà tout vu et tout entendu, mais la réalité parfois peut-être tout autre! Une fois de plus ma naïveté m’a perdue, et je me rends compte parfois que certains gestes et situations peuvent entraîner des malentendus.
Mon rendez-vous mensuel avec mon conseiller ayant été fixé le mois passé au mercredi 24 mai à 12h00, je me préparais donc en toute logique à m’y rendre pour faire le point avec lui. Ceci fut donc confirmé par un mail reçu le mardi 23 mai à 08h30 pour me confirmer l’heure, la date et le lieu du rendez-vous. Une première en deux ans d’abonnement, mais je me dit pourquoi pas, si au lieu de gâcher du papier ils envoient des courriers électroniques ce n’est pas pour me déplaire.
Mais c’était sans compter sur le contre ordre qui allait arriver dans l’heure suivante! En effet, vers 09h30, je reçois un message vocal sur ma messagerie téléphonique de mon portable. Une dame m’explique alors, sur un ton assez saccadé, que mon rendez-vous prévu pour le lendemain est annulé et que mon conseiller Pôle Emploi me recontactera. Le doute commence alors à m’envahir en me demandant sur quel critère je devais me baser. Dois-je prendre en considération le mail reçu une heure plus tôt, ou bien me tenir à ce message vocal et ne pas me déplacer au rendez-vous?
Pour ne pas être radié, en cas de non présence au rendez-vous, je me dis qu’il faut tout de même que je me déplace pour tenter d’en savoir plus. C’est là que je compris que finalement j’avais tout de même fait le bon choix. Arrivé à 12h05, la personne en charge de l’accueil à qui je notifie ma présence me résume assez rapidement la situation. Mon conseiller était à vélo lundi 22 mai et s’est fait renverser par une voiture, et depuis séjourne à l’hôpital. « Rien de grave, Monsieur B. je vous rassure » me dit-elle.
« D’ailleurs heureusement que vous êtes venu car comme ça je peux vous faire une attestation de présence sinon vous auriez été radié Monsieur B. »
C’est là que le comique de situation reprend le dessus, puisqu’en effet j’aurai pas dû venir, le rendez-vous ayant été annulé, mais en fait j’ai bien fait de me déplacer sinon j’aurai été radié du système. De quoi perdre son latin, vous ne trouvez pas? Quant à la question de savoir quand mon conseiller reviendra et me recontactera, aucune idée, «il est hospitalisé on ne sait pas Monsieur B.». Et puis tout ça pour conclure, car il est midi et quart, que « c’est l’heure d’aller manger Josette ! ».
Je lui demande tout de même ce qu’il me propose de faire en attendant, et là j’apprends que je fait partie du groupe « réseau ». Je me permets donc de m’informer sur cette appellation, et c’est là que les surprises continuent : « Vous avez eu vos précédents emplois par vos connaissances Monsieur B. ; vous êtes pistonné quoi ! ». Ne rien répondre, se taire, encaisser, souhaiter une bonne journée et un bon appétit. Rester poli. Qui vivra verra ! La suite au prochain numéro, le changement c’est bien maintenant !
@romainbgb – le 29/05/2012