Les quais de gare

Les quais de gare et moi n’avons jamais été de grands amis, et pourtant dans bien des circonstances, nous nous sommes croisés ! Je dois avouer que 2010 fut une année épique pour cela, et que bien des moment décisifs pour moi durant cette année se sont produit dans les gares parisiennes. À croire que la vie a voulu me faire un signe à travers les départs et les retours des personnes.

Est-ce pour autant que je dois croire à la vie et à tout ce qui s’y rattache ? Je ne suis pas sûr de pouvoir y répondre par l’affirmative ! Si seulement . . .

Le fait est qu’avec moi tout se conclut toujours par la sacro-sainte formule : « on verra . . . » ! Ceci étant dit, ça ne nous avance pas à grand chose de savoir si oui ou non le sens de ce que l’on fait est tracé ou voir réalimenté pour la suite de ma vie ! Tous ces ronds de fumés rondes ou noires, n’aident en rien la suite à donner à la vie, d’où le fait que la nécessité de tenir un discours un peu plus cohérent s’impose ici. Et pourtant … sans vouloir être prétentieux je pense qu’il faudra que je m’y applique pour être compris.

Mais c’est là où le bât blesse : je n’y arrive plus ! Je crains que la force d’inspiration de rédaction m’ait fait faux bond. Tout s’estompe comme lorsque l’on se retrouve sur le quai de la gare et que l’on voit le train partir au loin. Je me retrouve dans quelque situation bien connue de tous où le départ de quelqu’un de cher laisse des traces. On ne peut guère rester de marbre face à certaines situations ou actes qui se produisent en nous. Il faut toujours pour cela tenir le bon bout, et faire comme le bon adage : « bon vent malgré mauvaise fortune ».

La vie et les amis peuvent aussi aider parfois à tenir et à trouver un nouveau chemin de gare. Ils peuvent aider à tenir bon contre les aléas que l’on subit. Du coup, je dois avouer ne pas avoir été de prime abord fan des départs dans une gare ou tout autre lieu. Vous conviendrez qu’il y a toujours mieux que de se retrouver sur un quai de gare parisien et voir la personne et son train disparaître au loin ! Cela crée une certaine dureté et un sentiment insupportable à mon goût ! La faiblesse qui reprend le dessus, les peurs, les craintes, les larmes et tout ce que l’on ne veut pas qui arrive et qui se produit quand même ! Tout ce qui n’arrange personne : ni la personne qui reste, ni celle qui part.

Tenir bon, avancer, ne pas reculer, ne pas se retourner : « Sois un homme mon fils » ! Tel est ce que je devrais mettre en place à mon égard et pouvoir retrouver le sens de ma note et de mon expression dans la vie. Je ne sais guère pourquoi, mais un sentiment de scepticisme m’envahit. Mais est-ce pour autant la meilleure des solutions à adopter ? Surtout vis-à-vis de soi et d’autrui ? La position peut être discutable à bien des égards, surtout celle de savoir si l’on doit faire fi de ses sentiments, et d’avancer coûte que coûte contre tout ce que l’on laisse derrière soi.

Ce qui n’est guère facile, car plein de choses vous reviennent alors en mémoire et vous vous retrouvez devant la crainte du début : celle de la feuille blanche. La gare parisienne se vide, le train s’en va, vous restez seul avec votre conscience. Comme sur cette note qui était vierge de tout sens et qui se retrouve maculée de considération désormais improbable pour certains. De là, à savoir, si tout cela est négatif ou pas : c’est un tout autre débat qui s’ouvre là. Encore une gare, encore un départ, encore une nouvelle chance de reconquête sur soi-même !

@romainbgb – 13 juin 2011

« L’aveuglement humanitaire » par Lareac

L’humanitaire est un business.

Effectivement il montre l’économie du Bien, je suis « juste » en donnant pour une cause lointaine. En réalité il n’en est rien. Les Justes agissaient directement.

L’humanitaire montre le règne de l’individualisme et de la société consumériste.

Aujourd’hui tout le monde fustige l’individualisme, les politiques sont les premiers accusateurs. Les socialistes, principaux adorateurs de 1789 et de mai 1968, voient le remède à l’individualisme par la « justice sociale ».

L’individualisme prend sa source en 1789 avec la Révolution, c’est à dire ou furent consacrés les libéralismes, on ne pense plus la société mais l’Homme dans la société. L’Homme dénoué de tout corps censé socialiser est perdu. Ils accéderait à la Liberté mais une Liberté si lointaine et si longtemps conservée du côté de Paris.

Il resurgira dangereusement en 1968 qui voyait toute la contradiction entre le refus de l’impérialisme, de la société de consommation américaine et l’envie viscérale de « jouir sans entraves », l’envie si ce n’est le besoin de libertés individuelles.

1968 voyait dans la famille un danger, dans l’ordre un fascisme. Il n’avait pas compris qu’étaient là deux moyens de grandir.

Le capitalisme humanitaire.

Quoi de plus charitable que de donner quelques centaines d’euros à une association pour qu’elle même les donne à des petits du Tiers-monde?

Quoi de plus louable que d’acheter le CD des Enfoirés pour que la vingtaine d’euros servent à payer les repas des SDF ?

La vérité, c’est que personne ne se soucie de la misère. Il est plus simple de dépenser 20 euros dans un CD plutôt que d’inviter à diner chez soi un SDF mourant de faim.

La société de l’image est la principale accusée, les grands shows télévisés animés par des « artistes » « français » qui donne des leçons d’humanité sans pour autant payer leurs impôts chez nous, de ces gens qui n’hésitent pas, avidement, à calculer si cela sera bon pour leur image, à les écouter, il faut donner toujours plus, n’oublions pas le mot le plus important, d’argent.

Alors mesdames et messieurs les humanistes, à bon entendeur.

Article rédigé par Fr4nç0is le 09 juin 2011 – sur son blog

L’étranger

Cher lecteur,

Depuis quelques semaines je vois ressortir en France un débat sur lequel il me semble important de revenir : la double nationalité. C’est en relisant le Spleen de Paris de Charles Baudelaire, que je suis retombé sur un petit poème que je souhaite vous faire partager : l’étranger.

Je pense qu’à travers ce texte une lecture de la situation actuelle peut être mis en avant et c’est ce que je tenterai d’évoquer dans cette note. Ceci tant avec des exemples personnels que ceux que la société nous expose dans la vie quotidienne. Ceci m’est venu à l’esprit lorsque j’ai pris connaissance de la lettre adressée par Marine Le Pen, Présidente du Front National, aux 577 députés français au sujet de la double nationalité.

Mais pourquoi tout d’un coup, ce sujet est redevenu sur la place publique, alors que pendant des années personne ne se préoccupait de savoir si, oui ou non, une personne avait une autre nationalité que celle française ? Serait-ce alors la polémique lancée par la F.F.F. (Fédération Française de Football) sur les quotas ? Tout cet engrenage médiatique a bien commencé là, pour finalement être repris comment leitmotiv par le Front National. Car finalement rien de tel pour continuer à segmenter et à engranger les thèmes de campagne de l’extrême droite.

Mais pourquoi cela pose-t-il tant de problème en France, qu’une personne est ou non la double nationalité ? Pour le Front National, il est légitime d’aborder les sujets de mondialisation et d’inégalité mais en aucun cas celui de la double nationalité ! Ce qui est en soit aberrant si l’on y pense au vue que la mondialisation d’une personne va de paire avec sa mondialisation.

Mais j’ai ressenti ce problème lorsqu’en en 2002, pour mes 18 ans, j’ai du refaire mes papiers d’identité français. Arrivé à l’état civil de ma mairie, je remplis les formulaires adéquates et tend le tout avec les papiers préparés et exigés par l’Etat Civil pour le renouvellement de carte d’identité. Quel ne fut pas ma surprise de m’entendre dire au bout de dix huit ans : « Mais vous n’êtes pas français Monsieur B. »

Chose qui pour moi était complètement fausse car selon l’article 18 du Code Civil : « Est français l’enfant dont l’un des parents au moins est français. » C’est donc avec mon Code Civil à la main, et armé de patience, que je m’y suis rendu à nouveau le lendemain pour faire entendre raison à l’officier d’état civil. Car en effet étant né à l’étranger (Suisse), ayant une mère étrangère (Italienne), l’officier d’état civil avait déclaré que je n’était pas français. Mais il avait oublié de regarder la nationalité de mon père : française ! C’est à cette époque que j’ai appris l’existence du « Certificat de nationalité », permettant ainsi a des personnes dans mon cas de prouver leur nationalité, après avoir prouvé que depuis au moins deux générations l’un des parents est français !

Alors à l’approche de la campagne présidentielle, je vois bien qu’une certaine partie d’un certain électorat se revendique bien le droit d’aborder ce thème de campagne. Mais comment devrais-je me situer face à cela ? Moi qui suis né en Suisse d’une mère italienne et d’un père français. Dois je me considérer comme Français et renier ma nationalité italienne (et vice versa) ? Toute la complexité réside bien là dedans et je l’ai ressenti lorsque j’ai osé mettre en avatar sur un réseau social célèbre une carte de l’Italie avec son drapeau dessus. Quel ne fut pas mon étonnement de me voir reproché dans l’heure qui a suivit ce choix d’image plutôt que d’avoir mis une photographie de moi à la place ! Est-ce-que cela aurait été la même chose si j’avais mis la France à la place ? Je ne crois pas !

Je voudrais en guise de conclusion, vous faire partager ce texte de Charles Baudelaire, qui pour moi évoque beaucoup de chose et rappelle quelques points évoqués dans mon exposé. Car ce thème de l’étranger évoqué par Baudelaire dans son texte appel à un certain détachement des choses et des actes vis-à-vis de la vie. Cette personne n’a plus de famille et d’amis et son seul but et patrie reste les nuages du ciel. Je trouve que cette image doit nous rester en conclusion.

L’étranger ; in Le spleen de Paris (1862) Texte de Charles Baudelaire.

« Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?

– Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.

– Tes amis?

– Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.

– Ta patrie?

– J’ignore sous quelle latitude elle est située.

– La beauté?

– Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.

– L’or?

– Je le hais comme vous haïssez Dieu.

– Eh! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?

– J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages!« 

@romainbgb – 09/06/2011

L’ombre et la lumière

Une certaine réflexion m’est venue suite aux diverses polémiques qui ont éclatés suite à la nuit new-yorkaise qui a éclaboussé la classe politique française et la gouvernance mondiale la semaine dernière. Tout commence par une petite étincelle contre laquelle on court depuis notre naissance et qui nous supplie de nous montrer au monde. Celle que certains veulent garder toute leur vie et qui parfois contre leur gré s’efface pour disparaître à petit feu.

C’est ce que me rappelle un peu toute cette histoire new-yorkaise qui se déroule en ce moment. Celle d’un homme intègre qui, sous les gloires de la lumière, se retrouve coincé et fait tout pour pouvoir passer à l’ombre. Faut-il passer de l’ombre à la lumière ou rester dans l’ombre ? Car ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir briller au plein jour !

Strauss-Kahn savait comment le monde est fait, il connait l’Amérique et sa justice qui ne concède pas l’impunité aux puissants ; en effet c’est spectaculaire l’inégalité de tous devant la loi (l’on a vu dans le cas de l’homme d’affaire Madoff, de Spitzer contraint a démissionné du poste de gouverneur de New York pour un tour d’escort-girl). Il connait à la perfection, comme tous ceux qui sont au sommet du pouvoir, et en théorie, ne sont pas stupides, que chacun de ses mouvements était espionné d’un œil non seulement curieux mais aussi avide, souvent vindicatif. Reste à la justice américaine de déterminer la culpabilité de Dominique Strauss-Kahn dans cette affaire.

C’est cette image que j’ai ressenti d’ailleurs en allant voir La Conquête autour de l’accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy au cinéma. C’est là où l’on ressent au plus profond de lui-même la volonté de monter sur la première marche du podium. Cette conquête aussi bien humaine que sociale le démontre bien. Comment le jour le plus beau de votre vie publique sous la lumière, peut être le plus sombre pour vous dans l’ombre de votre vie privée. Tous ces médias et cette vie exposée au grand jour, je ne sais pas comment le couple Sarkozy – Ciganer a pu résister. En même temps quand j’y repense c’est la force et cette machine qui leur a permis d’arriver là où ils sont et de porter le candidat Sarkozy à la présidence de la République française !

En tous les cas une chose est sur pour ma part : mieux vaut rester dans l’ombre quand j’y pense et que je vois le monde dans lequel on évolue. La vie de lumière n’est pas faite pour tout le monde en tous les cas et je ne sais pas si je serais capable de vivre au grand jour exposé devant tout le monde. Pour ça la vie d’ombre ,c’est pas plus mal au fond. On peut y retrouver le confort des siens mais aussi la paix que l’on cherche tant au fond de soi-même.

C’est ainsi que l’on voit, en règle générale, ceux qui se fascinent autour de la lumière et ceux comme moi qui préfèrent rester dans l’ombre. Ceci dit on voit bien que l’ombre finit toujours par triompher de la lumière, et que sans ombre, on arrive pas à la lumière. Alors faut-il pour autant ne pas rester dans l’ombre pour gagner la lumière pour toujours ? Je pense que de toute façon l’ombre nous rappellera bien à elle un jour. La nuit new-yorkaise nous l’a bien démontré encore une fois, trop de lumière, tue la lumière !

C’est ce que m’évoque, par exemple, le cas du premier policier de France actuelle, qui pendant des années a été un homme de l’ombre remarquable. Ce Préfet de la République, toujours resté à l’ombre de toute tempête, se retrouve dès les premiers jours de sa nomination ministérielle sous le feu des critiques et des projecteurs. Cela n’a rien d’anodin me direz vous. Mais telle est la sanction qui attend tous ceux qui passent de l’ombre à la lumière où le retour de bâton se fait sentir.

C’est pourquoi j’avais désiré faire cette petite note pour dire combien la lumière n’est pas si positive vis à vis de l’ombre. Mais une fois que la lumière est allumée il devient difficile pour le coup de pouvoir l’éteindre et de s’en sortir sans quelques brûlures. C’est pourquoi le choix de l’ombre me semble plus judicieux pour une certaine vision politique dans l’avenir. L’ombre restera pour certain une situation de repli mais je pense que l’on a tous une part d’elle en nous.

@romainbgb – 28 mai 2011.

L’ombre et la Lumière.(chanson de Calogero et Grand Corps Malade)

« Eté 1868, quelque part dans le Grand Ouest
Il a sauté sur son cheval pour disparaître en un geste
La porte du saloon claque encore, dehors le vent fouette la poussière
Lui il galope vers son sort sans jamais regarder derrière
Est-ce qu’il cherche ou est-ce qu’il fuit, est-il sûr ou incertain
Est-ce qu’il tente de rattraper ou d’échapper à son destin ? A quoi ressemble son avenir, une évidence ou un mystère. Il se fabrique un empire, il est fait d’ombre ou de lumière.

De l’ombre ou de la lumière Lequel des deux nous éclaire
Je marche vers le soleil
Dans les couleurs de l’hiver

De l’ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j’espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers

C’est l’hiver en 2008, quelque part à Paris
J’ai démarré la voiture pour échapper à ce temps pourri
La porte du café tremble encore, dehors la pluie fouette le bitume
A chacun sa ruée vers l’or, j’accélère à travers la brume
Puisque mon temps est limité, mes choix doivent être à la hauteur
C’est une course contre la montre ou une course contre la peur
C’est toujours la même chevauchée, on vise la lueur droit devant
Même si cette quête est insensée, je cours pour me sentir vivant

De l’ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l’hiver

De l’ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j’espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers

On court à travers les siècles, mais c’est toujours la même chevauchée
As-tu peur que la route s’achève mais cette course est insensée
As-tu mis un nom sur toutes les lèvres, les lèvres

De l’ombre ou de la lumière
Des astres qui nous éclairent
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l’hiver

De l’ombre ou de la lumière
Depuis le temps qu’on espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers

Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l’univers
 »

Amis

Chers lecteurs,

Même si ce n’est surement pas le lieu pour l’évoquer sur ce blog à vocation originel politique, je souhaitais évoquer un sujet qui me tiens à coeur : l’amitié. Une notion qui prend de la place et de son importance vis à vis des autres et au sein des rapports humains.

Le départ d’un ami n’est pas forcément quelque chose de facile à appréhender ni à gérer. Ceci d’autant plus lorsque le départ n’est pas prévu! On a beau se dire que l’amitié est quelque chose de positif, qui dure tout la vie, que rien n’arrête. Mais, quand on creuse un peu plus, on voit vite apparaître le coté obscur de la relation. De près ou de loin on est vite affecté par ce genre de problème, qu’on l’admette ou non.

Ce qui arrive aussi dans la vie, ce sont les rencontres que l’on pense pour la vie, et qui au fil du temps s’estompe petit à petit, pour devenir un souvenir au fond d’un carton. L’expérience reste amer quand on la vit, surtout lorsque l’on remarque sa présence familière, voire qui se répète. Et là c’est le drame . . . La vie n’est pas forcément celle que l’on croit ni celle que l’on voudrait qu’elle soit. On se base sur des principes fondamentaux que nos parents et ainés ont pu nous inculquer mais très vite on déchante face à la réalité des faits.

Tout commencement prend la forme heureuse de l’amitié à auquel on pense pouvoir résister toute une vie. Mais quand on y regarde de plus près, très vite la vie nous rappelle à elle. La connaissance et le savoir que l’on peut avoir vis – à – vis de l’amitié n’a plus rien à voir avec celle que l’on croyait notre au départ. C’est pour cela que l’on peut [ou l’on se doit] se remettre en question pour comprendre.

C’est pour cela que l’étude de nos contemporains doit être mise en relation avec les « Anciens » pour pouvoir déterminer le sens et l’ordre des priorités. En soit la relation amicale entre deux personnes ne coulent pas de source. Le commencement semble aller de soit mais très vite le mot fin peut apparaître s’il on n’y prend pas garde. Savoir se préserver et par là même savoir préserver la relation que l’on entretien. Tout acte que l’on pense anodin ne l’est pas forcément et pour cela le caractère de l’un ou de l’autre peut très vite blesser ou rompre une amitié.

D’où il faut toujours garder une distance dans les relations, même les plus intimes. Ceci étant dit je dois avouer que moi même je ne soit pas un bon exemple pour tout ça. C’est à ce stade là que le problème de l’amitié se pose pour moi et qu’il doit être évoqué. Car au fond le rapport amical et moi n’a jamais fonctionné ou tout du moins cela à toujours posé problème.

On l’a toujours dit, et on le sait depuis quelque temps déjà, [le fait] que les enfants sont méchants entre eux, d’autant plus dans les cours d’écoles ou les lieux publics. Ce qui dans mon cas a été vérifié dès la plus tendre enfance en devenant le vieil ours solitaire que tout le monde connait aujourd’hui. Mais peu être je devais être amener à l’être, aller savoir . . . Là haut ce qu’il a pu être décidé pour moi? Une chose est sur c’est que mes chers camarades de cours n’avaient aucunes pitiés et d’aucuns scrupules à l’égard des autres et du mien en particulier. Ceci en toutes les circonstances que ce soit.

C’est peut être pour cela que j’ai toujours envié ma soeur jumelle et ses amies sur l’attitude que les autres enfants avaient à leurs égards.

Au fond l’amitié comporte certaine zone d’ombre que l’on ne sait pas toujours éclaircir de prime abord. Mais parfois on ne peut même pas l’éclaircir tellement le brouillard en lui même est présent. C’est contre toute attente que ce dernier apparait sans que l’on ait pu prêter attention ni crier gare ou pouvoir dire quoi que ce soit. Toute la notion du danger réside là en ce sens où il faut acquérir son propre savoir et son expérience afin de pouvoir réaliser son chemin de l’amitié ensemble.

La théorie de l’amitié commence là, le respect de l’autre du coup également. Le respect des autres est la notion clé du partage et de l’amitié. Le respect que l’on a de soi et des autres est primordial par la suite pour entreprendre un début d’amitié. Ce qui a toujours été difficile pour moi, voire insurmontable dans certains cas. Ceci dans le sens où j’ai toujours tout donné, tout de suite, voire trop vite ! Peut-être ceci est le commencement des défauts majeurs qui font que ma vie ne soit pas si rose et que tant de problème en découle aujourd’hui ? Que tout ceci fasse de moi l’homme aigris, morose, triste et solitaire que tout le monde connait?

La notion de l’amitié n’est pas toujours celle que l’on croit, ni celle que l’on attend ! En ce sens la perte de mémoire, des choses et des connaissances n’arrangent en rien nos petites histoires d’amitiés. Bien au contraire très vite la main mise et le contrôle de l’autre peut s’avérer néfaste pour la relation amicale que deux personnes souhaitent entretenir l’une et l’autre. C’est pour cela que des efforts doivent être fournis des deux côtés sinon très vite la fin de l’amitié prend tout le monde de court.

Ce qui me permet de partager avec vous ce texte de Montaigne ; Sur l’amour et l’amitié

[ « En la vraye amitié, de laquelle je suis expert, je me donne à mon amy, plus que je ne le tyre à moy. Je n’aime pas seulement mieuix luy faire bien, que s’il m’en faisoit ; mais encores, qu’il s’en fasse qu’à moy : il m’en faict lors le plus, quand il s’en faict : et si l’absence luy est ou plaisante ou utile, elle n’est bien plus doulce que sa présence ; et ce n’est pas proprement absence, quand il y a moyen de s’entr’advertir. »]

[« Au demeurant, ce que nous appellons ordinairement amis et amitiez, ce ne sont qu’accointances et familiaritez nouees par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos ames s’entretiennent. En l’amitié de quoy je parle, elles se meslent et confondent l’une l’autre d’un meslange si universel, qu’elles effacent et ne retrouvent plus la cousture qui les a joinctes. »]

Donner tout à un ami semblait une évidence pour moi, voir même la base mais pas dans le sens évoquer par Montaigne dans son essai « Amour / Amitié ». C’est donc sur cette relation qu’il faudra s’attarder pour essayer de comprendre ce que peut signifier vraiment la notion de l’amitié chez l’Homme et l’humanité en générale.

On a pas tous les mêmes attentes sur l’amitié et sur les rapports humains, ce qui oppose nombre de personnes, couples, familles, tribus sur ce genre de liens sociaux. L’être humain en général ressent un élan d’égoisme sur certain point ce qui dans un sens ne permet pas un lien social. Mais quand on regarde ça de plus près la vie reprend le dessus et les liens sociaux (tel que l’amitié) également.

On a pas toujours le bon mot, ou la bonne action, lors de l’entreprise que l’on veut mettre en place. Tout les choix que l’on fait sont fait pour être assumer. Bien ou mal, mais ils doivent l’être. Souvent des regrets peuvent apparaître en contre-partie de cette joie qui peut être notre au début de l’expérience. Chose dont il faut tenter d’analyser les prémices pour comprendre comment d’un bien on peut arriver à un mal, ou vice versa?

La nature des relations humaines est quelque chose de pas toujours facile à comprendre, et surtout à analyser. J’en suis témoin dans la vie de tout les jours, et mon caractère bien particulier me le rappel allègrement. Mais est-ce pour autant que l’on doit tout laisser tomber, s’écraser, laisser parler les gens contre soi? Je ne pense pas que ce soit la bonne méthode à employer. Pour autant devons-nous être le plus fort, et contre vents et marrés, jouer le rôle du maître sur son dominion? Je ne crois pas! Et c’est bien là le problème : tout ce complique à partir de là! Dominant ou dominé, se laisser faire ou pas, toutes ces possibilités qui s’offrent à nous et dont on ne connait jamais la réponse à y apporter !

Certains vous diront que la patience et le pardon doivent être les maîtres-mots de la relation humaine s’il on veut obtenir quelque chose de viable. Mais ceci n’est pas chose simple pour tout le monde à concevoir. Il faut ainsi comprendre la perplexité de la relation humaine et son rapport avec les autres en particulier. Nul homme ne peut prétendre avoir la science infuse et pour cause nous sommes tous au même niveau quand on y repense un peu. Le tout est de savoir quelle décision prendre face à cela et par-dessus tout la confiance en soi demeure l’élément primordial avant tout autre chose {action} à mettre en oeuvre. Il faut donc tout donner face à soi-même et aux autres pour éviter ainsi de se retrouver dans une situation où l’on ne peut plus rien faire et où l’on se sent coincé {prisonnier}.

La position de l’amitié quand on y pense n’est pas facile et très vite une complicité peut naitre. Voilà tout la complexité qui peut en découler et qui ne laisse pas forcément indemne. Va, vis, deviens, ne te pose jamais de question ! Ne revient jamais en arrière ! Le passé reste à sa place, le présent continue son chemin vers le futur.

@romainbgb – Paris le 22 mai 2011

L’heure de vérité

En cette semaine de commémoration et de tempête médiatique sur tous les fronts, je trouve juste cher lecteur, de revenir un peu sur quelque aspect important de ces trente dernières années politiques en France. Même si une date, parmi tant d’autres, a retenu l’actualité de la semaine, ce n’est pas pour autant que les autres sont à négliger.

Evidement comment ne pas évoquer la semaine écoulée, sans évoquer la journée du 10 mai. Certains se voient ramener trente ans en arrière, lors de la transition politique droite – gauche française. Mais pour ma part elle me ramène aussi dix années en arrière lors du septennat de Jacques Chirac. Ce que nous verrons par la suite dans cette note.

Commençons donc par le commencement, avec dimanche dernier, le 08 mai, la commémoration de la Victoire de 1945, mettant fin à la Seconde guerre mondiale. Il me paraît évident de rentrer dans la problématique du devoir de mémoire. C’est donc à travers lui que l’on ne doit pas oublier ces hommes et ces femmes qui ont fait de ce pays, celui de la liberté. Ceci permettant de rappeler à nos mémoires, ceux qui ont fait la France ! Sans son appel du 18 juin 1940, depuis les studios de la BBC, le Général De Gaulle, n’aurait pas le « plus illustre de tout les français », une décennie plus tard quand il fut rappelé par René Coty a diriger la France.

Autre moment clé, et du coup journée charnière, dans notre histoire nationale et européenne : le 09 mai. En effet c’est ce jour qui fut institué pour rappeler à nos mémoires collectives, l’Europe et de la fêter. Mais pourquoi avoir choisi ce jour allez vous me dire ? La réponse est tout aussi simple. Revenons quelques décennies en arrière, puisque ce fut le 09 mai 1950 que fut annoncée la Déclaration Schuman. Prononcée par Robert Schuman, ministre des Affaires étrangères français, dans le salon de l’Horloge du Quai d’Orsay. Cette déclaration, inspirée par Jean Monnet, propose la création d’une organisation européenne chargée de mettre en commun les productions françaises et allemandes de charbon et d’acier. Ce qui amènera à la signature, le 18 avril 1951 du traité de Paris, mettant en place la Communauté européenne du charbon et de l’acier entre six États européens.

Ce qui nous amène tout naturellement à cette journée dont tout le monde parle, celle du 10 mai. Véritable tournant dans échiquier politique français il le fut également pour le devoir du mémoire du pays.

Ce fut un tournant d’abord pour la vie politique française et de la Ve République, puisque pour la première fois depuis 1958, un président issue de l’opposition socialiste allait être élu président de la République. Tout le monde a en tête pour l’avoir, vue et revue, cette image sur un écran de minitel où la tête de François Mitterrand se dessine peu à peu. Il est 20 heures, nous sommes le 10 mai 1981. La suite, nous la connaissons, une cérémonie au Panthéon, une dépose de rose sur la tombe de Jaurès et Moulin, et quatorze années de présidence commencent !

Mais pour ma part, l’autre événement que l’on doit retenir est celui du 10 mai 2001, lorsque sous la présidence de Jacques Chirac, l’on reconnaît comme crime contre l’humanité, la traite négrière transatlantique et l’esclavage. Moment fort pour l’histoire de France et l’humanité toute entière que cette loi voté par le Parlement français, sur proposition de la députée de Guyane, Christine Taubira. L’occasion pour la France métropolitaine d’honorer le souvenir des esclaves et de commémorer l’abolition de l’esclavage. Au-delà de l’abolition, la journée devrait engager une réflexion générale sur l’ensemble de la mémoire de l’esclavage, longtemps refoulée, pour la faire entrer dans notre histoire.

Ce qui me permet, si vous le permettez, de revenir un instant sur ma conviction politique et mes choix que j’ai pu prendre depuis mon engagement militant en septembre 2006. Je me suis toujours dit qu’un petit bilan ne fait jamais de mal à personne, il est peut être temps de se l’appliquer !

Cela fait quasiment six années que je suis, comme militant, au service du parti de la majorité présidentielle. Mais plus je regarde en arrière, dans mon passé militant, plus je vois certaines choses qui me rappelle que mon engagement a évolué depuis. Car il faut se dire une chose, la personne qui m’a faite adhérer en grande partie en 2006 à l’UMP, est le Premier ministre de l’époque, Monsieur Dominique de Villepin, mais surtout le Président Chirac. La crise du Contrat Première Embauche (CPE) en avril 2006, alors que j’étais étudiant à l’Université Paris X – Nanterre, fut un électrochoc pour moi. De savoir que mon avenir risquait d’être compromis par des étudiants qui préféraient croire que le CPE n’engageait que licenciement et chômage me laissait rageur au fond de moi. Ce qui entraina ma motivation pour adhérer à l’UMP en septembre.

Aujourd’hui, de multiples événements politiques ont eu lieu, notamment une période d’élection puisque en quatre ans nous avons connu quatre années d’élections. Tout d’abord la présidentielle et législative, puis les municipales, les européennes et pour finir les régionales. J’y ai donc pris part activement à chaque fois. Ce qui a aujourd’hui me ramène a une réalité : se faire mettre sur un banc de touche. Quatre années de labeur, de présence, de tractage, de discussions, pour quoi au final ? La reconnaissance s’estompe pour l’enjeu du pouvoir ?

Mais croyez moi Madame le maire, je n’ai pas dit mon dernier mot, et soyez assurer que ce blogue continuera a être alimenté !

Votre serviteur,

@romainbgb – 12 mai 2011.

#21avril

À l’approche de la présidentielle 2012, la date du 21 avril, sonne toujours comme un certain aveu de faiblesse, surtout dans la classe politique française. En effet, coïncidence ou pas, certains évènements majeurs de la vie politique ont eut lieu un 21 avril.

Tout débute avec le 21 avril de l’an 753 avant JC, une date mémorable dans l’Histoire de l’Occident. En effet c’est ce jour là que, selon la légende, la ville de Rome fut fondée. Elle fut reprise et embellie par les écrivains Tite-Live et Virgile.

Enée, héros troyen fils d’Anchise et de Vénus se réfugia sur les bords du Tibre après la chute de sa ville. Son fils fonda la ville d’Albe la Longue, capitale du Latium. Numitor, descendant d’Ascagne et roi d’Albe, eut une fille qui devint vestale et dut faire serment de chasteté. Elle n’en donna pas moins le jour à des jumeaux : Rémus et Romulus, qu’elle dit avoir été conçus par le dieu de la guerre Mars en personne ! Un oracle ayant prédit au frère et rival de Numitor, que les jumeaux ne lui amèneraient que des malheurs, celui-ci ordonna de les tuer. L’homme chargé du meurtre se contenta de les abandonner en un lieu désert. Ils furent recueillis par une louve et survécurent grâce à ses bons soins avant d’être enfin adoptés par l’intendant des troupeaux du roi.

Devenus adultes, les deux frères chassèrent Amulius qui avait renversé Numitor. Puis, ils décidèrent de fonder une ville à l’endroit où ils avaient été sauvés par la louve, à 25 kilomètres au nord-ouest d’Albe. Pour savoir lequel règnerait sur la ville, ils demandèrent un signe aux dieux: Rémus, du haut de l’Aventin, vit six vautours, mais Romulus, du haut du Palatin, en vit, lui, douze ! Romulus traça aussitôt à la charrue le périmètre de la future cité, réputé sacré et inviolable. Mais il ne put empêcher son frère de sauter par-dessus le sillon par bravade. Romulus, alors, tua son frère jumeau… Ainsi, c’est sous le signe des dieux et de la violence que naquit la Ville éternelle, empruntant son nom à son fondateur.

L’histoire se poursuit avec le 21 avril 1944, en France cette fois-ci, avec une avancée considérable en matière politique. La notion de suffrage universel direct prend tout son sens avec le droit de vote accordée aux femmes ! Chaque homme est donc désormais égaux face à la loi et les femmes commencent leur long chemin vers l’émancipation. Mai 1968, les féministes et le droit d’avorter (pour ne citer qu’eux) apporteront aux femmes une place et un avenir dans la société française plus important que celui qu’elles avaient auparavant.

Autre tournant de la vie politique française : le 21 avril 1997. Pour mieux le comprendre il faut revenir deux ans auparavant : le 07 mai 1995. La France met fin aux quatorze ans de règne de François Mitterrand et du Parti Socialiste en élisant Jacques Chirac à la Présidence de la République française. Alain Juppé est nommé Premier ministre et des réformes sociales sont mises en place par le Gouvernement. Mais la crise se fait très vite sentir, l’hiver 1995 sera rude, les tensions montent entre syndicat, patronat et Gouvernement. « Le meilleur d’entre nous tous » se retrouve vite prit dans une spirale infernal où malgré une majorité à l’Assemblée Nationale et au Sénat, rien ne se concrétise.

C’est alors que sort de l’ombre, un homme et une fonction qui en principe sont voués à le rester. Dominique Galouzeau de Villepin, Secrétaire général de l’Elysée, prend un nouvel envol en ce mois d’avril 1997. Certains en gardent encore un mauvais souvenir, mais c’est dit on sur son avis, que le Président Chirac aurait pris sa décision du 21 avril.

Par une intervention télévisé en direct du Palais de l’Elysée, le chef de l’Etat annonce sa décision : « J’ai décidé de dissoudre l’Assemblé Nationale ». Contre toute attente, cela entrainera la chute de la majorité présidentielle, et emmènera les Socialistes au pouvoir à nouveau, avec Lionel Jospin comme Premier ministre (1997-2002).

La continuité sera là : un 21 avril peut en cacher un autre. Après cette première cohabitation Droite / Gauche, la plus longue de la Ve République, un nouvel événement va surgir avec la huitième élection présidentielle au suffrage universel direct. Le quinquennat remplaçant le septennat, les français étaient appelés aux urnes. Mais coup de tonnerre : tous les candidats de Gauche ne passent pas le Premier tour de l’élection présidentielle. Le Président Chirac se retrouve au second tour face au candidat du Front National : Jean Marie Le Pen. Nous sommes le 21 avril 2002.

Bien que toujours appuyé par la majorité parlementaire de la gauche plurielle, le gouvernement Jospin démissionna le lendemain en raison du coup de tonnerre provoqué par la présence au deuxième tour du Front national, étant remplacé par le gouvernement Jean-Pierre Raffarin, nommé par Jacques Chirac, président de la République sortant réélu.

Si je ne m’abuse, et après que l’on ait déjà tirer la sonnette d’alarme une première fois lors de la présidentielle de 2007, je crains que l’on doit la tirer à nouveau. Rien n’est joué, certes. Mais l’homme du 21 avril 1997, Dominique de Villepin n’a pas dit son dernier mot comme on a pu le voir récemment avec son « Projet pour la France ».

Mais il n’est pas le seul responsable. D’ailleurs cela se ressent encore aujourd’hui au sein du Parti Socialiste. La leçon du 21 avril 2002 a été retenu mais l’unité totale du Parti derrière un candidat unique peine à se trouver. Ce qui d’ailleurs commence aussi a titiller l’UMP, où des députés ont pris la plume dans la Presse, pour demander un primaire au sein du Parti présidentiel.

Je l’ai toujours dit et je le répète : 2012 ne se prépare pas en trois coups de crayon sur un bureau dans un ministère. Il faut rester vigilant, toujours !

À vous d’écrire la suite : Réagissez !

@romainbgb – 21 avril 2011

Les roseaux

« Quand tu penses à ta vie

tu crois être un ruisseau

mais fais tu des ronds dans l’eau ?

mais tout ça n’est que mélancolie…. »

La seule chose honnête qui puisse penser être réalisable c’est l’amitié face au monde qui nous entoure. Il faut persévérer dans ce sens afin de trouver une quelconque relation sur Terre. La vie qui coule comme un ruisseau, tout cela fait des ronds dans l’eau.

« Mais tout commence comme une vie au bord d’un ruisseau,

Tu t’agites et tu brilles,

Tu coures dans les roseaux,

Avec toutes ces pupilles

Tu fais des ronds dans l’eau.

L’ambition a des lois

L’ambition est un culte

Tu voudrais que ta voix

Domine le tumulte »

Tout passe, tout lasse, tout casse : le long chemin de la vie s’agite autour de nous !

Mais il faut espérer, croire en son chemin ; provoquer le destin, faire une idée de ce que l’on veut faire plus tard.

La vie coûte plus chère de ce que l’on croit, mais toi et moi on arrivera, parce que l’on y croit.

@romainbgb – 20 avril 2011

« Des ronds dans l’eau » – Françoise Hardy

Paroles : Pierre Barouh

Musique : Raymond Le Sénéchal

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« Tu commenças ta vie Tout au bord d’un ruisseau Tu vécus de ces bruits

Qui courent dans les roseaux Qui montent des chemins Que filtrent les taillis

Les ailes du moulin Les cloches de midi Soulignant d’un sourire

La chanson d’un oiseau Tu prenais des plaisirs A faire des ronds dans l’eau

Aujourd’hui tu ballottes Dans des eaux moins tranquilles Tu t’acharnes et tu flottes Mais l’amour, où est-il ?

L’ambition a des lois

L’ambition est un culte

Tu voudrais que ta voix

Domine le tumulte

Tu voudrais que l’on t’aime

Un peu comme un héros

Mais qui saurait quand même

Faire des ronds dans l’eau

S’il y a tous ces témoins

Que tu veux dans ton dos

Dis-toi qu’ils pourraient bien

Devant tes ronds dans l’eau

Te prendre pour l’idiot

L’idiot de ton village

Qui lui est resté

Pour faire des ronds dans l’eau

Pour faire des ronds dans l’eau »


C’est écrit !

Chers lecteurs,

Le dernier texte n’a pas eu l’effet escompté mais, malgré tout, je me permets de revenir vers vous. Il faut toujours avancer dans la vie et ne pas rester sur un échec. Ce n’est pas sur une déception que l’on doit rester, bien au contraire. Ce qui m’amène aujourd’hui à reprendre du poil de la bête et de vous livrer à nouveau une petite lecture.

L’amitié est un sentiment fort qui donne envie d’aller de l’avant et se donner à l’autre sans complexe. C’est toute cette histoire entre toi et moi par laquelle il faut construire et avancer. Mais est-ce une bonne idée ? … Ça c’est une autre question à laquelle je n’ai point la réponse. La dernière fois c’est ce que je pensais, mais, le temps faisant, il n’y eu guère d’avancer. La seule certitude que j’ai est que c’est en travaillant là-dessus qu’avec la vie l’on doit devoir aller de l’avant. Sur ce point là, une avancée majeur a eu lieu puisque l’abonné absent est toujours présent. Tout ce travail là avec lequel je luttais depuis quelque mois au fond et qui m’empêchait d’avancer a changé. Je ne dirais pas pour autant qu’un solution est été trouvé.

Maintenant la vie professionnelle reprend le dessus et me permet de moi y penser et d’entreprendre un travail sur mon avenir. C’est bien l’expérience professionnelle qui me sortira de tout ce marasme quotidien latent que le chômage persistant. La politique aussi est comme ça et permet de le comprendre, aujourd’hui encore plus. La guerre des gangs commencent à peine que déjà tout les candidats se prépare à monter au créneau, sur le ring. C’est là dessus, sur cette force, que je dois m’attarder pour comprendre ce qu’il en est réellement de tout ça. Je l’ai toujours dit et je le répète : 2012 ne se prépare pas en trois coups de crayon sur un bureau dans un ministère.

C’est le début de l’histoire qui va commencer pour nous amener petit à petit vers la campagne présidentielle de 2012.

Premier a se lancer dans la bataille, telle un poisson d’avril, au sein du Parti Socialiste : François Hollande. La course au primaire pour le PS est donc lancé ! Martine Aubry, Marie – Ségolène Royal, Benoit Hamon, Pierre Moscovici, D. S. K., Laurent Fabius, qui sera le prochain à faire son annonce ?

Autre annonce, qui après avoir renoncé en 2007, a décidé cette fois-ci, de se lancer dans la course à la présidentielle : Nicolas Hulot. Comme quoi il n’y a pas qu’au PS que les primaires vont être prometteuses cette année !

Et demain, jeudi 14 avril 2011, un autre candidat va quant à lui présenter son projet pour la France : Dominique de Villepin. Chose sur laquelle il faudra porter son attention dans l’éventualité ou sa candidature pour la présidentielle aille au bout.

Restons au rendez vous de ce grand soir en vue de la neuvième élection présidentielle au suffrage universelle direct que connait la France depuis le début de son histoire. La suite s’écrit avec vous !

Amis lecteurs : réagissez !

@romainbgb – 13 Avril 2011

La vie

Chers lecteurs, il aura fallu du temps mais me revoilà !

Lorsque j’ai entrepris la démarche d’ouvrir mon blog c’était afin d’assouvir un vieux rêve au fond de moi : celui d’écrire et de faire partager mes idées. Ce qui me permet aujourd’hui de revenir vers vous pour vous faire part de quelques pensées.

Nous voilà arrivé à avec une semaine de plus, encore une, qui avance, qui semble interminable tant par sa durée quec son temps d’action. Plus aucune envie de revivre ça et de se sentir oppressé comme je le suis depuis maintenant quelques temps. Tout ça pour des sentiments, des prises de positions et des envies. Il faut oublier, ne pas avoir peur de le faire peut-être.

Cette journée commence à me peser et je n’arrive plus à me contrôler, mais pourtant il le faudrait bien, car sans continuité tout chose disparaît ! Mais l’actualité reprend le dessus : Libye, Côte d’Ivoire, Japon, France, Europe, Monde, tout est sujet à critique. En réalisant cela on se rend compte que la vie permet de faire des choix, qui parfois peuvent permettre d’analyser mieux une solution avant de se lancer dans le vide. Toutes les décisions que l’ont a à prendre ne sont pas simple ; pour cela que la vie peut nous jouer des tours. Ceci aussi bien de manière positive comme négative. Ce qui peut se produire en relation direct avec les sentiments que l’on éprouve et ce qui peut se produire dans une ville, pour une personne, pour un moment …

Au fond de soi on a tous une image positive dans sa tête qui fait que l’on pense être le roi de la piste de dance. Mais quand on repense à tout ça, nous sommes tous égaux et pas forcément des plus modestes. D’où vient le principe, à mon sens, d’avoir un certain remerciement envers la vie que le Seigneur nous a donné, ainsi que la foi en lui et en son fils. Mais il est vraie que ce n’est point chose facile a conserver et que le chemin de la croyance chrétienne est long et semé d’embuche tout le long de notre présence sur Terre.

Ceux qui pensent être invincible, sur d’eux, et tout autre égo surdimensionné à mon sens ne font pas le poids. Il y a forcément quelque chose qui cloche ; qui fait qu’une blessure passée soit prise en compte comme vengeance sur la vie. Prendre en considération cela permet d’entrevoir mieux la société dans laquelle on évolue chaque jour et contre laquelle parfois l’on est quelque peu hésitant. Dame Nature est donc là pour nous le rappeler, surtout ces derniers temps lorsque l’on observe les évènements qui se produisent dans le monde.

Les derniers évènements qui ont pu se produire en Asie et en Océanie entre l’Australie et le Japon me rappellent à quels points l’Homme n’est rien vis à vis de Dame nature. Quand tout semble allez pour le mieux au fond la nature reprend le dessus. On se rend alors compte que le pouvoir de la nature est plus fort que l’être humain. Mais au fond quand on y réfléchit ce n’est rien d’autre que de l’inquiétude qui s’y exprime. La nature fait des siennes et l’on se rend vite compte que l’être humain n’est que poussière face à cela. La vie déroule son lot de souffrance, d’amertume, à travers lesquelles l’on doit se construire ; ceci donnant en chacun de nous notre personnalité.

La soif de l’avenir, la croyance que l’on peut avoir, mais surtout l’espoir que l’on a, doivent permettre de nous aider à avancer. Pour ma part la croyance et la religion peuvent être un certain moteur pour avancer dans la vie. La vie n’est qu’espoir et souffrance entremêlée d’un peu de bonheur. Alors c’est pour ça que l’on doit se battre et résister pour rester digne d’être ici, d’avoir sa place sur cette Terre. Mais une fois cela pris en compte il faut quand même pouvoir mettre en action certaine chose afin de comprendre pourquoi sommes-nous arrivé ici.

Une chose est arrivé à prendre le pouvoir sur la vie, une chose est tout autre quand on veut lutter contre soi et réussir sa vie contre ses propres démons. C’est là que la position de l’amitié prend forme et que se met en place amour impossible et autres péripéties. Il faut pouvoir travailler là-dessus et se remettre à vivre pour pouvoir tenir bon. Le temps des rires et des pleures a passé. Il est venu l’heure d’avancer et ne pas reculer cette fois-ci. Être en mesure de se laisser porter par le souffle nouveau. C’est comme ça qu’une rencontre, un instant, un regard, une émotion, peut tout changer pour le reste de la vie.

L’espoir que je désire avoir dans ce billet est pour tout ceux qui ont pu connaître des malheurs dans leurs vies et me rassurer moi même par la même occasion. Malgré tout il faut oublier, avancer, et ne pas se complaindre dans cette démesure qu’est celle actuelle. Ce n’est pas dit que la vie change en un instant mais si toi tu ne change pas rien ne changera pour sur. C’est pour cela qu’il faut que tu bouges. Que la vie qui s’offre à toi te donne envie d’aller de l’avant. Que la jeunesse soit en toi et te porte loin … loin … que tu puisses devenir quelqu’un !

Va, vis et deviens ! Je te l’ai toujours dit et aujourd’hui ça prend un sens nouveau et encore plus symbolique. Peut-être ais-je été l’un des rares à avoir cru en toi dès le départ, mais je sais que tu es quelqu’un de bien et que tu seras quelqu’un d’éminent dans ce pays.

L’amitié est un sentiment fort qui donne envie d’aller de l’avant et se donner à l’autre sans complexe. C’est toute cette histoire entre toi et moi que je veux ici faire état. Mais est-ce une bonne idée… Ça c’est une autre question à laquelle je n’ai point la réponse. La seule certitude que j’ai est que c’est en travaillant là-dessus qu’avec la vie l’on doit devoir aller de l’avant. Tout ce travail là avec lequel je lutte depuis quelque mois au fond m’empêche d’avancer et me fait stagner. C’est là tout le problème du moment sur lequel je dois me pencher pour arriver à une solution rapide.

Certes rien ne vaut la vie, ça je pense il faut que j’apprenne à le savoir et surtout à me le dire chaque matin au réveil.

VIVRE !

@romainbgb – 04 avril 2011