Avec les événements de ces derniers jours, je me permets de revenir vers vous chers lecteurs assidus de mon blog pour donner mon avis sur deux choses qui me tienne à cœur. La place de la jeunesse dans la société actuelle et l’identité nationale, seront les deux thèmes abordés ici. Ceci évoque bien sur dans un premier temps l’élan de liberté qu’a pu susciter il y a vingt ans la chute du Mur de Berlin, et dans un deuxième temps la notion de qu’est-ce qu’être français en 2009 qui est à étudier.
Me souvenir ce que je faisais le 09 novembre 1989 serait mentir vue que j’étais âgé seulement de cinq ans. Mais une chose est sur c’est que c’est un moment fort pour l’unité allemande, pour l’Europe, et pour le monde entier ce qui c’est produit pendant cette nuit de novembre. Le Mur de la honte construit en une nuit 27 années plus tôt, qui sépara en deux le pays tout entier et laissa des traces indélébiles dans le pays. La RFA et la RDA marquant à jamais la séparation Est – Ouest et la marque de la Guerre Froide sur l’Europe. C’est pourquoi il ne faut guère oublier les murs encore existant aujourd’hui comme celui qui il y a entre les Territoires Palestiniens et Israël ou entre le Mexique et les Etats-Unis d’Amérique.
La polémique a enflée des suites d’une photographie prise à Berlin en novembre 1989 où l’on voit notre Président Sarkozy présent sur le Mur de Berlin. Pour ma part le débat n’a pas lieu d’être de savoir si la photographie a été prise le 09 ; le 10 ou même le 11 novembre au soir. L’importance pour moi restera l’impact fort de cette image et la présence de la droite française et du RPR de l’époque à Berlin. Messieurs Sarkozy, Fillon, Juppé y étaient ! Mais où étaient Messieurs Mitterrand, Dumas, et tout le Parti Socialiste au pouvoir à l’époque ?
C’est pourquoi je voudrais également revenir un instant sur une autre date symbolique pour l’Europe et notamment pour la relation franco – allemande : le 11 novembre. Au sorti de la Première Guerre Mondiale, cette date de l’armistice franco-allemand, marque l’unité des nations et l’amitié des peuples après les horreurs de la guerre. La réconciliation entre De Gaulle et Adenauer, puis Mitterrand-Kohl, Chirac-Schröder, est désormais assurée avec le couple Sarkozy-Merkel. D’où l’émouvante cérémonie qui c’est tenu mercredi dernier à l’Arc de Triomphe en présence du Président de la République Française et de la Chancelière Allemande.
En ce qui concerne l’identité nationale je voudrais apporter mon éclairage au débat du fait des diverses expériences que j’ai pu vivre au cours de ce quart de siècle. D’abord par mon héritage du fait que mon père est français, ma mère italienne et que je sois né en Suisse. Vous me direz rien d’anormal jusque là ; je ne suis pas le premier et dans un monde globalisé comme celui d’aujourd’hui rien d’anormal à cela. Mais en faite tout ce complique lorsque vous vous présenter à l’antenne de police de votre Mairie pour faire votre carte nationale d’identité ! C’est pour cela que je me pose la question de l’identité nationale au fond de moi afin de savoir ce qu’elle peut être.
Pour cela doit-on se baser sur la question de la culture, de la religion, des apports des différents peuples qui nous ont forgés ? Ou devons-nous plutôt commencer le débat sur le fait de savoir ce que c’est que d’être français aujourd’hui en France en 2009 ?
C’est donc ce débat que j’aimerais avoir avec toi cher lecteur assidu ! Je suis ouvert à tout commentaire sur cette article ; dans la limite bien sur des propos tenues qui doivent rester correct sous peine d’être effacé. Alors à vos stylos !
@romainbgb – 15/11/2009