collecte nationale de la Banque Alimentaire

Vendredi 27 novembre et samedi 28 novembre 2009 ont eu lieu les journées de collecte nationale de la Banque Alimentaire en faveur des plus nécessiteux. À l’appel de Madame Florence Gerbal, Adjointe au Maire du VIIème de Paris – en charge des Associations; et de mon ami Thibault de Maäyer, je me suis rendu dans divers supermarchés pour aider à cette collecte.

Vendredi après-midi, je me suis rendu dans la chaine de magasin Ed, pour pouvoir apporter un peu d’entraide comme je le pouvais à la Banque Alimentaire. Avec Thibault de Maäyer et Camille Masson nous avons pu participer à la collecte et avoir un échange je dois dire positif avec les personnes venant acheter dans le magasin. Je dois avouer que donner de son temps et participer à une cause comme celle de la Banque Alimentaire ne vous laisse pas de marbre.

Samedi j’ai donné toute ma journée pour participer à la collecte, toujours sous l’égide de Thibault de Maäyer. Ceci entre le Casino du Boulevard de Vaugirard (75014) et le Franprix de la rue Saint Dominique (75007). Dans l’après-midi, nous avons été rejoins par Antoine de Jerphanion, Responsable des Jeunes UMP de Boulogne-Billancourt (92) et Vice-Président de l’UMP Lycées.

Le dernier week-end de novembre a lieu tout les ans cette collecte nationale en faveur de la Banque Alimentaire, où je dois dire que se dire qu’au XXIe siècle des gens sont encore dans le besoin m’attriste toujours un peu. L’espoir que la faim dans le monde touche à sa fin reste pour moi un idéal qui risque de durer encore un peu. Rendez-vous est prit pour la prochaine collecte nationale de novembre prochain.

@RomainBGB – 29/11/2009

And the winner is . . .

Poser la question de ce que peut être l’Europe c’est donc se poser la question de l’identité européenne. Pour cela il s’agit d’entrevoir une réflexion largement inspiré par l’histoire et la philosophie pour répondre à ces questions contemporaines. Quelles sont les raisons historiques et culturelles qui peuvent conduire ces Etats à travailler sur des politiques communes. Savoir ce qui justifie ce vouloir vivre ensemble ?

Ne serait-ce pas une manière de progresser sur le questionnement de pourquoi les Etats en viennent à travailler ensemble ? Pour ma part le mot clef ici c’est identité. Qu’est-ce que c’est l’identité ? Ce qui me ramène à mon cours de « Grands problèmes de l’Europe contemporaine » dispensé par le Professeur Laquièze, à la Sorbonne Nouvelle – Paris III, nous donnant en exergue la notion de l’identité. Ceci à l’aide de l’ouvrage Vocabulaire philosophique de Lalande (P.U.F. collection Quadrige) :

*identité c’est le caractère de ce qui est unique quoique il est perçut, conçut, nommer de plusieurs manière différente. Ex : Lac Léman c’est la même chose que le Lac de Genève.

** identité c’est le caractère d’un individu ou d’un être assimilable à cet égard à un individu, quand on dit qu’il est le même à différents moment de son existence malgré les changements considérables qui peuvent y être apparus. Différence de traits, de caractères.

Identité ça rejoint l’idée de constante, de traits communs, de caractère commun alors que ça peut être à un être, il y a une identité de l’être en question. Peut être une nation, une civilisation, une société humaine. Ces traits communs impliquent qu’il faut aussi comprendre cette idée de traits communs spécifiques à d’autres. Différents d’autres identités au sens pluriel, il y a d’autres identités non européennes. On notera que le terme identité on le retrouve dans les traités européens fréquemment ; beaucoup plus que celui de souveraineté (idée de pouvoir de l’Etat) qui est un terme bannis.

Le Président Sarkozy a donc tout compris en menant une partie de sa campagne présidentielle et de créer son Ministère de l’immigration et de l’identité nationale. Le débat lancé par Monsieur Besson le prouve une fois de plus : en 2009 la question de l’identité nationale est toujours à la une.

Il aura fallu du temps, je vous l’accorde, mais l’Union Européenne après pertes et fracas y est parvenu. Mais à quoi me demanderiez-vous ? Et bien à répondre à la fameuse question posée en 1970 par le Président Kissinger : «l’Europe ? Quel numéro de téléphone ? » ! En effet ce sera ce soir au cours d’un diner réunissant les vingt-sept chefs d’Etats que sera désigné le «duo» exécutif dessiné par le nouveau traité de Lisbonne. Le dîner qui réunit ce soir les dirigeants des Vingt-Sept risque de se prolonger tard, faute d’accord préalable.

Source : lefigaro.fr

C’est le sommet où l’Europe, enfin libérée des lourdeurs institutionnelles, va se choisir un visage, une voix et insuffler un peu d’air frais. D’abord la place du président du Conseil, véritable visage de l’Union Européenne. Mais peu à peu son autorité semble se rétrécir peu à peu que se rapproche l’heure du choix. L’Europe a toujours rêvée d’un vrai patron, les Vingt-Sept n’en restent pas moins soucieux de leur prérogatives. Le choix d’un secrétaire général semble se profiler dans un modèle onusien ; de facto le traité le privant du droit de vote. à ce titre nous avons six concurrents officiels déclarés : Mesdames Lipponen et Robinson ainsi que Messieurs Blair ; Junker ; Balkenende et Verhofstadt. Sur ce sujet là, Tony Blair s’est laissé distancer, malgré les vivats de Londres.

La désignation du haut représentant, voix de l’Europe et de sa politique étrangère, est le second dilemme de la soirée. David Miliband, chef du Foreign Office, apparaissait comme le favori des Européens pour s’imposer comme l’alter ego d’Hillary Clinton, Sergueï Lavrov ou Wang Qishan. Mais c’était cette fois contre l’avis de Gordon Brown. Le rêve de l’Union Européenne d’avoir un grand patron est là, les Vingt Sept n’en restent pas moins soucieux de leurs prérogatives.

Un favori par défaut pour le poste de président, plusieurs challengers encore crédibles, l’incertitude autour du chef de la diplomatie… C’est la nervosité qui régnait à Bruxelles. Jusqu’à la dernière minute, les camps se sont comptés, avec d’un côté une réunion des socialistes à l’ambassade d’Autriche autour de Zapatero, Brown et Papandréou notamment, et de l’autre un entretien Merkel-Sarkozy-Rasmussen, officiellement pour parler du climat.

Le premier ministre belge, Herman von Rompuy, a tenu la corde jusqu’au bout. Homme du consensus, malgré son manque de visibilité sur la scène internationale, il a joué son grand atout : ne mécontenter personne. Membre d’un pays fondateur, catholique, intellectuel, modéré, atlantiste, il renvoie le souvenir perdu d’une coexistence paisible à une Belgique en plein déchirement. Le contraire de Tony Blair en quelque sorte. Dans ce cas il est vrai que le néerlandais Jan Peter Balkenende et le luxembourgeois Jean-Claude Juncker pouvaient se prévaloir de leur appartenance précieuse au Benelux. À son arrivée à Bruxelles, Angela Merkel a insisté sur la nécessité d’un «large consensus». Bruxelles, 21h08, la dépêche AFP tombe : Von Rompuy nommé Président de l’Union Européenne.

En ce qui concerne le choix du Haut représentant la question était tout aussi importante, telle que le prévoit le Traité de Lisbonne. En ce sens, pendant des semaines les marchandages sont allés bon train et lourds d’arrière-pensées. La tâche n’étant pas simple, du fait que si Paris et Berlin imposerait leur candidat pour la Présidence, Londres en ferait de même pour la candidature au poste de Haut représentant avec la Commissaire européenne britannique déléguée au Commerce, Catherine Ashton. Ce qui permet à cette dernière de devenir à 21h12, par dépêche AFP, la première Haut représentant de l’Union Européenne.

Maintenant que le triumvirat de Lisbonne (Président de l’UE ; Président du Conseil de l’Union Européenne ; Haut représentant) est réglé ce n’est pas pour autant que la complexité s’arrête pour autant.  Là aussi, les négociations ont été serrées, d’autant plus que le Haut représentant sera le bras droit de José Manuel Barroso et qu’il devra être adoubé par le Parlement. Une fois dotée de ce duo, l’Union va devoir apprendre à fonctionner avec une direction à quatre têtes : le président du Conseil, le haut représentant, le président de la Commission et la présidence tournante. Pas sûr que cela suffise à faire contrepoids à l’Europe des États, qui a une nouvelle fois mené le jeu.

@Romainbgb – 19/11/2009

20 ans … et l’identité nationale dans tout ça ?

Avec les événements de ces derniers jours, je me permets de revenir vers vous chers lecteurs assidus de mon blog pour donner mon avis sur deux choses qui me tienne à cœur. La place de la jeunesse dans la société actuelle et l’identité nationale, seront les deux thèmes abordés ici. Ceci évoque bien sur dans un premier temps l’élan de liberté qu’a pu susciter il y a vingt ans la chute du Mur de Berlin, et dans un deuxième temps la notion de qu’est-ce qu’être français en 2009 qui est à étudier.

Me souvenir ce que je faisais le 09 novembre 1989 serait mentir vue que j’étais âgé seulement de cinq ans. Mais une chose est sur c’est que c’est un moment fort pour l’unité allemande, pour l’Europe, et pour le monde entier ce qui c’est produit pendant cette nuit de novembre. Le Mur de la honte construit en une nuit 27 années plus tôt, qui sépara en deux le pays tout entier et laissa des traces indélébiles dans le pays. La RFA et la RDA marquant à jamais la séparation Est – Ouest et la marque de la Guerre Froide sur l’Europe. C’est pourquoi il ne faut guère oublier les murs encore existant aujourd’hui comme celui qui il y a entre les Territoires Palestiniens et Israël ou entre le Mexique et les Etats-Unis d’Amérique.

La polémique a enflée des suites d’une photographie prise à Berlin en novembre 1989 où l’on voit notre Président Sarkozy présent sur le Mur de Berlin. Pour ma part le débat n’a pas lieu d’être de savoir si la photographie a été prise le 09 ; le 10 ou même le 11 novembre au soir. L’importance pour moi restera l’impact fort de cette image et la présence de la droite française et du RPR de l’époque à Berlin. Messieurs Sarkozy, Fillon, Juppé y étaient ! Mais où étaient Messieurs Mitterrand, Dumas, et tout le Parti Socialiste au pouvoir à l’époque ?

C’est pourquoi je voudrais également revenir un instant sur une autre date symbolique pour l’Europe et notamment pour la relation franco – allemande : le 11 novembre. Au sorti de la Première Guerre Mondiale, cette date de l’armistice franco-allemand, marque l’unité des nations et l’amitié des peuples après les horreurs de la guerre. La réconciliation entre De Gaulle et Adenauer, puis Mitterrand-Kohl, Chirac-Schröder, est désormais assurée avec le couple Sarkozy-Merkel. D’où l’émouvante cérémonie qui c’est tenu mercredi dernier à l’Arc de Triomphe en présence du Président de la République Française et de la Chancelière Allemande.

En ce qui concerne l’identité nationale je voudrais apporter mon éclairage au débat du fait des diverses expériences que j’ai pu vivre au cours de ce quart de siècle. D’abord par mon héritage du fait que mon père est français, ma mère italienne et que je sois né en Suisse. Vous me direz rien d’anormal jusque là ; je ne suis pas le premier et dans un monde globalisé comme celui d’aujourd’hui rien d’anormal à cela. Mais en faite tout ce complique lorsque vous vous présenter à l’antenne de police de votre Mairie pour faire votre carte nationale d’identité ! C’est pour cela que je me pose la question de l’identité nationale au fond de moi afin de savoir ce qu’elle peut être.

Pour cela doit-on se baser sur la question de la culture, de la religion, des apports des différents peuples qui nous ont forgés ? Ou devons-nous plutôt commencer le débat sur le fait de savoir ce que c’est que d’être français aujourd’hui en France en 2009 ?

C’est donc ce débat que j’aimerais avoir avec toi cher lecteur assidu ! Je suis ouvert à tout commentaire sur cette article ; dans la limite bien sur des propos tenues qui doivent rester correct sous peine d’être effacé. Alors à vos stylos !

@romainbgb – 15/11/2009

Rencontre avec Monsieur le Député de la 10e circonscription des Yvelines : M. Jean-Frédéric POISSON.

Mercredi soir l’UMP Facs a eu le privilège de pouvoir rencontrer le Député Monsieur Poisson suite à son élection du 27 septembre dernier. Ainsi nous avons pu revenir sur les conditions de son élection et sur la présence du Parti Verts au sein de la campagne électorale et du score que ces derniers ont fait.

La présence forte sympathique et l’atmosphère de détente régnant dans la salle, un échange courtois et amusé a pu avoir lieu avec notre hôte. C’est ainsi que nous avons pu apprendre que le super-héros de bande-dessiné Goldorak a fait son entrée dans le Journal Officiel de la République française par le Député Poisson lors des questions au Gouvernement.

Mais ce n’est pas pour autant qu’un débat de fond a eu lieu : la présence du parti Vert dans les campagnes électorales et surtout la vision du monde que ces derniers entretiennent. Avec l’effet du film « Home » de Y-A Bertand et le score du parti « Europe Ecologie » aux élections européennes de juin 2009, le monde vert a repris du poil de la bête.

C’est sur ce sujet que le Député Poisson a voulu attirer notre attention pour montrer les dérives qui peuvent avoir lieu avec ce genre de pensée. Le mythe du bon sauvage de Diderot et la société telle que la décrivait Rousseau ont été mis en exergue pour étayer le sujet.

Avec l’approche des élections régionales de mars 2010, on peut se poser la question de savoir si finalement le danger ne viendrait pas du Parti Vert plus que du Parti Socialiste. Puisque en revenant sur sa victoire de septembre dernier, le Député Poisson nous a refait l’historique de la campagne. C’est ainsi qu’il nous a livré son analyse de victoire, et que contre toute attente ce n’est pas son principal adversaire socialiste mais l’élu vert qui a fait surprise dans la campagne.

Il faut donc tirer quelques leçons de cette élection qui puissent servir de fer de lance aux vingt-deux têtes de liste UMP pour les régionales de mars 2010 de pouvoir gagner les vingt régions que le parti majoritaire n’a plus depuis 2004.