Le cap de toute une vie se base sur l’adéquation d’un âge, d’une époque, d’un moment donné avec la relation qu’il entretient avec le contexte. Tel fut ma réaction en voyant arriver à grand pas le cap du quart de siècle ! C’est a ce moment précis, que je me suis dit il était temps de faire quelque chose afin d’être conscient du changement en vue ! Et encore aujourd’hui j’accuse le coup et me dis que déjà deux ans sont passé, et plus que trois avant le cap du trentenaire !
Depuis des années la vision de me dire qu’un jour je devrais passer ce fameux cap m’étais je dois avouer assez insupportable. Pour moi, je ne me voyais nullement arriver à mon vingt-cinquième anniversaire et encore moins le fêter. La bonne vieille caverne du gros nounours étant toujours présente dans mon esprit et l’idée de fêter mon anniversaire ne m’ayant jamais enthousiasmé !
Pour cela je laissais ma sœur jumelle s’occuper de cela et de fêter pour deux notre anniversaire. Oui, car comme vous le saviez peut-être pas, j’ai une sœur jumelle, les anniversaire se fêtent donc à deux et la vision de voir double n’est plus une fiction mais bien réalité ! La différence réside bien là sur le fait que contrairement à moi, ma chère sœur adore son anniversaire, recevoir les cadeaux et les personnes ; alors c’est sur, la reine de la fête c’est vraiment elle !
Une chose est sure, ma sœur a toujours aimé organiser nos fêtes d’anniversaire et je dois dire qu’involontairement ça devenait plus vite « SON » anniversaire, que « NOTRE » anniversaire. Mais pas par sa faute, mais bien de la mienne, qui du coup ne faisait rien pour allez contre cette image.
L’approche du quart de siècle m’a donné je dois avouer dans un premier temps un certain frisson et une certaine peur, ne sachant pas à quoi m’attendre. Il a fallu un certain travail de relativité et de remise en forme pour pouvoir avancer là-dessus et accepter de continuer la vie. Le bilan qui s’offrait à moi ne garantissait rien de positif ; mais en y réfléchissant il ne faut pas seulement s’arrêter sur ça. Je pense que malgré tout, sans vouloir me jeter de fleur, j’ai quand même tant bien que mal tenter de poursuivre quelque chose dans ma vie. Le travail de fond à fournir sur soi-même est hors norme mais s’il on veut obtenir quelque chose de positif l’on est très vite contraint d’évoluer et d’avancer.
L’état d’esprit dans lequel je me suis retrouvé à la veille de mes vingt-cinq ans ne présageait pas forcément quelque chose de positif, bien au contraire. Le grand saut qui se profilait à l’horizon ne me laissait pas de marbre, une certaine angoisse m’envahissait et l’envie de rester enfermé dans ma chambre pour mon anniversaire prédominait plus que tout. Plus les jours avançaient, plus je me sentais angoissé et prisonnier de tout. Mais ce fut que quelques jours avant le 31 juillet qu’un tournant apparut.
En me réveillant le jour de mes vingt-cinq ans je me suis retrouvé dans un état de peur, d’angoisse, mais en même temps une certaine liberté flottait autour de moi. Ce mélange bizarre de sentiment et de confusion me suivit toute la journée. Plus cela avançait, plus je me rendais compte que tout devenait limpide, que la solution initiale était peut-être pas la bonne. En effet moi qui pensais que tout ce chambardement autour de mon quart de siècle.
Je dois avouer que je retrouve un peu ce même sentiment aujourd’hui, jour de mes vingt-sept ans ! Car je dois avouer autant l’année dernière tout est passé comme une lettre à la poste, autant là . . . À croire que les années impaires et moi ne somme pas fait pour s’entendre, d’où il n’est pas illogique que je sois né une année paire !
Qui vivra : Verra ! C’est ce que je me suis toujours dit ! Et donc, certes aujourd’hui je fête mes vingt-sept ans, mais après tout ce n’est pas le premier 31 juillet que je célèbre, et j’espère pas encore le dernier non plus. Alors certes les angoisses, les craintes, les doutes subsistent encore quelque peu, mais très vite je me dois de reprendre le dessus !
Je remercie tous ceux qui de près ou de loin me supporte depuis ces années, ces mois, ces semaines, et qui ont été présent pour moi ces vingt-sept dernières années. Au fond il faut se le coltiner le gros nounours pour son tempérament ! Merci à vous ; merci d’être là et rendez-vous pour les trente ans !
@romainbgb – 31/07/2011