Dimanche

Certains événements dans une vie ne prennent pas toujours le sens que l’on veut, ou tout du moins celui qu’il était annoncé. Pour cela la journée du dimanche, et moi, ne sommes pas souvent copains. Ce qui est un paradoxe vous allez me dire, puisque s’il est bien un jour de la semaine que tout le monde attend, c’est bien celui-ci ! Contrairement à tout le monde, j’ai toujours eu en horreur cette journée, ce qui d’ailleurs me paraît inexplicable pour le catholique que je suis. Une chose est sur, le premier jour de la semaine est loin d’être mon meilleur allier ! C’est aussi le jour choisit traditionnellement pour organiser une élection ou un vote consultatif. D’où le choix pour le parti UMP, pour la date du 18 novembre dernier pour organiser son élection interne du Congrès.

Votez ! © Romain BGB


Tout a été réglé en amont afin que le jour J aucun écueil soit laissé passé et que l’on puisse en tout sérénité voter et avoir un Président de l’UMP dans la soirée. Honni soit qui mal y pense. Mais coup de théâtre, à 23 heures passé, lorsque l’on se retrouve avec un score quasi identique pour les deux candidats en lice, avec chaque camp réclamant sa victoire ! A croire que le dimanche est un jour que l’UMP voudrait lui aussi effacer de sa mémoire ?

Depuis le 18 novembre, une crise interne à l’UMP s’est installée, une fracture politique et morale a pris place, et les adhérents du parti en ont perdu leur latin. Une solution de sortie de crise avait été proposée par Alain Juppé, mais au bout de 25 minutes, elle prend fin avec la groupie du pianiste qui claque la porte des négociations. Les recours internes ayant été épuisés auprès de la COCOE et de la CONARE, une certaine impasse se cristallise au sein du parti.

« Je ne vous demande une seule chose, vous devez vous engagez à protéger l’unité de la famille. » Nicolas Sarkozy, 06/05/2012.

C’est là où l’on se rend compte très nettement, des deux attitudes adoptées dans les deux camps respectifs de Fangio et de la groupie du pianiste. Je dirais que dans un cas, l’un souhaite faire valoir ses droits sur l’élection interne qui a eu lieu. Et de l’autre côté, nous avons à faire à mon sens à un fan d’Iznogoud, qui applique l’adage « j’y suis, j’y reste ! ». C’est donc dans ce marasme, que Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire ou encore Benoist Apparu tentent de remédier au retour de l’unité familiale.

Pour cela rien ne vaudrait il pas un bon repas dominical pour mettre tout le monde d’accord ?

@romainbgb – 28/12/2012

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *