29 ans . . .

Dès que le printemps revient !

S’il est bien une phrase que l’année 2013 m’aura fait retenir, ce sera bien celle-ci, à bien des égards. Sur le plan personnel, d’abord, mais également aussi ensuite sur le plan professionnel et politique. Tout ceci ayant été mis à contribution, et le nouveau printemps étant là, l’heure du bilan personnel s’impose donc une fois de plus. Le cap de la trentième est là, la vingtaine touchant à sa fin. Il ne faut donc pas rester sur cette fin et se remettre en selle, en évitant ma perpétuelle fuite en avant !

Chaque année passe, avec son lot de plus ou moins bonne surprise, le tout étant de la surmonter. La bonne vieille taverne du gros nounours étant toujours présente dans mon esprit et l’idée de fêter mon anniversaire ne m’ayant jamais enthousiasmé, la coutume ne change pas cette année non plus !

Pourtant je dois avouer que cette année j’ai décidé de prendre les choses avec plus de sagesse et de philosophie afin de me laisser bercer sans trop me poser de question vers mes 30 ans. Il faut dire que le cap des 25 ans fut pour moi un premier passage assez difficile dans ma vie de jeune adulte et n’ai pas l’envie de me poser autant de question dans l’optique de ma trentaine.

L’heure de tourner des pages et d’avancer semble donc tout naturelle. Mais ce n’est pas pour autant que tout se passe forcément comme une lettre à la poste, et que certains imprévus pointent le bout de leur nez. C’est au moins une leçon que j’aurai retenu au cours de cette année écoulée.

On sait bien que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, qu’on le veuille ou non, la douce vie continue. Autre point sensible qui s’ajoute à tout cela, concerne ma naïveté face aux personnes et aux différents éléments que je peux rencontrer au cours de la vie. Ceci se rajoute au fait sensible sur quoi, à bien des égards, on me l’a fait payer : mon attachement au genre humain.

Cette année a été remplie d’émotion, de larmes, de joie, de deuil, de naissance, de travail, de suspens, de rencontre, de disparition, de retrouvaille et de découverte. Un vrai panel magique qui a su, comme à chaque fois, éclairer ma bonne étoile et mon chemin de vie sur cette Terre.  C’est là aussi où je me suis rendu compte de la place qu’avait pour moi l’amitié et tout la part qu’elle prenait au sein de ma propre existence !

Il me reste plus qu’à savoir avancer de mes propres ailes et entreprendre un certain regard sur moi et les autres pour poursuivre une certaine vie sur cette planète. Ou tout du moins l’essayer. Certes pour moi ce n’est pas chose facile, au travers de l’année écoulée où des blessures, des départs, mais aussi des arrivées ont été le lot quotidien. L’avancée doit avant tout prévaloir sur le reste, cette année encore plus. Ce serait donc, une fois de plus, à moi même de faire avancer la vie et de ne pas reculer, pour résister à ma traditionnelle fuite en avant.

Je remercie tous ceux qui, de près ou de loin, me supportent depuis ces années, ces mois, ces semaines, et qui ont été présent pour moi ces vingt-neuf dernières années. Au fond, le gros nounours n’est pas une personne facile, par bien des égards, notamment pour son tempérament ! Un grand merci à vous ; merci d’être là pour moi. Je vous donne donc rendez-vous au prochain passage de témoin, pour écrire la suite avec vous !

@romainbgb 31/07/2013

Dès que le printemps revient !Hugues Aufray

Les filles sont jolies
Dès que le printemps est là
Mais les serments s’oublient
Dès que le printemps s’en va
Là-bas dans la prairie
J’attends toujours, mais en vain
Une fille en organdi
Dès que le printemps revient.

Je repense à ses yeux
Dès que le printemps est là
Je revois nos adieux
Dès que le printemps s’en va
Mais son image rôde
Au détour de mon chemin
Quand les soirées se font chaudes
Dès que le printemps revient.

[Refrain] :
Non, le temps n’y fait rien
Oh non, le temps n’y peut rien

Je crois la retrouver
Dès que le printemps est là
Je cesse d’y rêver
Dès que le printemps s’en va
Après bien des hivers
Pourtant mon cœur se souvient
Comme si c’était hier
Dès que le printemps revient.

[Refrain] :
Non, le temps n’y fait rien
Oh non, le temps n’y peut rien

Parfois je veux mourir
Dès que le printemps est là
Je crois toujours guérir
Dès que le printemps s’en va
Mais je sens la brûlure
D’une douleur qui m’étreint
Comme une ancienne blessure
Dès que le printemps revient x3

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