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Le mois de septembre arrive et comme chaque année, il sonne l’heure de la rentrée. Celle de nos chers chérubins d’abord, mais également en ce qui me concerne, celle politique. C’est donc au tour de Marseille, après la Rochelle pour le Parti Socialiste, d’accueillir l’UMP pour ses universités d’été ! Un coup de dynamisme aidant, et ceci depuis deux ans maintenant, le terme adéquate est celui de « campus ». La jeunesse en avant !
Me voilà, en ce premier week-end de septembre, à préparer mon petit sac d’écolier afin d’être fin prêt pour ma rentrée. En tant que petit gazouilleur sur Twitter, et blogueur, c’est tout naturellement que je mets mon téléphone portable et mon carnet de note sous la main. Le rendez-vous étant donné pour la Fédération de Paris à six heures du matin Gare de Lyon. Connaissant mon taux de sommeil, la nuit blanche se profilait à grand pas pour moi. Car me coucher à quatre heures, pour me lever à cinq heures : mieux valait pas compter là-dessus ! Ou dans ce cas là le train partirait sans moi ! Je me résolu donc à une nuit blanche pour pouvoir me rendre en bonne condition à la gare et partir pour Marseille.
« Il est cinq heures Paris s’éveille Paris s’éveille Les journaux sont imprimés Les ouvriers sont déprimés Les gens se lèvent, ils sont brimés C’est l’heure où je vais me coucher Il est cinq heures Paris se lève Il est cinq heures Je n’ai pas sommeil »
Me voilà embarqué pour la Gare de Lyon, à l’aventure, en route pour ma quatrième universités d’été de l’UMP. Une fois arrivé là-bas, la troupe de la 2eme circonscription de Paris se retrouve, afin de prendre possession des billets de train et en route pour le quai de la gare. C’est parti : trois heures trente plus tard nous voilà arrivé à bon port ! Marseille ! L’accueil sur place nous informe qu’un car viendra nous chercher pour nous emmener à notre hôtel où l’on déposera nos bagages, avant de rejoindre le Parc Chanot où le Campus a lieu.
Le premier épisode comique du séjour commence, lorsque le chauffeur du car comprend qu’il transporte des militants UMP, et nous affiche clairement sa couleur politique. Il affirme être « 100% anti Sarko » et voter Marine Le Pen ! L’ambiance dès l’arrivée est assurée ! Et cela continue tout au long du trajet, s’arrêtant en cours de route car ne connaissant pas la localisation exacte de l’hôtel et je pense que son code de la route a bien été assimilé tout le long du parcourt. Mais au moins nous sommes arrivé en un seul morceau à l’hôtel.
C’est là que le deuxième épisode comique prend place ! L’Hôtel est en réalité une auberge de jeunesse. Sur ce point je n’ai rien à redire sauf le fait de ne pas avoir été du tout prévenu. Car niveau organisation ça m’aurai permis de prendre une serviette avec moi, et d’éviter de me retrouver à m’essuyer avec le draps de lit restant sur le lit inoccupé de ma chambre. Et bien sur comme par hasard c’est sur Bibi que ça tombe, les autres ayant eu la chance d’avoir une serviette prêter par l’hôtel ! Mais bon en même temps je n’étais là-bas que pour dormir, fort heureusement, donc nous allons dire que cela fera parti du folklore du séjour !
Mais revenons à l’essentiel : Le campus ! C’est avec une chaleur de plomb que l’on arrive au Parc Chanot, où l’on nous fait gentiment patienter, le temps que l’organisation regroupe les fédérations entre elles et que nous puissions être badger pour les trois jours qui allaient suivre. Et c’est muni du précieux sésame que l’on rentre dans la danse et que l’on prend place dans la salle plénière afin que le coup d’envoi des festivités soit donné.
C’est donc comme le veut la tradition, la succession de discours de bienvenue qui vont ponctuer l’ouverture du Campus. Le Responsable Départemental Jeune des Bouches-du-Rhône ouvre le Campus. Par tradition c’est toujours le responsable jeune du département qui reçoit qui ouvre toujours les festivités ; Tour à tour, Benjamin Lancar, Président des Jeunes populaires, et Franck Allisio, Président des Jeunes actifs, vont se succéder à la tribune afin de mettre en avant le Campus version 2011 et lancer la dynamique ! Puis c’est au tour du Secrétaire Départemental, Renaud Muselier, de prendre la parole pour nous accueillir, et nous rappeler la situation locale à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, concernant nos amis du Parti Socialiste. Vient alors au tour du Sénateur-maire de Marseille, Jean Claude Gaudin, d’apporter l’apothéose finale avec son « PS qui ne sent pas la rose » . Et au tour de Jean François Copé, d’afficher son engagement et son soutien au Président de la République et lancer les tables rondes qui vont suivre.
C’est là que les vrais échanges peuvent commencer et avoir lieu. C’est à ce moment là où militant, cadre, responsable départementale, secrétaire général, ministre, se retrouve à la même échelle. Ce qui me permet donc de retrouver des militants venue des différents coins de la France et dont pour la plus part je retrouve chaque année au cours de ces universités d’été.
Les débats de fond ont été enclenché dès le début de la plénière faisant suite aux discours de bienvenue. Et le point d’orgue fut la venue et le témoignage de jeunes libyens, ivoiriens, tunisiens, syriens, sur la situation dans leurs pays et sur l’aide qu’a pu apporter la France là bas. Certes je ne cautionne aucune guerre au monde, mais quand on y pense, s’il y en a bien une qui a le droit d’exister c’est bien celle où triomphe la liberté !
Mais cette année a été aussi un point d’orgue pour moi avec mon implication sur les réseaux sociaux. Ce qui m’a permit de rencontrer « en réel » une quinzaine de personne avec qui je discutais par le biais des réseaux annexes. Ce qui a été conclue par le « Tweet Apéro » organisé sur le Campus, permettant aux apprentis-tweetos de se retrouver pour échanger. C’est là aussi où j’ai pu retrouver des journalistes et échanger un peu avec eux leurs impressions et leurs attentes du Campus cru 2011. S’en ai suivit un apéritif où nous avons pu échanger, avant de rejoindre la salle de restauration pour le diner. Suite à cela le dancefloor était assurer et l’amusement à la fête. Mais la fatigue et mon vieil âge aidant, je n’ai pas fait long feu, et me suis mis à la quête de ma navette afin de rentrer à l’hôtel me reposer avant la grosse journée du lendemain.
La nuit fut calme et c’est donc sur cette note de repos qu’avec ma déléguée jeune je me suis dit profitons d’être levé en avance pour allez prendre le petit déjeuner sur le Vieux Port de Marseille. Celui-ci étant au bout de la rue de notre hôtel, il aurait été dommage de ne pas y aller du tout du séjour. Ce qui nous a permis de recharger les batteries à bloc pour la journée et de se mettre en route vers le car nous amenant au Parc Chanot pour la reprise des débats.
La journée du samedi étant axé sur les élus, nous nous précipitons pour être à l’heure pour accueillir les élus parisiens arrivant sur le Campus. Sénatoriale arrivant à grand pas, c’est autour du Président de la fédération de Paris, Philippe Goujon (Député-maire du XVe) et du Secrétaire Départemental Jean Jacques Giannesinni, que nous accueillons Chantal Jouanno, tête de liste pour Paris.
Les débats et les rencontres ont eu lieu, la déferlante de ministre aussi avec le point d’orgue le soir et l’arrivée annoncée du Premier ministre, François Fillon pour le diner. L’heure du projet est annoncé également autour de Jean François Copé et de Bruno Le Maire qui est chargé de l’élaboration du projet de campagne du futur candidat UMP à la présidentielle de 2012. Force de proposition, les Jeunes populaires ont remis les leur à Bruno Le Maire afin que la voie de la jeunesse soit entendu.
Moment fort également à ce moment là fut l’arrivée du ministre d’Etat et ancien Premier ministre, Alain Juppé ! Celui qui fut le premier Président de l’UMP au moment de sa création et qui avait donné le lancement des Jeunes populaires, fut la véritable star du Campus. Car cela faisait déjà un certain temps qu’il n’était pas revenu sur une Université d’été de l’UMP, ce qui fut donc remarqué tant par la Presse que par ses collègues ministres présents. Pour reprendre une expression chère à une amie je dirais qu’une seule chose : « Sans Juppé on est à Poil ! ».
Le diner du samedi soir amena quant à lui ce sentiment d’unité, de famille, et de rassemblement que tout le monde attendait et dont le monde a besoin. Ce qui me laisse rêveur et me dit qu’en effet nous allons en avoir besoin pour gagner en 2012. L’attitude et l’attente de certains journalistes concernant ce qu’ils considèrent « l’unité de facade » est sans loin me rappeller (allez savoir pourquoi) la chanson de Charles Aznavour, « La Mamma » !
« Ils sont venus Ils sont tous là Dès qu’ils ont entendu ce cri Elle va mourir, la mamma Ils sont venus Ils sont tous là Même ceux du sud de l’Italie Y a même Georgio, le fils maudit Avec des présents plein les bras Tous les enfants jouent en silence Autour du lit ou sur le carreau Et leurs jeux n’ont pas d’importance C’est un peu leurs derniers cadeaux A la Mamma ».
Ce fut donc la première fois, depuis qu’il est Premier ministre, que François Fillon vient diner avec les personnes présentes sur le Campus. D’habitude arrivant directement le dimanche matin pour prononcer le discours de clôture. La table fut donc dresser, les ministres y prennent place et la fédération de Paris y prend place non loin de là. Le lancement de la soirée est donné par le tandem Lancar/Copé, et les habituel échanges de courtoisie entre fédération sont lancés.
La guerre de ceux qui n’auront plus de voie à la fin du week-end aussi ! Car comme chaque année, à force de s’égosiller à crier et à chanter, le dimanche lors du retour le trajet se fait quasi aphone pour certain.
Puis vient le tour du Premier ministre de se lancer dans l’arène pour un bain de foule et de remercier les militants pour leurs présences lors de ce Campus. Un tour est fait devant ma table ce qui me permet d’être saluer personnellement par le Premier ministre, tout ça sous l’oeil attentif des caméras scrutant les moindres gestes et faux-pas qui aurait pu être commis pendant la soirée. Le départ du Premier ministre est annoncé, et on le saura par la suite via la Presse, pour aller rendre visite avec Claude Guéant à un commissariat dans un coin sensible de la ville de Marseille.
Les festivités militantes reprennent, les discussions et les danses aussi. Tout est réuni pour passer une bonne soirée et veiller jusqu’au bout de la nuit. Enfin deux heures du matin et l’extinction des feux et le retour à l’hôtel pour tous.
Le réveil du dimanche en douceur avant de se préparer et d’aller rejoindre le Parc Chanot pour les discours de clôture.
La course commence dès notre arrivée pour pouvoir espérer trouver une place assise au plus près de la rangée officielle. Et le choix de l’unité était encore en point d’orgue puisque la Fédération de Paris (où l’éventualité d’une candidature de François Fillon pour les législatives à Paris était sur toutes les lèvres) et la Fédération de Seine-et-Marne (celle de Jean-François Copé) ont été mise à contribution ensemble pour faire l’accueil du Premier Ministre, du Gouvernement, et de l’équipe dirigeante de l’UMP. Une fois le Premier ministre et le Secrétaire général arrivé, les discours peuvent commencer autour de Renaud Muselier, Jean-Claude Gaudin, Franck Allisio et Benjamin Lancar pour prendre la parole pour remercier tout le monde et mettre les Jeunes Populaires et les militants présents en ordre de marche pour 2012. Ce qui sera également chose faite par Christian Jacob, Gérard Larcher et Bernard Accoyer venus eux aussi prononcer leurs discours.
Cette unité familiale retrouvé de l’UMP, autour de Jean-François Copé et de François Fillon a été le point d’orgue du week-end marseillais. Je dois avouer que les valeurs de la droite et du centre l’ont été aussi, et que la grande famille a pu se remettre en ordre de marche en vue de la présidentielle de 2012.
François Fillon fait appel à la jeunesse, sur qui il compte pour le symbole de l’unité et du rassemblement :
« Distinguez-vos par votre courage, votre maturité, mais aussi par votre capacité à tout repenser… Les sceptiques vous diront que vous êtes une génération perdue, car le sens de l’Histoire n’est plus écrit. Moi je pense que vous êtes une génération libre car le sens de l’Histoire doit, précisément, être conduit. »
Ce fut donc avec le discours de François Fillon et la traditionnelle Marseillaise que s’achève le cru 2011 du Campus de l’UMP. Le temps pour tout le monde de plier bagage, de prendre le métro, se rendre à Marseille – Saint Charles et s’engouffrer dans le train direction Paris. Le mot d’ordre et la campagne est lancé !
Reste plus qu’à attendre les primaires socialistes, et la décision du Président Sarkozy quant à son choix de se représenter ou non, pour se mettre en ordre de marche pour 2012.
@romainbgb – 08/09/2011