Il y a un moment, dans la vie d’un mouvement politique qui est plus important que les autres, quant à la suite à donner à sa ligne de conduite. C’est un peu ce qui se passe en ce moment avec l’UMP, qui dans l’attente du Congrès de novembre, a mis en place une campagne interne pour désigner le successeur de Nicolas Sarkozy à la Présidence du parti. L’instant solennel est lancé, les candidats à la succession doivent recueillir au minimum 7’924 parrainages en provenance d’au moins dix fédérations différentes à travers la France, pour pouvoir prétendre passer le cap des sélections. Telle une vrai compétition, les candidats et leurs équipes sont sur les starting-blocks prêts à bondir au moindre coup de feu.
Le temps des annonces et des appels à candidatures a été fait dès le début de l’été pour se conclure la semaine dernière avec l’entrée en lice du dernier challenger : Henri Guaino. À cet exercice là, le premier a avoir ouvert les hostilités, fut l’ancien Premier Ministre, François Fillon, lors d’un entretien avec un quotidien national pour annoncer sa candidature à la Présidence de l’UMP. Dans la foulée, nous avons eu tour à tour les poulains, Kosciusko-Morizet, Le Maire, et Bertrand, qui dans l’optique d’une « troisième voie », ont déposé leurs candidatures. La candidature Estrosi ayant préféré finalement se ranger au dernier moment derrière François Fillon.
La plus attendue de l’été fut bien évidemment celle de l’actuel Secrétaire Général du mouvement, Jean-François Copé. Des groupes de soutiens et des appels à candidature avaient été lancé tout l’été, mais il a fallu attendre le week-end du 25 août à Châteaurenard, pour que la candidature soit officialisé par le candidat lui-même. La campagne aux parrainages bat donc son plein, et les militants à jour de cotisation au 30 juin 2012, ont donc jusqu’au 18 septembre prochain pour choisir de parrainer ou non un candidat à la Présidence de l’UMP.
De tradition gaulliste, avec une fibre Chiraquienne en moi, je me suis mis en quête de savoir quel serait le candidat que je choisirai de parrainer en vue du Congrès de novembre prochain. Le cas de Jean-François Copé étant déjà scellé pour moi, bien qu’actuel Secrétaire Général du Parti. Déjà en 2004, lorsqu’il avait été candidat à la Région Ile-de-France, j’avais préféré voter pour le candidat de l’UDF, André Santini, au premier tour, et voter blanc (la seule et unique fois d’ailleurs de ma vie) au second tour. À mon sens, le candidat Copé ne montre nullement l’exemple en ce moment de campagne interne, et tout les messages, mail, sms, que je reçois me prouve bien le manque complet d’impartialité dont fait preuve son équipe. Ce qui est bien regrettable, pour lui, mais aussi pour le mouvement !
La troisième voie inspirée par les outsiders NKM, Le Maire, Bertrand, ne peut que faire plaisir à l’électron libre que je suis. Mais au vue de mon historique au sein du mouvement, et des dernières campagnes de soutien que j’ai effectué j’ai dû prendre la voie de la raison. Bien qu’il paraît que selon certaines rumeurs, je ne serais pas un digne représentant de Monsieur Fillon, que je n’aurai pas la « fillonite » en moi. Comme l’on dit sur la Branche : #JaiRigoulu ! Elie Kakou, en cela avait raison : « c’est un spectacle comique, il faut rigoler ! ».
C’est donc naturellement, que j’apporte mon parrainage à l’ancien Premier Ministre, Monsieur François Fillon, dans sa conquête de la Présidence de l’UMP lors du prochain Congrès en novembre. Viendra ensuite le temps des projets et des motions à étudier, pour donner vie à tout ça. Comme je l’ai déjà dit, lors de notes précédentes sur mon blog, mon pacte 55 (2007-2012) avec l’UMP a été respecté et a pris donc fin le 06 mai dernier. Reste à savoir si je le renouvellerai en janvier prochain !
« Qui vivra, verra ! »
@romainbgb – 10/09/2012