Grand Large Cherbourgeois.
Chers lecteurs,
Une fois de plus laissons la parole à la jeunesse. Dans la continuité du portrait de M. Thimoté Polet, restons sur les flots normands pour découvrir une nouvelle personnalité nautique.
Ceux qui me connaisse le savent : je n’ai jamais aimé rester enfermer dans les cases que la vie peut nous imposer. C’est pourquoi, je garde ma liberté d’auteur en vous proposant de prendre le large en voguant avec cette belle nouvelle rencontre que peut proposer le flot des rencontres.
À un mois et demi du départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, j’ai relevé de défi de prendre le cap de la curiosité et suis parti à la découverte de notre nouvel interrogé.
Partons à la découverte de M. Pierrick Letouzé, skipper participant à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre 2023, en tandem avec M. Thimoté Polet.
La réalisation de cet entretien a été réalisé en Visioconférence le 13 septembre 2023.
Bonne lecture !
@romainbgb – 18/09/23
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Biographie Express de M. Pierrick Letouzé :
*1998 : naissance à Cherbourg-en-Cotentin (Manche).
*2012 : premier projet de navigation entre amis.
*2014 : projet J80 Cherbourgeois avec le même groupe d’amis.
*2016 : Titulaire du Baccalauréat série Économique et Scientifique.
*2018 : Vice-Champion du monde Universitaire à la Voile.
*2019 : 1ère participation à la Transat Jacques Vabre – Skipper Class 40 : arrivé 17ème.
*2020 : Vainqueur Dhream Cup.
– 4ème de la Normandy Channel Race.
*2021 : – 4 ème de La 40’ Malouines.
– 3ème de la Rolex Fasnet (IRC3).
*2022 : Titulaire d’un DE JEPS au sein du Yatch Club de Cherbourg (Manche).
-3ème au Championnat de France à la Voile.
-Vainqueur du Tour d’Irlande Overall.
– Podiums sur les courses du RORC.
*2023 : 2ème participation à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en tandem avec M. Polet.
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À quoi rêve le petit Pierrick lorsqu’il est enfant ?
« Au départ, je n’étais pas forcément passionné par la mer. J’étais surtout branché Handball. Je ne me voyais pas faire une « carrière » dans la Voile. En revanche, c’est à l’âge de 12 ou 13 ans que j’ai commencé à beaucoup naviguer. J’ai vraiment été passionné par toutes les courses au large, les Tours du Monde.
« Je me rappelle d’une course de Tour du Monde en équipage, la Volvo Ocean Race, où il y avait le Voilier Groupama qui avait gagné en 2011-2012. J’étais allé les voir lors de l’étape à Lorient. C’est là où je me suis dit que si un jour je pouvais faire cela, ce serait mon rêve.
« Ce n’était pas forcément la Voile tout de suite. En revanche, ensuite, c’est sûr que j’étais dans cette optique de pensée. Je me souviens de faire des dessins de bateaux sur mes feuilles au Collège. Je regardais tout le temps les cartographies sur Internet. »
Comment est né votre passion pour la Voile ?
« Tous d’abord mon père est skipper. Il faisait des croisières pour emmener des clients dans des traversées vers les Iles Anglo-Normandes ou également du convoyage transatlantique. Dès petit, j’ai navigué avec mon père sur des gros bateau. On allait en croisière avec ma famille à Guernesey, à Jersey, par exemple, à côté de Cherbourg. C’est vraiment venu comme cela, d’abord.
« Ensuite, tout seul, j’ai découvert dans un premier temps la planche à voile sur les plages normandes. C’est la première fois où j’étais tout seul sur une « embarcation ». C’est comme cela que j’ai découvert la Voile. J’avais 10 ans. J’ai dû en faire pendant 3 ans.
« Par la suite, je me suis mis à la Voile, bateau. Dans la foulée, j’ai décidé de monter un projet lorsque j’avais 14 ans, avec des amis. On a racheté un bateau qui était en état d’épave, en train de pourrir sur le port de Cherbourg. On l’a totalement retapé.
« Par conséquent, j’ai commencé mes premiers projets avec la recherche de partenaires. Le fait aussi de savoir comment réparer un bateau et le préparer. On était tous jeunes. On a donc forcément fait aussi des erreurs. [Rires] C’est ce qu’il faut ! C’était un beau moment. J’en garde de superbes souvenirs. Au final, on a fini par restaurer ce bateau-là. On a commencé à faire des courses locales avec ce bateau. »
Quel souvenir gardez-vous de vos années lycéennes ?
« J’étais dans un Lycée qui était dans le Centre de Cherbourg, à deux pas du port. On avait encore ce bateau avec mes amis, qui étaient dans le même Lycée.
« Il faut savoir qu’à Cherbourg, tous les mardis, jeudis et les week-end, il y a des régates en habitables qui sont organisées à partir de 19 Heures. Ce qui signifie que tous les midis on allait prendre notre sandwich et le manger sur le port afin de préparer le bateau. Puis, dès que l’on sortait des cours, à 17-18 Heures, on fonçait au port pour aller naviguer.
« Cela ne m’a pas impacté sur mes études au Lycée, étant donné en prime que j’étais dans une classe « sport ». On avait du temps consacré à cela. J’en garde de superbes souvenirs. C’était vraiment le Lycée et le bateau. Mes journées tournaient vraiment autour de cela. J’étais vraiment piqué par le virus. Entre les cours, avec mes amis, on regardait la météo pour le soir, pour aller naviguer. J’aimais bien les cours et le Lycée mais je n’avais qu’une envie : c’était d’aller sur la mer.
Comment avez-vous vécu vôtre médaille en Argent au Championnat du Monde Universitaire en 2018 ?
« À ce moment-là, j’étais en STAPS à Caen. Ce qui m’a permis de rejoindre le circuit universitaire. Il fallait se qualifier avec les Championnat de France. Ce que l’on a fait. Il y avait ensuite une sélection via la Fédération Française de Voile et la Fédération Universitaire, qui nous ont choisi pour représenter la Nation. Il y avait 3 équipages français. Il y avait un équipage 100% féminin et 2 équipages mixtes.
« Cet évènement se déroulait en France. En prime, à Cherbourg. Sur un plan d’eau que je connaissais forcément très bien vu que je naviguais depuis des années-là-bas. C’était un super souvenir, avec toutes les Nations représentées.
« On finit 2ème, sachant que l’on a été en tête tout le long du Championnat. La dernière journée, on s’est fait dépasser par les Australiens qui gagnent cette année-là. C’était magique. C’était aussi un grand évènement pour la Ville. Ce qui était bien de pouvoir représenter la Nation et de pouvoir aussi représenter les Cherbourgeois qui étaient tous là pour nous encourager. Il y avait un Grand Village sur la plage Verte, à côté du port, sur une grande place. Un moment émouvant pour moi, dans ma Ville, avec le résultat que l’on a fait. C’était top ! »
Que retenez-vous de votre première participation à la Transat Jacques Vabre – Class 40 ?
« C’était pour moi un peu la rentrée dans le monde professionnel de la course au large.
« Cela faisait un peu plus de 2 ans que je naviguais au large. Ce sont des régates que l’on appelle IRC. Ceci, notamment en Angleterre, où il y a un circuit qui est très développé avec les courses du RORC, avec une régate quasiment toutes les 2 semaines.
« Là, c’est vraiment l’étape de se mettre dans le monde professionnel avec des bateaux qui sont plus grands, plus exigeants. Cela demande beaucoup plus de préparation. À côté de cela, toute la gestion de projets, avec notamment les partenaires.
« C’était clairement un projet qui n’était pas gagnant. Je dirais que c’était un projet de « formation ». Ceci m’a fait découvrir l’envers du décor. Non seulement de naviguer sur l’eau mais aussi toute la gestion à terre, qui est tout aussi importante. Je pense que s’il on n’a pas une bonne préparation, si tout n’est pas calibré à terre, l’on ne peut pas faire de belles choses en mer. Je dirais qu’il y a quasiment 70% qui va se passer en amont de la Course, à terre.
« La Course, en elle-même, s’est très bien déroulé pour une première. On était parti dans d’assez grosses conditions du Havre. Un moment dans le Golfe de Gascogne pas très sympa non plus. Dès que l’on a passé l’Espagne, c’est là où l’on a pu dérouler avec les vents d’alizé.
« C’était la première fois que j’étais autant de temps en mer. On a mis 21 jours pour la traversée. La Transat arrivait au Brésil, à Salvador de Bahia. C’était aussi une première traversée du Poteau Noir, de l’Équateur dans l’Hémisphère Sud. Ce n’est que des beaux souvenirs. Je me rappelle également du passage entre les Îles du Cap-Vert. C’était magnifique. L’arrivée ensuite à Salvador, au Brésil, avec un accueil fantastique. »
Vous avez participez à plusieurs courses de Voiles en 2020-2021. Comment s’est passé cette expérience pendant la pandémie de la COVID-19 ?
« Après la Transat, je suis revenu en France fin 2019. J’avais tout un tas de projet. C’était aussi de pouvoir potentiellement continuer avec les partenaires de la Transat en 2019. Il est vrai que j’avais pu faire quelques courses en début d’année 2020. On avait été faire le tour d’Oman en bateau. Il y avait d’ailleurs Thimoté Polet, qui était sur un autre équipage aussi. On revient. Tout s’arrête !
« À côté, je travaille pas mal avec des propriétaires de petits bateaux de courses, notamment en IRC. Je faisais pas mal de piges avec eux. C’est aussi un arrêt du travail et de toutes les courses. Cela, il a fallu faire avec et trouver des solutions pour « l’après-COVID ». Mais aussi pouvoir continuer à s’entretenir physiquement, réviser nos gammes, faire des simulations avec nos logiciels à terre.
« Je l’ai assez bien vécu. J’étais avec ma famille. C’est sûr que j’avais qu’une seule envie : celle de renaviguer. Je ne suis jamais resté autant de temps dans ma vie sans naviguer. C’était un peu bizarre cette période.
« Par contre, ce qui était bien, c’est que l’on a pu anticiper la suite. Je savais déjà que j’allais pouvoir refaire du Class 40. Je m’étais fait contacter par le nouveau locataire de mon bateau en 2019. C’est comme cela que dès le déconfinement j’ai pu refaire du bateau et avoir des projets clairs jusqu’à la fin de l’année. Je ne me suis pas retrouvé « tout seul », sans projet. »
Comment avez-vous vécu votre DE JEPS au sein du Yatch Club de Cherbourg ?
« Suite aux bons résultats en 2020-2021, j’ai eu les quotas pour être sportif de haut niveau. Ce qui m’a permis d’avoir accès à une formation pour un DE JEPS qui est assez facilité. C’est-à-dire qu’en théorie pour un DE JEPS il faut d’abord obtenir un BP JEPS. Ce qui prend 2 ans, pour pouvoir prétendre au passage du diplôme.
« Avec ce statut de sportif de haut niveau, j’ai donc pu intégrer cette formation qui était un peu simplifiée. J’étais dans une classe qu’avec des sportifs de haut niveau. On se connaissait un peu tous. C’était des copains. Tout cela au sein du Yatch Club de Cherbourg, mon club de cœur, où j’ai toujours été licencié. Ils m’ont pris en Alternance. On avait des cours en Visio. Une section d’entrainement offshore a été ouverte. J’ai pu ainsi m’entrainer. On accueillait un public amateur et professionnel. En amateur, on avait des bateaux de types IRC, qui participe au circuit anglais du RORC notamment. En ce qui concerne le circuit professionnel, qui est l’entrainement des Class 40, on avait 6-7 bateaux à l’année, que j’ai pu entrainer.
« C’était un complément pour moi. Le fait de passer de l’autre côté, de voir les bateaux de l’extérieur, de les coacher, d’avoir des retours d’expériences de skipper. Tout ceci m’a énormément apporté pour ma carrière de sportif. C’est quelque chose que je ne regrette absolument pas. C’était aussi intéressant pour moi de valider un diplôme comme celui-là afin de peut-être, plus tard, avoir continuer ma carrière dans l’entrainement sportif. »
Comment avez-vous vécu votre participation au Championnat de France 2022 ?
« Cette fois-ci, on était à Martigues. On était 3 sur le bateau, avec mes meilleurs amis, Paul et Marie. Cela s’est fait un peu au dernier moment, que l’on a décidé d’y aller. C’était l’occasion de faire un Championnat de France avec des amis. Lorsqu’il y a une bonne entente à bord, cela se passe bien sur le plan sportif.
« Cela s’est super bien déroulé. On arrive à faire 3ème, pareil, en perdant une place le dernier jour. [Rires] Décidément. »
Dans la continuité, vous participerez à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, en tandem avec M. Polet. Comment s’est produit la rencontre ?
« Je dirais que cela fait 4 ou 5 ans que l’on se connait avec Thimoté Polet. On avait déjà navigué ensemble en Match Race. Mais aussi contre, sur différents circuits et différents bateaux. Ce qui fait que l’on se connaissait. Je savais que Thimoté souhaitait relancer un projet suite à sa participation à la Transat en 2021.
« Pour ma part, j’étais bien intégré dans le circuit Class 40 parce qu’en fait depuis 2019 j’ai enchainé pas mal de projets. J’ai continué à naviguer sur ces bateaux-là. Mon profil pouvait ainsi l’intéresser.
« En début d’année, il m’a parlé de ce projet, qui était bien avancé. Il avait déjà des bons contacts avec des potentiels partenaires. Je lui ai fait savoir que cela m’intéressait aussi de participer à une 2ème Transat. En prime avec un bateau nouvelle génération, qui est un bateau vraiment performant pour ce type de course. C’est parti de là. Tout s’est enchainé comme cela.
« On navigue ensemble depuis que l’on a reçu le bateau, début mai. Cela se passe super bien. Je pense que l’on a plein de chose à s’apporter mutuellement. Le bateau est prêt. On vient de recevoir nos voiles neuves. On s’est entraîné pas mal de temps, ces dernières semaines. Je pense que l’on peut faire quelque chose de bien sur la Transat. On a des magnifiques partenaires qui nous accompagnent, Zeiss et WeeeCycling.
« J’ai vraiment hâte d’être dans un mois et demi, sur la ligne de départ. Avant cela, on a une petite course la semaine prochaine, à Saint-Malo. Ensuite, on fait une petite beauté au bateau, en chantier, pendant 10 jours, pour qu’il soit vraiment au top de sa préparation quand on rentre dans les bassins le 19 octobre. On sera dans la dernière ligne droite du ravitaillement, de la préparation, des dernières choses à fignoler avant le grand départ le 29 octobre. »
Comment vous sentez-vous à un mois et demi du départ ?
« Je ne ressens pas forcément de pression.
« Par contre, j’ai vraiment l’envie d’aller me confronter aux copains sur l’eau. Il y a vraiment cette envie d’être le jour du départ, de voir la météo qui nous attend. On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. En 2019, c’était assez violent. En 2021, les premiers jours étaient assez mous. En cette période-là, c’est le moment où les dépressions arrivent. On peut prendre beaucoup de vents, dès le départ, avec des conditions pas forcément favorables.
« J’ai vraiment envie de voir ce qui va nous attendre et d’en découdre sur l’eau pour faire la meilleure des places en arrivant en Martinique.
« On part du Havre et on a une île obligatoire à contourner. Celle-ci se situe au niveau du Cap Vert. On fait beaucoup de Sud. Une fois au Cap Vert, on traverse en direction de la Martinique.
« En fonction des conditions météorologiques, il faut compter entre 17 et 22 jours. De mémoire, en 2021, le 1er avait mis une vingtaine de jours. Cela peut très bien se faire beaucoup plus rapidement s’il on a des conditions ventées dès le départ. »
Où vous voyez-vous dans 10 ans ?
« Dans 10 ans … J’espère que je vivrais toujours de ma passion en faisant des courses.
« Mon rêve absolu, c’est de participer au Vendée Globe. Cela se fait sur des bateaux beaucoup plus grands, beaucoup plus exigeants. Ce qui signifie des budgets beaucoup plus conséquents aussi. J’espère que j’aurai gravi les marches dans ce sens-là pour essayer de monter un beau projet pour faire le Vendée Globe en 2032 ou en 2036.
« C’est mon objectif et un peu mon rêve aujourd’hui. Même si je pense qu’il faut avoir des rêves mais il faut surtout faire en sorte de les réaliser. Je me verrais bien toujours vivre de cela, sur l’eau, avec des bateaux encore plus extraordinaires et des courses encore plus belles. »
Quel rapport avez-vous avec les réseaux sociaux ?
« C’est sûr que lorsque tu regardes la Voile d’il y a 10 ou 15 ans et celle de maintenant, c’est une part importante de notre travail. Forcément, on a des partenaires derrière qui financent des projets. Eux, ils veulent forcément avoir un retour sur investissement en termes de communication externe. En interne aussi, avec ses salariés. On est un peu comme des porte-drapeaux de leurs entreprises.
« Je pense que c’est quelque chose de très important les réseaux. Il ne faut pas mettre n’importe quoi dessus et communiquer de manière intelligente.
« Je dirais que maintenant il y a vraiment 2 profiles dans la Voile. Il y a ceux qui sont là pour la performance comme on peut le voir avec des Charlie Dalin ou des Franck Cammas. Par contre, on a d’autres qui sont très fort en communication, qui se font connaitre comme cela. Ceci avec des entreprises qui ne les sponsorisent pas forcément pour leurs résultats, avec des budgets moindres, mais pour avoir des projets aventures, comme on peut le voir sur le Vendée Globe. Ce qui marche tout aussi bien.
« Par le fait des réseaux sociaux et d’une bonne communication, je pense que c’est clairement un plus dans nos métiers. S’il on veut être performant et en prime bon en communication sur les réseaux sociaux, je pense que c’est le « jackpot ». [Rires]
« De toutes les manières, lorsque l’on regarde un peu le monde de la Voile, des courses aux larges, maintenant dans les équipes, il commence à y avoir des gens qui sont dédiés qu’aux réseaux sociaux. Il y a 10 ans c’était le rôle des attachés de presse.
« Maintenant, il y a vraiment dans les grosses équipes des gens qui sont embauchés que pour cela. Je pense que cela va un peu avec le monde actuel qui est vraiment accès sur Internet, Facebook, Twitter, Instagram, tout cela…
« Sur nos bateaux, avec les nouvelles technologies, on peut même envoyer des photos et des vidéos, alors qu’on se trouve au milieu de l’Atlantique. C’est sûr qu’il y a une attente de nos partenaires quant à la communication. C’est une manière aussi pour nous de faire vivre l’aventure à un plus grand nombre de personnes, que ce soit des collaborateurs ou des personnes tout autour de la planète. L’aspect communication prend vraiment une place importante dans un projet Voile. »
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Merci à M. Letouzé pour sa bienveillance et sa participation à ce portrait.