La situation du logement étudiant a toujours été critique et précaire depuis le début du lancement de l’opération. Au début des années 2000, une première étude réalisée par le CNOUS met en évidence le fort besoin de réhabilitation du parc de logements des CROUS datant des années 60. Un prototype de chambre type, intégrant aux 9 m2 de la chambre traditionnelle des éléments de confort est mis en exergue.
En 2001, le conseil d’administration du CNOUS vote le principe d’une augmentation de loyer de 23 euros chaque fois qu’il y a réhabilitation.
En avril 2003, une étude menée par le CNOUS et présentée à son conseil d’administration, permet de mesurer l’importance quantitative et qualitative d’un programme de réhabilitation du parc de logements aux standards internationaux. Elle évalue le nombre de nouvelles places nécessaires pour faire face à la stricte mission de service public (accueil social et international) confiée au réseau des œuvres universitaires et scolaires par la loi.
En 2004, une mission parlementaire sur le logement étudiant et les aides personnalisées est confiée par le Premier ministre au député Anciaux. Le rapport qui conclut cette mission confirme en partie certaines analyses du CNOUS.
Ce plan (ANCIAUX 1) est décliné autour de 4 grands axes:
1 – Définir des politiques en partenariat.
2 – Renforcer l’offre publique.
3 – Mobiliser le secteur immobilier.
4 – Renforcer l’efficacité sociale des aides personnelles et sécuriser l’accès au logement.
Mise en place du logement étudiant avec le rapport ANCIAUX 1 & 2
Rapport Anciaux 2 :
1- Pénurie de logement pour les nouveaux étudiants
2- Développer et encadrer de nouveaux mécanismes pour diversifier l’offre
3- Repenser les aides à la personne