Fort de son engagement présidentiel lorsque le candidat Sarkozy avait signé le Pacte de Nicolas Hulot, le Président a relancé le débat en mettant en action la lutte contre le réchauffement climatique. A Artemare (Ain), il a donc arrêté les modalités concernant la mise en œuvre d’une taxe face à la nuisance produite par l’Homme avec le CO² ; ceci dans la continuité du développement durable.
Le premier engagement du Pacte Hulot est que le Ministre de l’écologie soit le numéro deux du gouvernement ; ce qui a été chose faite avec M. Borloo, devenant Ministre d’Etat. Le second engagement, plus connu sous la dénomination de « taxe carbone », est une réelle volonté écologique prise dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Sous le contrôle de l’ancien Premier Ministre Michel Rocard, un comité d’expert c’était réuni afin de réguler le prix par tonne de CO² à régler. Le comité a suggéré 32 euros par tonne de CO², le Président Sarkozy a tranché sur la base de 17 euros par tonne de CO².
Promettant qu’elle sera intégralement compensée pour les ménages par une baisse de l’impôt sur le revenu ou un chèque vert. La compensation devrait s’élever à 112 euros pour les ménages en zone urbaine et 142 euros pour ceux vivant en zone rurale. Tout ceci prenant effet dès février 2010 et se répercute de la manière suivante :
– une augmentation de 4 centimes sur le litre d’essence.
– une augmentation de 4,5 centimes sur le litre de fioul.
– une augmentation de 0,4 centime sur le kilowatt de gaz.
Qui va payer ?
Tous les ménages et toutes les entreprises, exceptées celles qui sont les plus consommatrices d’énergie, car déjà soumises au marché européen des quotas. « L’objectif de la taxe carbone n’est pas de remplir les caisses de l’Etat« , a cependant assuré Nicolas Sarkozy. « Chaque centime prélevé sur les ménages sera rendu aux ménages« , a martelé M. Sarkozy, assurant que « quelle que soit la progression » du prix de cette taxe dans les années à venir, « la compensation augmentera dans les mêmes proportions« .
La taxe carbone n’a pas l’objectif principal de procurer des ressources au budget général, mais de couvrir les frais induits par les nuisances de CO² (principal gaz à effet de serre émit par l’homme) et inciter à réduire la consommation. Ceci a été mis en place afin qu’une fiscalité écologique existe pleinement en France, comme cela est déjà le cas chez nos voisins scandinaves.
@Romainbgb – 14/09/2009