Quand on est petit, souvent, nos parents nous demandent vers quel métier l’on veut se diriger plus tard. C’est là que les pompiers, médecins, princesses, infirmières, et consorts, font leurs apparitions dans nos rêves enfantins. Mais une fois devenu grand, la réalité est tout autre, et souvent les rêves ne sont plus d’actualité. Je ne sais pas si vous aussi avait eu ce sentiment où votre rêve d’enfant s’écroule une fois la vie adulte là.
Le tout est de savoir si on arrive à trouver le bon chemin pour concilier ses rêves, ou si, contre toute attente, l’on doit tirer un trait dessus et changer de cap. La vie nous réserve pour cela bien des surprises, et il n’est guère facile de toujours tout contrôler, afin que nous arrivions au rêve enfantin initial.
C’est un peu le réveil brutal auquel l’on doit faire face, une fois l’âge de raison passé, et que l’on se rend très vite compte que la vie active prendra le dessus sur tout le reste. Pour cela chacun prend son temps, qui le sait tout de suite, puis ceux pour qui la quête est plus longue. C’est un peu ce que j’ai pu entrevoir ces derniers temps, parmi mes connaissances, mais aussi pour moi-même.
Le tout est de réussir à sortir son épingle du jeu, avancer, ne jamais reculer, et faire le dos rond contre les mauvaises fortunes et les embuches que la vie peut placer face à nous. La force de l’être humain est bien là. Avoir son étoile et ne pas lâcher son but ultime. C’est sur cette base là que l’on avance et que l’on fait le choix de la vie future. Le reste suit, bon vent, contre toute attente, et c’est ainsi que des situations confortables peuvent se créer. Mais c’est malheureusement aussi, dans ce même contexte que des situations critiques peuvent se créer. Il faut donc persévérer tout le long du chemin, afin de tenir la bonne corde et ne pas céder. Le chemin de la vie est pour cela semer d’embûches et l’être humain est là pour les éviter.
Il nous reste plus donc qu’apporter notre pierre à l’édifice de la vie et faire en sorte que nos rêves, quels qu’ils soient, puissent se réaliser au grand jour. C’est un peu comme cette mélodie au piano que l’on entend au fond de soi, que l’on façonne, que l’on met en ordre, que l’on tente d’exécuter au mieux, mais au fond on y parvient, comme un grand mouvement d’orchestre de chambre. Balayer tout les préjugés, continuer son petit bonhomme de chemin, faire fit des préjugés et du regard des autres sur soi, et la vie sourira !
Qui vivra, verra !
@romainbgb – 06/09/13