Le chemin de la vie n’est pas toujours celui auquel l’on pense dès le départ et souvent on se retrouve perdu dans la foret. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut tout laisser tomber et se désarmer dans le choix de ses actions. Ce dernier mois de la vingt-septième année qui s’annonce n’est pas forcément celle à laquelle j’aurai pu croire, il y a encore quelques mois. Pour autant il ne faut pas se désarmer, s’accrocher à la vie, et avancer quoi qu’il arrive en faisant front.
Quand on pense à la vie la première idée qui nous vient en tête n’est pas forcément celle positive. C’est pour cela qu’il faut parfois redonner un nouveau sens à tout ça. Je ne sais pas si nécessairement il le faut mais dans un certain sens il vaut mieux s’armer de patience. C’est dans ce but là qu’il faut prendre le taureau par les cornes et ne pas sortir de l’arène. Être le digne matador dans son arène et ne pas se laisser mener à la baguette par la vie. Tout un symbole me dirait vous. Le voyage de la vie universelle commencerait il donc comme cela ? Ici, tout de suite, maintenant ?
Le choix d’une vie ne correspond pas toujours au choix que l’on veut pour soi. C’est tout un travail nécessaire que l’on fournit sur soi même pour pouvoir continuer le cycle de la vie. Tout résiderait donc là-dessus ? Tout n’est guère tout blanc ou tout noir, dans ce sens où les teintes de gris peuvent cohabiter aussi. Il faut le concevoir que cela peut et doit exister au sein d’une vie. C’est ce travail humain sur soi que chacun de nous doit faire ; mais faudrait il l’appliquer sur les autres ? Telle est la question ! Il n’est pas donner à tout le monde de le penser, et encore moins de le faire. La vie ne semble pas si facile pour tous et pour tout. Notamment l’accès au bonheur qui n’est pas chose facile à réaliser, mais pas seulement ! L’amitié en soit, pour cela, peut parfois mettre en garde et permettre de comprendre certaine chose. [Aussi bien sur soi-même que sur les autres.]
« Pas besoin de gril, l’enfer c’est les Autres. » [Huit Clos, Scène V – Jean-Paul Sartre]
Mais alors si l’Enfer serait incarner par les Autres, dans tout cela, signifierait il, que dans le bourreau ne soit plus que nous-même ? Le piège de la vie passerait-il donc par là ? Être soi-même condamner face aux autres, d’avance ? Ce serait contre cela que l’on doit se battre tout le long de notre existence pour le comprendre. Ou finalement ne serait-ce pas un leurre que la vie nous met, pour mieux pouvoir rebondir ensuite. Tout cela faisant tout de même beaucoup d’interrogation pour une seule et même personne : soi-même ! Il faudrait donc pouvoir faire fit de tout cela et se battre pour exister face à la vie !
« Aime-moi moins, mais aime-moi longtemps. »
C’est la que je me dit que la solitude peut être une solution tout aussi bien réparatrice que destructrice ! Rien de mieux que d’être seul mais dans le même espace temps, cela n’augure rien de positif dans la suite des opérations.
L’amitié est un sentiment fort qui donne envie d’aller de l’avant et se donner à l’autre sans complexe. C’est toute cette histoire entre toi et moi que je veux ici faire état. Mais est-ce une bonne idée… Ça c’est une autre question à laquelle je n’ai point la réponse. La seule certitude que j’ai est que c’est en travaillant là-dessus qu’avec la vie l’on doit devoir aller de l’avant. Tout ce travail là avec lequel je lutte depuis quelque mois au fond m’empêche d’avancer et me fait stagner. C’est là tout le problème du moment sur lequel je dois me pencher pour arriver à une solution rapide.
Tout passe, tout lasse, tout casse !
Le retour à la réalité parfois est nécessaire pour comprendre mieux certaines choses et faire un travaille sur soi-même. Les Autres ayant pris le dessus, trop souvent, sur soi-même, il est bon de prendre de la distance face à tout. C’est pourquoi, dans cette optique là je décide, en profitant de cette pause estivale, de faire un certain replis sur moi-même. On ne peut pas plaire à tout le monde, cela je l’ai bien saisi et je le comprend de mieux en mieux jour après jour. Mais ce qui devient dans mon cas de plus en plus dur, c’est de pouvoir supporter, encore plus en l’espèce, me supporter moi-même. C’est le travail de l’été que j’entreprend de mettre en œuvre et pour cela, le recul est nécessaire.
Je vous souhaite une bonne parenthèse enchantée à tous et à toutes ! Bonne réflexion à vous !
@romainbgb 16/07/2012