@AlainLambert

À l’invitation de Véronique Delvolvé-Rosset, je me suis rendu hier soir au diner-débat qu’elle co-organisait avec Anne-Sophie Godfroy dans un restaurant de la deuxième circonscription parisienne. L’invité était Alain Lambert, ancien ministre du Budget du Gouvernement Raffarin, actuel Président du Conseil Général de l’Orne.

Monsieur Alain Lambert, Président du Conseil Général de l'Orne

L’introduction de Véronique Delvolvé-Rosset est faite sur le thème de la rencontre entre l’élu d’arrondissement et le ministre. À l’époque, au cours d’une réunion entre blogueurs, en 2005, où le ministre intervient, Véronique Delvolvé-Rosset y fait sa rencontre. La connexion entre l’élu et les nouvelles technologies sont déjà là ! Le contact entre les deux se créer à ce moment là, pour se retrouver en 2011 dans ce contexte de la première TweetCampagne de France lancée par Alain Lambert.

Anne-Sophie Godfroy pour sa part revient sur une réflexion plus général de la crise et des finances autour du budget de l’Etat et de ses sujets.

Alain Lambert se livre sans détour dans un petit discours introductif avant de se lancer dans le débat avec la salle. Il précise qu’il a diner au préalable pour pouvoir se rendre disponible et répondre aux questions pendant que l’on dine. Tout un concept et un réel échange qui commence ce soir.

Au préalable quelques clefs sont données par Alain Lambert pour la suite avant le début de l’échange avec la salle.

Une crise financière cache le plus souvent une crise politique ; situation des finances publiques est souvent un élément essentiel. Vous perdez votre liberté, qui est un élément essentiel de la démocratie, suffit de voir ce qui se passe avec le peuple grec aujourd’hui.

Un contrat social tacite entre les peuples et leurs représentants : ils peuvent les juger. C’est là que l’on remarque que la question du déficit et de la dette ne se perçoivent pas ici.

Partir de l’idée que l’on va parler de la génération présente au dépend de la suivante qui ne vote pas est l’idée générale que se font les politiques. La place des relations inter-générationnelles est complètement omise.

Un petit rappel sur le fait que l’Etat correspond seulement à 35% de l’action publique, chose que l’on a tendance a oublié. Ce qui fait que l’action publique consomme plus que les 100% que les français ont produit. Il faut revenir à un discours plus simple au sujet de la dette. Il faut instruire les français que leur dépense est vertueuse, elle est prise dans leur poche, ce qui entraine tacitement une baisse de leur niveau de vie.

Ce qui rappel que les crises financières ont dégénérées en guerres mondiales à une certaine époque. À un moment donné les peuples se révoltent contre leurs dirigeants, ce qui est démontré par les événements européens de ces derniers mois. La dégradation du développement est telle que ça peut arriver plus vite que l’on ne croit. Il faut redevenir raisonnable ! L’exemple des ménages français sur-endettés qui sont sous le contrôle des agents de la Banque de France sont pris en exemple par le ministre Lambert. Le même travail doit être fait par une autorité de contrôle européenne pour les Etats qui ne respectent pas le contrat.

Dernière remarque du ministre Lambert, qui rappel qu’il sera inévitable après l’échéance présidentielle de mai prochain d’avoir une augmentation des impôts permettant du coup de limiter les dépenses publiques de l’Etat. C’est au travers de cette perspective là que la France peut reprendre la main sur son économie et redevenir lors des deux prochains quinquennats à une stabilité économique la remettant dans la reconquête du monde.

L’échange avec la salle commence avec des questions ayant pour thèmes la crise financière essentiellement et tout ce qui sont ses corollaires. Un vingtaine de questions allant de la sécurité sociale, la dépense et la recette, les liens inter-générations, la dépense publique, la règle d’or, la justice sociale et la discipline budgétaire se sont succédées pendant plus de deux heures.

La question du choix du candidat pour la présidentielle a bien évidemment été évoqué, puisque quelques heures avant le diner-débat, François Bayrou avait lancé officiellement sa candidature à la magistrature suprême. En 2002, Alain Lambert avait décidé de soutenir Jacques Chirac, ce qui lui a permis de rentrer au Gouvernement Raffarin en tant que ministre du Budget. En 2007, son choix s’est porté vers le candidat Sarkozy qui semblait selon lui le plus apte à exercer la fonction présidentielle. Son choix fut vite déçut lorsqu’il vit les premiers pas présidentiels qui pour lui sont signe avant coureur d’une mauvaise gestion, qui sera avéré selon lui par la suite.

De tradition chrétien démocrate, membre depuis toujours de l’UDF, il a décidé en juin dernier de se rapprocher de François Bayrou en lui apportant son soutien pour sa candidature. Un long échange et une collaboration sur le domaine financier a été conclu entre les deux hommes afin d’entrevoir une solution de sortie de la crise économique dans le programme du candidat Bayrou.

En guise de conclusion, et comme personne n’a eu l’impertinence de la poser, Alain Lambert revient sur sa décision de se présenter à la législative de juin prochain dans la deuxième circonscription parisienne. Du fait du redécoupage électorale il s’est rendu compte qu’il résidait au cœur de la deuxième circonscription, lieu même où Rachida Dati et François Fillon brigue la chaise au Palais Bourbon. En conciliateur, il désire se présenter en lançant la première TweetCampagne de France, permettant ainsi de rassembler tout le monde autour de lui.

Encarté à l’UMP depuis 2006, membre du comité départemental UMP Paris depuis 2008, je reste fidèle à ses valeurs et au pacte républicain passé au moment de la campagne présidentielle de 2007 entre le candidat Sarkozy et les français.

En tant que blogueur, et en tant que citoyen, j’ai accepté l’invitation qui m’a été faite afin de pouvoir rencontrer Alain Lambert. Je dois avouer que malgré ce que beaucoup peuvent penser je ne ferais pas sa campagne. Néanmoins je reste vigilant à ces propos, qui sont précieux dans cette période de crise tant nationale, que locale. Avant la législative de juin prochain, il y a l’élection présidentielle en mai ! C’est avant tout vers cette dynamique là que les forces doivent aller, puisque l’élection présidentielle sert de garde-fou à la législative qui lui succède. En tant qu’électeur et électron libre de la deuxième circonscription de Paris je tiens à rappeler que l’unité vaut mieux que la division !

Reste à savoir maintenant quand Nicolas Sarkozy se décidera enfin à recevoir Rachida Dati (après avoir annulé 3 rendez-vous) et quelle décision sera prise à l’issue de cette rencontre. Le soutien du Chef de l’Etat jouera – je pense – un peu dans la décision de l’un et de l’autre pour la candidature et l’investiture UMP pour la législative de 2012.

Affaire à suivre !

@romainbgb – 08 décembre 2011

Un commentaire sur « @AlainLambert »

  1. Bonsoir monsieur,

    Vos billets peuvent être intéressants, le hic c’est qu’ils sont truffés de fautes d’orthographe et d’accords. Soyez vigilant jeune homme.

    Cordialement
    MVK

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