M. Clément Bénech

Entre gazouillis et Grèce antique.

Chers lecteurs,

Après le discours du Premier ministre à l’Assemblée nationale d’hier après-midi, quoi de mieux qu’un peu d’évasion en ces journées de #confinement. L’écriture et l’échange nous permettent de pouvoir garder le contact tous ensemble, en ces temps d’inquiétude.

Je vous propose ainsi de partir à la découverte d’une nouvelle personnalité que nous offre le monde littéraire. Il a débuté sa carrière littéraire une fois le baccalauréat en poche pour en faire l’incarnation de l’évasion et de la photographie. Il a déjà trois romans et un essai littéraire à son actif.

Profitons de ce billet pour lui souhaiter tous de bons vœux d’anniversaire ! Hier, le cap de la trentième année a été passée. Anniversaire confiné, pour mieux fêter les prochains !

Je vous laisse découvrir ce nouveau portrait avec l’un des nouveaux talents que nous offre la littérature française : Clément Bénech [on dit [benɛʃ], pas [benɛk] ] !

clement 5-min
Monsieur Clément Bénech – ©droits photo : Madame Jeanne Meslin.

 Compte-tenu du #confinementtotal que nous connaissons, l’entretien avec Monsieur Clément Bénech a été réalisé par courrier électronique.

Bonne lecture !

@romainbgb – 29/04/20

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Bio Express de M. Clément Bénech:

1991 : Naissance à Paris.

2008 : Baccalauréat série scientifique.

2010-2012 : Licence de LMA (Lettres Modernes Appliquées).

Mars 2013 : publie son premier roman, L’été slovène, aux éditions Flammarion.

2013-2015 : Master de recherche en études littéraires à l’Université de Bordeaux-Montaigne.

Mars 2015 : publie Lève-toi et charme, aux éditions Flammarion.

2015-2016 : Master 2 spécialité édition à l’Université Paris-Sorbonne.

Août 2017 : publie Un amour d’espion, aux éditions Flammarion.

Janv.2019 : publie son premier essai, Une essentielle fragilité : le roman à l’ère de l’image, aux éditions Plein Jour.

Novembre 2019 : reçoit le Prix Khôra-Institut de France pour son essai, Une essentielle fragilité.

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A quoi rêve le petit Clément quand il était enfant ?

« Tout petit, à devenir pâtissier pour manger tout le temps des chaussons aux pommes. Adolescent, à la bande dessinée et à la réalisation de films. » 

Les études littéraires ont très vite pris le pas sur celles économiques ou sciences-politiques. Ce parcours ne vous semblait pas le vôtre ?

« Il me paraît évident avec le recul que je me sentais attiré par la littérature, et moins par ces autres disciplines, même si j’y reviens avec le temps. »

Votre voyage slovène vous amène à écrire votre premier roman en 2013. Les voyages forment-ils donc la jeunesse ?

« Certains voyages sont nuls ! Je défends aussi l’immobilité pour voir le monde avec plus d’acuité. »

La relation amoureuse comme thématique de vos romans prend forme avec L’Été slovène. Une trame commune ou simple coïncidence ?

« Le roman d’amour offre une forme éprouvée, dans laquelle on peut s’amuser. Moi qui suis plutôt un écrivain de la partie que du tout, je m’épanouis quand la structure générale est simplifiée. »

Votre regard sur la relation amoureuse a-t-il changé après l’écriture de vos romans ?

« Non, je ne crois pas tellement qu’il y ait d’effet retour de l’écriture. C’est unilatéral, on y apporte plus que qu’on en récupère.

La photographie fait partie de vos romans. Une passion secrète de photographier ?

« J’ai en effet le goût de photographier. Comme beaucoup de gens sur Instagram ! Mais il m’arrive de le faire pour mes romans, et là je prends la chose plus au sérieux. » 

En 2019 vous publiez votre premier essai. Un rêve accompli ?

« Oui, si l’on veut ! J’ai eu la chance de trouver un éditeur pour me permettre de faire aboutir un désir personnel. C’est une chance énorme, car le livre a un sujet très niche. »

Comment avez-vous accueilli votre récompense de la Fondation Khôra-Institut de France pour votre essai, Une essentielle fragilité ?

« Avec grand plaisir ! Être ainsi distingué permet au livre d’intéresser plus largement, et le prix me permet d’écrire un nouveau livre confortablement. »

Un nouveau roman en préparation pour 2020 ?

« Exactement, sans doute pour l’automne 2021… Dans le métier, il ne faut pas être trop pressé. » 

Comment se passe le confinement pour vous ?

« J’ai encore une fois de la chance, ayant obtenu une résidence en Provence il y a plus d’un an qui tombait pile pendant le confinement. Je suis donc confiné avec des daims et des écureuils. »

Quels rapports avez-vous vis-à-vis des réseaux sociaux ?

« J’aime bien les réseaux sociaux, cela m’amuse beaucoup. Et Twitter me permet de garder contact avec une forme « directe » d’écriture qui fait défaut au roman. »

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Un grand merci à Monsieur Clément Bénech pour sa disponibilité et pour sa bienveillance.

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