Treize jours nous séparent du premier tour de l’élection présidentielle française. Rarement une campagne politique aura été si violente et si incertaine. Cette fin de mandat devient digne d’un spectacle digne d’une pièce de Feydeau ou d’une tragédie grecque. Au choix. Quel triste spectacle dans ce pays de valeurs et de libertés !
En 2002, tout le monde se souvient du score des électeurs qui s’étaient abstenus de leurs présences des urnes. 28,4% des électeurs français avaient préféré rester chez eux lors du premier tour. La suite, on la connaît : le Front National est pour la première fois de l’Histoire au second tour d’une élection présidentielle.
A moins de quinze jours du premier tour, cette constante referait à nouveau surface pour la présidentielle 2017. Néanmoins, il y aurait tout de même quatre « grands » candidats qui sortiraient leurs épingles du jeu : Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et François Fillon.
« Je ne vous demande pas de m’aimer. Je vous demande de me soutenir, parce qu’il y va de l’intérêt de la France. Il ne s’agit pas de choisir un copain. Il s’agit de choisir un président […]. » – François Fillon ; Paris, le 9 avril 2017
Je me permets juste de citer un ancien Premier ministre, en course à la magistrature suprême, pour rappeler un fondement principal dans le cadre d’une élection présidentielle. L’image de la France et de sa crédibilité joue donc son va-tout dans ce contexte précis. On a beau diaboliser les Etats-Unis d’Amérique après l’élection de Donald Trump ; on ne serait guère crédible si le cœur nous prenait de poursuivre avec un pareil scenario sur l’Hexagone.
Gratter pour toucher le fond. Quand il y en a plus, il y en a encore. Triste vision que celle proposée par les médias (certains ?) pendant cette campagne. Niveau caniveau. De tout bord et de tout temps, je ne suis pas sûr que ce soit le moyen le plus efficace. Est-ce à l’électeur alors de prendre de la hauteur ?! …
La campagne officielle pour l’élection présidentielle française version 2017 est lancée aujourd’hui. Nicolas, Marine, Emmanuel, Benoît, Nathalie, Philippe, Jacques, Jean, Jean-Luc, François et François auront le même temps de parole.
Faites vos jeux, rien de vaut plus !
@romainbgb – 10/04/17