Réfléxion …

elephantrose

La position entre la vie et la mort a souvent posé des problèmes de conscience depuis la nuit des temps. Une fois de plus, le cas c’est reproduit en Italie, avec la question de l’euthanasie concernant la personne de Mademoiselle Eluana Englaro. Cette dernière est morte peu après 20 heures, lundi 9 février 2009.

Le cas de cette femme de 38 ans plongée dans un coma végétatif depuis dix-sept ans avait plongé l’Italie dans une crise politique. Sa mort a été annoncée par le ministre de la santé, Maurizio Sacconi, aux sénateurs réunis pour examiner un projet de loi destiné à empêcher l’arrêt de l’alimentation de la jeune femme, pourtant autorisé par la justice.

Au fond, la vie ne tient à rien: malheureusement, cette demoiselle aura passé la moitié de sa vie dans le coma sans avoir pu profiter pleinement de l’amour de ses proches. L’amour d’un parent pour son enfant, de l’amitié naissante entre deux personnes, de la vie, de ses joies, de ses peines, bref VIVRE !

Face à cela beaucoup de choses se remettent en place dans ma tête et je dois l’avouer, peut être aurais je été faible ces derniers mois … Faible vis-à-vis de moi, vis-à-vis des autres, vis-à-vis de l’amour du prochain pour moi. Au fond qu’est ce que la vie sinon de se battre contre soi même ?

Lutter pour que tout continue comme l’on peut. Il faut prendre sur soi pour avancer, prendre le taureau par les cornes, et lutter contre ses propres démons. La faiblesse des uns fait la force des autres. Ainsi les forts dominent les faibles, et ceci depuis la nuit des temps.

Apprendre à vivre avec soi, et savoir maîtriser ses peurs, ses crises d’angoisses, ses doutes, ses pleurs. La reconstruction de l’Homme n’est pas une mince affaire mais peut être un jour viendra où tout sera baigné d’amour et plus de questions se poseront.

Se connaître soi avant même de connaître les autres, avancer pour soi et faire ses propres choix indépendamment des autres. Vivre sa vie ! Tout ceci est le travail à accomplir durant le long chemin de l’humanité. Avec ses échecs et ses victoires. Avec ses joies et ses peines. Mais au fond la place du prochain dans notre vie n’est-elle pas aussi importante ?

Tenir bon et ne pas reculer, prendre sur soi, essayer de faire en sorte que l’on n’oublie pas, et attendre. L’attente de son prochain et savoir être là à son écoute sans le forcer ou le faire fuir loin de vous. Le sentiment d’abandon au final revient à mon oreille et c’est peut être celui là qui fait le plus peur ; mais surtout le plus mal ! Il faut le surmonter !

En somme tout cela pour arriver à la conclusion qu’au fond RIEN NE VAUT LA VIE !

@romainbgb

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