Horizons InDIXpensable.
Chers Lecteurs,
Je vous propose un nouvel entretien en allant à la rencontre d’un élu de terrain au cœur d’un arrondissement parisien.
EDHEC Business School. C’est sur les bancs de cette École que notre interrogé étudiera et obtiendra son diplôme en fréquentant le Master en Entreprenariat.
École des Cadres LR. Dans la continuité de sa formation militante, notre personnalité ajoutera à son arc de cette École afin de pouvoir affiner son analyse politique.
Stratégie et Management. Dans la continuité de ses études, notre nouvelle personnalité débutera sa carrière professionnelle dans des cabinets de conseil qui l’amèneront notamment chez Accenture.
Municipales 2020. Fort de son engagement politique locale, notre interrogé se lance dans l’arène élective en devenant la têt-de-liste de la liste de Changer Paris, la liste de Mme Dati, dans le 10ème arrondissement de Paris.
Conseiller municipal. L’expérience de la campagne électorale offre à notre interrogé une nouvelle expérience. Un siège au Conseil de Paris qui lui échappe de peu mais un poste de conseiller municipal d’opposition commence en lui donnant la possibilité de s’ancrer pour les 6 prochaines années.
Horizons. Dans la continuité de son engagement politique et personnel, notre personnalité continuera son expérience en s’engageant au sein du néo-partie d’Édouard Philippe. Ce qui lui permettra d’évoluer et d’être nommé délégué municipal pour le 10ème arrondissement de Paris.
L’InDixpensable. Nouvelle corde à son arc professionnel avec la création de ce journal local du 10ème arrondissement. Notre personnalité nous permet ainsi de découvrir et mettre en valeur l’arrondissement qui lui tient à cœur.
Je vous laisse découvrir le portrait de M. Bertil Fort, conseiller municipal du 10ème arrondissement de Paris.
Ce portrait a été réalisé lors d’un entretien dans un café parisien le15 septembre 2023.
Bonne lecture !
@romainbgb – 22/09/23
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Biographie express de M. Bertil Fort :
*1990 : Naissance à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).
*2008 : Titulaire du Baccalauréat série Scientifique mention Très Bien.
*2014 : adhésion à l’UMP.
*2016 : Diplômé de l’EDHEC Business School.
*2018 – 2019 : Membre de l’École des cadres LR.
*2016 – 2023 : cabinet de conseil en stratégie et management, notamment chez Accenture.
*2019 : lancement du think tank « Team Paris ».
*2020 : tête de liste Changer Paris dans le 10ème arrondissement aux élections municipales à Paris.
*Avril 2020 : création de la plateforme « Mes in10pensables ».
*Depuis juin 2020 : conseiller municipal du 10ème arrondissement de Paris.
*2021 : mobilisation pour sauver l’école maternelle Paradis. La fermeture sera décalée d’un an.
*2021 : -organisation d’une levée de fonds citoyenne de 80.000€ pour sauver la collection du musée de l’Éventail.
-mobilisation des riverains et acteurs associatifs du quartier Bonne Nouvelle afin de trouver une solution alternative à l’ouverture d’une nouvelle salle de consommation à moindre risque à proximité d’habitations et d’écoles dans l’arrondissement.
*2022 : -vœux sur le développement des communautés thérapeutiques pour aider les usagers de drogues à sortir de la dépendance, voté à l’unanimité en Conseil municipal.
-adhésion chez Horizons
-nommé délégué du comité Horizons Paris 10.
*2023 : lancement du journal local trimestriel L’inDIXpensable.
-cofondateur de la startup Manif Pop.
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À quoi rêvait le petit Bertil lorsqu’il était enfant ?
« Bonjour. En effet, c’est une bonne question pour commencer l’interview. Je dirai que cela dépend un peu de l’âge.
« Lorsque j’étais plus jeune, plus petit, j’ai rêvé de pas mal de choses. J’ai d’abord rêvé d’être pompier, astronaute, tennisman, cycliste sur le Tour de France… Puis au collège, j’ai souhaité être médecin. Puis c’est au lycée, où j’ai commencé à apprécier la politique, sans pour autant militer. Je n’ai pas fait partie des Jeunes Pop. Je n’ai pas fait partie des Jeunes Républicains. Je suis un militant finalement assez tardif. ».
Comment est née votre rencontre avec la politique ?
« Je pense que comme beaucoup de gens de ma génération, la première fois où j’ai commencé à comprendre la politique et à la toucher du doigt, c’est en 2002. C’est lors du 2ème Tour de l’élection présidentielle avec Jean-Marie Le Pen face à Jacques Chirac Je venais d’avoir 12 ans.
« Ensuite, comme de nombreuses personnes de ma génération à droite, la personnalité de Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre de l’Intérieur, m’a marquée.
« Nicolas Sarkozy apportait quelque chose de nouveau, je trouve, à la politique. C’est-à-dire que j’avais déjà un peu cette envie de m’impliquer, de me rendre utile. Mais le fait en fait de voir la politique se matérialiser au travers de lui, de sa façon directe de parler, de son approche de terrain, ça la rendait accessible
« Ensuite, je n’ai vraiment pas eu de passe-droit. Personne n’a jamais fait de politique chez moi. En 2014, j’ai poussé la porte de l’UMP comme un simple militant.
« Je commence à m’impliquer vraiment sur le terrain comme simple militant à Paris, avec les Républicains, à la fin de l’année 2018. C’est donc vraiment sur le tard. C’est à partir de là, en vue des Européennes, que j’ai commencé à m’investir sur le terrain avec Agnès Evren, la présidente de la Fédération LR de Paris. Elle incarnait une certaine forme de modernité. J’avais envie de m’engager à ses côtés.
« J’ai lancé avec elle une grande consultation qui s’appelait « Vous, maire de Paris ». L’objectif était d’aller collecter des bonnes idées, d’aller faire une consultation des parisiennes et des parisiens en vue des élections municipales de 2020.
« En parallèle de cela, je venais aussi de terminer l’École des cadres LR. Ce qui m’avait permis de comprendre comment fonctionnait le milieu de la politique mais aussi cela m’avait formé sur la façon de faire campagne. Cela m’avait formé sur des thématiques de fond.
« C’est avec l’École des cadres, l’arrivée des élections européennes, la volonté de m’engager avec Agnès Evren au départ, le lancement de la consultation en vue des élections municipales, que j’ai commencé à faire de la politique sur le terrain. »
Que retenez-vous de vos années d’étudiant à l’EDHEC Business School ?
« Ce sont des années en École de Commerce. Ce qui cassait forcément avec le rythme de la Prépa. C’était à la fois studieux et festif ; mais pas uniquement festif ! J’y ai rencontré mes meilleurs amis. Cela a été des années assez riches. J’y ai vécu beaucoup d’expérience.
« Cela a été l’occasion aussi de découvrir plein de domaines que je ne connaissais pas forcément avant. Le fait de faire un Master en Entreprenariat, cela m’a pas mal formé.
« J’ai également fait pendant mes études à l’EDHEC, un séjour en Argentine, à Buenos Aires. Pareil, c’était une ouverture sur le Monde qui était très intéressante. J’ai découvert un nouveau continent. J’en ai profité pour voyager un peu en Amérique Latine.
« J’ai pu travailler quelques semaines pour une Fondation qui apportait des livres aux enfants des familles modestes, qui habitaient dans les Bidonvilles en Argentine, notamment autour de Buenos Aires.
« Je me souviens aussi que j’avais participé à une Association qui s’appelait EDHEC – Nations Unies. On participait à des grandes simulations diplomatiques internationales avec d’autres Grandes Écoles et/ou Universités dans le Monde. J’avais été amené à participer à des groupes de négociations diplomatiques, dont une fois à Cambridge et une fois à New-York.
« Je n’y ai pas fait de politique, à proprement parler. J’en n’ai tiré beaucoup de choses qui m’ont permis à la fois de compléter ma formation mais aussi de me former sur plan humain et de m’ouvrir l’esprit. »
Quelle expérience retenez-vous de votre passage en cabinet de conseil en stratégie et management ?
« J’ai fait du conseil en stratégie et management au sein de 2 Cabinets. D’abord dans un Cabinet parisien et ensuite chez Accenture. Tout ceci plutôt dans le secteur bancaire.
« Lorsque l’on commence une carrière professionnelle, j’ai trouvé que le conseil était quelque chose de très formateur. On enchaîne les missions, on découvre différentes cultures d’entreprises, différentes personnes, différents types de management.
« Cela permet de comprendre tous les enjeux auxquels font face les grandes entreprises aujourd’hui. Ensuite, cela est très formateur au niveau de la méthodologie de travail. »
Comment s’est passé votre expérience auprès de « Team Paris » ?
« C’est un petit peu la période où, en vue des élections municipales de 2020, je commence à m’impliquer concrètement en politique.
« Comme je vous l’ai dit, il y a eu la consultation « Vous, maire de Paris », engendrée avec la Fédération LR de Paris, qui avait engrangé 2’500 réponses.
« Ensuite, à la rentrée de septembre 2019, j’avais envie de préparer un peu ces élections municipales. C’est à ce moment-là où j’ai lancé ce think-tank digital, qui s’appelait Team Paris. L’idée, de ce think-tank, c’était d’aller collecter toutes les bonnes idées qui venaient des Grandes Villes de l’Étranger pour voir comment on pouvait les adapter pour la Ville de Paris.
« C’était une époque où je faisais pas mal d’allers-retours entre Paris et Londres. Je travaillais à Londres pour mes missions de conseils dans une banque. Il y a quelque chose qui m’a frappé. Lorsque l’on part de Paris, le quartier de la Gare du Nord n’est pas une superbe vitrine ni pour le 10ème, ni pour la Ville de Paris. On arrive à la Gare de Saint-Pancras, dans le quartier de King’s Cross à Londres. Le quartier est une belle vitrine.
« J’avais regardé un peu dans les archives et j’avais vu que pendant les années 1990 – début des années 2000, King’s Cross était assez insalubre avec beaucoup de prostitutions et des problèmes de trafics. Ce n’était pas la même morphologie de quartier que celui de la Gare du Nord mais c’était un quartier qui n’allait vraiment pas bien.
« Il y a eu un grand plan de transformation qui a été lancé au début des années 2000 dans ce quartier-là, qui a abouti au quartier de King’s Cross, que l’on connait finalement. C’est quelque chose qui me frappe. Comment est-ce qu’à Londres ils sont capable de transformer un quartier comme celui-là, alors qu’à Paris nous ne sommes pas capables de le faire ? C’est un peu de ce constat, qui était simple, que je m’étais dit que cela serait bien d’aller voir comment ils ont fait.
« Ce serait bien aussi d’étendre un peu cette méthodologie de travail, si j’ose dire, en créant un think-tank où on irait voir dans les Grandes Villes européennes, voire internationales, sur des sujets de sécurité, de propreté, d’accompagnement social, d’urbanisme, de végétalisation. Finalement, de toutes les bonnes idées mises en place, dont on pourrait s’inspirer pour la Ville de Paris. »
Comment s’est passé la rencontre avec Mme Dati et votre nomination comme tête de liste dans le 10ème arrondissement ?
« J’ai rencontré Rachida Dati autour de l’automne 2019. À un moment où, d’ailleurs, ce n’était pas encore une évidence pour la droite parisienne. Je trouvais qu’elle abordait cette élection municipale avec des thématiques simples sur le papier mais qui répondaient aux attentes d’une grande partie des Parisiens.
« Il y a eu des tentatives de parachutages, comme c’est malheureusement trop souvent le cas à Paris et dans les arrondissements de « conquête ». On ne fait peut-être pas confiance à des élus locaux, qui sont engagés depuis longtemps et qui connaissent très bien le terrain, les habitants, les problématiques. J’habitais le 10ème arrondissement. J’étais engagé depuis plus d’un an, j’animais la base d’adhérents avec le délégué LR et on s’était mobilisé pour qu’il n’y ait donc pas de parachutage dans notre arrondissement.
« Mi-décembre 2019, finalement assez tard, je suis sélectionné pour être la tête-de-liste de Rachida Dati pour les élections municipales de 2020. »
Comment avez-vous vécu, en tant que candidat, la campagne municipale de 2020 ?
« Pour commencer, du point de vue d’un candidat, les 3 mois précédents le 1er Tour sont des mois qui sont extrêmement exaltants. Étant dans le privé, j’avais pris des congés sans solde pour faire campagne et m’y consacrer à 100%. J’avais réussi à constituer une équipe jeune et dynamique autour de moi. J’avais labouré le terrain, rencontré des dizaines d’Associations, rencontré des centaines d’Habitants, avec des centaines de tractages. D’une certaine façon c’était vraiment ma première campagne, de plus en tant que tête-de-liste.
« Veille du 1er Tour, le Premier ministre annonce les mesures contre la COVID-19 et la fermeture des restaurants. Ce qui fait que le jour du 1er Tour, c’était catastrophique. Beaucoup de personne ont pris la décision de ne pas se déplacer pour aller voter, notamment les personnes âgées et vulnérables. À juste titre pour leur santé. Résultat des courses, de mémoire, je crois qu’il y a entre 50 et 55% de participation au 1er Tour dans le 10ème arrondissement.
« On plonge le lendemain dans le blackout, qui a duré près de 2 mois. Je reste à Paris et où finalement on s’adapte. Comme tout le monde. Je cherche à me rendre utile, encore une fois, même si la campagne s’arrête. Avec mon équipe, je lance une plateforme qui s’appelle « Mes In10pensables ». L’idée était assez simple : celle de référencer des structures de santé et les commerces qui étaient restés ouvert autour de chez soi.
« J’ai créé cette plateforme pour cela. Elle a pris pas mal de volume avec des milliers de référencements qui sont venus se créer en quelques semaines. Cela a eu une petite utilité dans le 10ème et peut-être plus largement à Paris. On a cherché à se rendre utile pendant cet intermède.
« J’ai commencé ensuite une toute nouvelle campagne de terrain pour le 2ème Tour, qui a duré tout le mois de juin. J’ai essayé d’aller ratisser « assez large ».
« Mais lorsque l’on se retrouve à 3 au 2ème Tour à Paris, dans un arrondissement comme le 10ème arrondissement, cela devient tout de suite désavantageux en termes de conseiller municipaux à la clef. »
Comment se passe votre mandat de conseiller municipal du 10ème arrondissement ?
« Disons que cela se passerait mieux si l’on était plus dans l’opposition. Déjà, je suis le seul élu de l’arrondissement qui exerce mon mandat à titre bénévole. En prime, je suis seul. Cela nécessite de développer une quantité de travail assez importante pour être au fait de tous les sujets qui sont abordés en conseils municipaux.
« Je ne le fais pas tout seul heureusement. Il y a le Groupe Indépendants et Progressistes au Conseil de Paris qui m’aide.
« Ensuite, j’ai surtout autour de moi une équipe qui m’aide beaucoup avec des groupes de quartiers ou des groupes de travail pour faire remonter les problématiques qui viennent du terrain, pour identifier des Associations ou des acteurs de terrain qui sont actifs ou en train d’émerger pour les rencontrer, connaitre leurs problématiques et les faire remonter en Conseil. »
Quel regard portez-vous sur la campagne présidentielle de 2022 ?
« Disons que cela a été une campagne éclaire où finalement il n’y a pas eu beaucoup de suspens.
« Il y a eu l’invasion en Ukraine donc forcément l’attention médiatique et l’attention des gens c’est davantage porté, dans les premiers mois de l’année, sur cette crise ukrainienne. À juste titre. »
Vous avez rejoint Horizons. Pourquoi avoir fait ce choix ?
« J’ai rejoint Horizons pendant la campagne présidentielle, quelques mois après sa création au Havre. C’est pourquoi j’y vois plusieurs choses.
« Premièrement, j’apprécie la personnalité d’Édouard Philippe. J’apprécie sa façon de faire la politique. J’apprécie sa façon de penser la politique. Je trouve que lorsque l’on lit ses livres, on le ressent très bien. Il y a une sorte de volonté de bien faire la politique et d’avoir une attitude et des positions équilibrées.
« Ensuite, forcément les idées, le positionnement politique est un positionnement centre-droit libéral avec une dimension sociale que j’apprécie.
« Enfin, parce que je fais de la politique locale et je trouve qu’Horizons à cette volonté d’être en phase avec les territoires. »
Quel regard portez-vous sur votre rôle de délégué Horizons du 10ème ?
« Delphine Bürkli m’a proposé de rejoindre Horizons début 2022. J’y ai réfléchi quelques semaines et j’ai sauté le pas.
« Je l’ai vu comme une façon de participer à la constitution, à la consolidation d’Horizons à l’échelle nationale et notamment à l’échelle de Paris. A fortiori dans le 10ème arrondissement pour moi. Deuxièmement, à accueillir tous les nouveaux adhérents, à faire l’animation et à les mobiliser, dans une optique nationale bien évidemment, mais à les mobiliser eux, dans l’optique de la municipale 2026 à Paris, dans le 10ème arrondissement.
« On a vraiment beaucoup de personnes qui nous rejoignent. Ce sont des personnes intéressantes, de qualités. Il y a vraiment de tous les âges et de tous les horizons politiques. »
Pourquoi avoir fait le choix de lancer un magazine trimestriel local ?
« Je vous en ai apporté un exemplaire que vous pouvez garder.
« Pourquoi avoir voulu faire ce journal ?
« Je suis conseiller municipal dans le 10ème et j’aime mon arrondissement. J’y suis installé depuis plusieurs années avec ma famille. Disons que dans ma façon de faire de la politique, surtout en étant dans l’opposition, je ne veux pas uniquement voir le mauvais côté des choses.
« J’avais donc envie en dehors des conseils municipaux, où il est vrai que je tape pas mal sur la majorité, de montrer que le 10ème arrondissement ce n’est pas que cela. Il y a aussi des choses positives. Ce n’est pas forcément du fait de la majorité municipale. [Rires]
« Il faut avouer qu’il y a un patrimoine exceptionnel, une situation dans Paris qui est incroyable : le Canal Saint-Martin, la Place de la République. Il y a un dynamisme entrepreneurial qui est aussi important. Il y a un dynamisme artistique et culturel important et qui, à mon avis, avait besoin d’être valorisé. J’avais cette envie de valoriser cet arrondissement que j’aime.
« Je trouvais que le journal du 10ème arrondissement ne le faisait pas suffisamment. Je me suis inspiré du journal de la mairie du 9ème, qui je trouvais était super bien fait. Lorsque l’on le lit, on a envie d’habiter dans le 9ème.
« C’est ce que j’ai voulu créer avec le journal L’inDIXpensable, en créant un journal diffusé à l’échelle de tout l’arrondissement, distribué tous les trimestres dans toutes les boîtes aux lettres. Un journal qui puisse à la fois mettre en valeur l’arrondissement et toutes celles et ceux qui l’animent au quotidien. J’ai constitué une petite équipe avec une rédactrice en cheffe, une graphiste, un photographe et quelques contributeurs qui participent selon les numéros. On a lancé cela cette année, en 2023. On a sorti notre 1er numéro en mars, notre 2ème en juin et on sort notre 3ème numéro début octobre. On est très content parce que l’on a des bons retours. »
Pouvez-vous me parler de « Manif Pop » ?
« C’est un projet professionnel. L’objectif de cette plateforme que j’ai cofondé récemment est de faciliter l’engagement citoyen partout en France, notamment dans les Écoles, les Universités et les entreprises. Cette plateforme va mettre en relation des Écoles, des Universités, des entreprises avec des Associations pour développer l’engagement citoyen au sein de ces structures-là. »
La politique, un métier ? Vous, vous imaginez où dans 10 ans ?
« Dans 10 ans, c’est sûr que je ferais toujours de la politique parce que c’est quelque chose qui me tient à cœur et que j’aime, tout simplement. Maintenant, combien de temps cela me prendra par jours ? Cela dépendra des responsabilités que j’ai.
« À l’autre question de savoir si la politique est un métier ? Je pense que la politique est un métier, forcément.
« C’est un métier que l’on peut exercer à temps partiel, bien sûr. Mais cela doit quand même être pris comme un métier. Déjà parce que l’engagement politique c’est quelque chose de sérieux. C’est un service que l’on rend aux administrés, à la collectivité.
« Ensuite, on le voit très bien, parce que quand on fait de la politique, il faut savoir actionner les bons leviers, correctement communiquer, développer un réseau qui soit assez important et tout simplement bien connaitre le fonctionnement d’une administration et des administrations que l’on dirige quand on est aux responsabilités. »
Quel rapport avez-vous avec les réseaux sociaux ?
« Personnellement, j’ai un bon rapport avec les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux apportent de l’information ultra facilement au très grand nombre. En politique, Twitter c’est très bien pour communiquer des informations, communiquer sur ses actions et pour agrandir son réseau. Ce que je trouve bien sur le principe. Même si je ne suis pas un fan de tous les réseaux sociaux.
« Je ne suis pas sur Twitch. J’ai un compte TikTok mais je n’y vais quasiment jamais. Je n’ai plus Snapchat. Facebook, je n’y vais plus très souvent. Twitter et Instagram, j’aime beaucoup. Cela permet de partager des informations, des photos, avec ses amis, de communiquer facilement etc…
« Maintenant, Twitter c’est très bien pour communiquer et agrandir son réseau, mais il ne faut pas oublier que lorsque l’on fait de la politique, c’est avant tout sur le terrain. »
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Merci à M. Fort pour son écoute et sa participation à ce portrait.