A la demande d’Antoine de Jerphanion, j’ai accepté de tenir une chronique sur son blog !
Je vous invite à consulter régulièrement ce blog dont je vous aies déjà fait la promotion précédemment !
Voici la 1ere de mes chroniques que vous pourrez retrouver en exclusivité sur le blog d’Antoine.
Bonne lecture!
@romainbgb
26 ans et le combat
Une année supplémentaire… toujours ce retour en arrière sur ce que j’ai fait… toujours le ventre serré quand je pense à ce que j’ai dû prouver… 26 ans que je me bats et que je défends mon statut d’électron libre !
Un quart de siècle vient de s’achever en moi, pourtant rien ne me semble plus comme avant en ce mois de juillet 2010. Est-ce par superstition? Je ne crois pas. Est-ce par timidité ou envie de changement? Je ne pense pas non plus. Ce qui est sur en tout les cas, le temps avance et le Monde n’en finit plus de tourner. En France comme ailleurs. Je dois dire c’est ce qui m’a toujours fait rire depuis ma plus tendre enfance. C’est la réflexion que je me suis toujours faite.
Mais 26 ans plus tard je me rend compte que tout reste à sa place, comme un immuable plan de classe lorsque l’on était au collège. Le changement en avant était sur toutes les lèvres et paraissait comme quelque chose d’inéluctable. Comme un passage obligé vers lequel l’on ne pouvait que passer. Ce statut d’électron libre que j’ai toujours désiré avoir vis-à-vis des autres n’a guère été simple à obtenir mais pas après pas j’ai réussi !
Ces 26 ans qui me sont tombé dessus samedi dernier me font pensé a autant d’années de luttes et de combats politiques que la France ait pu connaître depuis 1984 et les années Mitterrand. Pour cela, comme on a pu le constater, 2010 ne reste guère à la traine entre les diverses révélations « Clearstream » , « l’Oreal / Bettencourt / Banier », et j’en passe … Ce devoir sacré d’information que possède les journalistes en ce sens ne se galvaude plus. La moindre péripétie ou moment de gloire est très vite scruté par les journalistes pour nous qu’elles nous soient connues dans nos divers Canards le lendemain.
Ce qui me ramène à une certaine réflexion que je me suis faite en lisant divers articles sur des blogs de commentaires politiques. La question de la mobilité sociale, telle qu’elle est définie par Alexis de Tocqueville, peut-elle être toujours d’actualité en ce deuxième millénaire? Quand on y songe vraiment, il me semble que l’école, le collège, le lycée public ne soient plus du tout source de mobilité sociale telle qu’on l’entendait au XVIIIe.
« La Démocratie en Amérique » existe-elle encore? Là aussi je pense que Tocqueville ne se reconnaitrait plus dans son ouvrage, tant l’équité n’existe plus et l’égalité devenu un vieux rêve. Certes, en France, nous avons ces trois mots gravés sur les frontons de nos mairies : « Egalité, Liberté, Fraternité » ! Mais n’est-ce pas plutôt devenu une utopie? Quand on regarde autour de nous très vite les classes dirigeantes créer le faussé avec leurs peuples. La classe moyenne se retrouve isolée, a devoir se lever tôt le matin, et à compter les fins de mois en ne pouvant réclamer aucune aide étant trop riches pour les percevoir.
C’est là que je me pose la question de savoir si j’avais écouté mes professeurs, mes détracteurs, mes amis, comme mes ennemis, serai-je la personne que je suis devant vous? Je ne sais pas mais en même temps je ne pense pas que ce serait le cas. C’est pourquoi je pense que la nécessité que l’on a de devoir se remettre en question permanente n’est pas si mauvaise que ça. Cette chronique le démontre pour moi : ce bilan annuel suite à mon anniversaire est une aide précieuse.
La place de l’amitié pour moi est quelque chose qui doit permettre de pouvoir poursuivre le but que l’on c’est fixé dans la vie. Ce chemin on ne peut guère le construire tout seul telle un colosse qui ferait tout tout seul. Le soutien, l’écoute, l’estime et l’entente que nous apporte l’amitié en ce sens est primordiale! On le remarque une fois de plus dans les affaires politiques de ces dernières décennies. Pouvoir, politiques, et amitiés sont souvent liés.
Le cas nous est encore apparu lors de la dernière affaire en date : « l’Oreal / Bettencourt / Bannier ». Ce que le tout Paris sait depuis des années serait enfin révélé au grand jour : l’amitié entre André Bettencourt et François-Marie Bannier, qui a conduit Lilianne Bettencourt a devoir l’accepté. Ce qui aurait poussé la fille unique du couple, Françoise Bettencourt-Meyer, a amener sa mère devant les tribunaux pour être sur de ne pas voir la fortune dilapidé dans les mains d’un seul homme?
Une amitié honnête et sincère c’est toujours ce que j’ai voulu offrir aux autres et que je continue malgré parfois certains obstacles a véhiculé tout autour de moi. Je ne suis surement pas « le meilleur d’entre tous » comme se plaisait à dire Jacques Chirac au sujet d’Alain Juppé. Mais je pense faire ma part du contrat quand je peux la faire. Mais je dois dire que parfois l’amitié n’est guère facile a apprivoiser. Reste toujours une inconnue face à cela : l’attitude de l’autre à votre égard. Cela n’est pas toujours simple a aborder et je dois avouer que plusieurs fois la désillusion a très vite fait sa place au fond de ma caverne de Gros Nounours.
La liberté tant chérie par nos peuples durant les siècles passés, ne se serait-elle pas envolé vers d’autres cieux? La place n’est plus la même, face à cela l’on se retrouve vite catalogué dans des cases avec des numéros dans le dos. C’est cette liberté là que je cherche a obtenir pour la suite, que mon statut d’électron libre n’en soit pas anéanti. C’est sur ce principe que je me suis fait ma carapace afin de pouvoir mener à bien la mission que je m’étai fixé.