Je crois que l’on n’aura jamais assez lu ce mot que durant ce mois de mars. Cette notion, encore opaque il y a quelques semaines, prend soudain corps pour se mettre en place dans nos vies. Cet épiphénomène parti d’une ville chinoise a fini par rejoindre une grande partie du globe terrestre. On a pu assister, par la suite, au confinement de nos voisins transalpins dans l’espérance que ce soit un phénomène isolé. La réalité en est tout autre. Le virus du Covid est bien présent sur toute la surface de la Terre. Dont acte.
« Nous sommes en guerre ! » C’est dans ce cadre-là que le lundi 16 mars à vingt heures le président de la République annonce le confinement total de l’Hexagone et de l’Outre-mer dès le mardi 17 mars à midi. Le ton est donné. La France va devoir se faire à l’idée de se retrouver à l’arrêt et confinée chez elle. Restons chez nous.
Cette semaine je fête (déjà) mes onze années sur la Branche… #Putain11ans
Ce qui me permets aussi pour fêter ça, de vous partager un échange que j’ai pu avoir avec une nouvelle personnalité. En cette période agitée, je souhaitais revenir avec vous sur un livre qui a marqué la fin de l’année dernière, lors de sa parution. Il s’agit du roman fiction La Meute écrit par Thomas Bronnec, parut aux éditions Equinox – Les Arènes.
Voici l’échange que j’ai pu avoir avec l’auteur via des courriers électroniques pour entrer un peu plus dans son univers.
Souvent l’idée de changer les choses prennent le dessus sur l’envie, pour contrebalancer une certaine routine habituelle. Cela parait simple quand on veut faire évoluer certaines choses dans la vie. C’est en tout cas la réflexion que je me fais concernant mon regard vis-à-vis de mon action politique. Mon regard dessus a changé depuis plusieurs années. L’effervescence en moins. Tout est question d’équilibre ? Je le supposais.
L’écriture d’un livre sur la politique change-t-il la donne ? C’est ce qui semble, pour ma part, être le cas. Côtoyer des personnalités politiques de plus près. Ce qui donnerait une autre vision de l’adrénaline qui vous alimentait jusque-là, depuis le temps. La remise en cause perpétuelle qui permet d’en arriver à constat-là. Ce qui n’enlève en rien l’attachement et l’intérêt que l’on puisse avoir pour la chose publique. Dont acte.
Le tout est de persévérer dans la quête pour ne pas sombrer dans les travers vers lesquels la politique peut nous amener. Il convient de garder la distance nécessaire pour ne pas se laisser porter par les vicissitudes qui peuvent nous arriver. « L’enfer, c’est les autres ?![1] » C’est dans cette réflexion-là que j’ai commencé à prendre moi-même de la distance par rapport à mon regard sur la politique. Encore hier soir, je me le suis prouvé, en regardant la meute agir lors d’une soirée de lancement d’une campagne municipale. Sincère, ou non. La cour et ses courtisans sont toujours là. La flatterie hypocrite avec. « Bon appétit, messieurs ![2] »
Ce qui me ramène à mon écriture sur mon blogue. Là, aussi, ces derniers temps sont rudes. A croire que l’interview politique intéresse moins les intéressés. C’est un peu l’amer constat que je dois me résoudre de faire. La politesse n’est-elle plus de mise ? Je me suis toujours imposer d’accorder une validation de relecture aux personnes interviewées. Serait-ce moi qui arrive au bout de l’exercice et ne sait guère plus comment gérer la chose ?
Une chose est sûre, c’est que le blogue commence à coincer comme cela. Je reste auprès de vous, ne vous inquiétez pas. Peut-être est-ce venu le temps de trouver un nouveau format et des nouvelles façons de procéder dorénavant ? Je n’aurai guère de réponse à vous apporter. La certitude que cela doit se faire autrement. Une fois de plus.
L’écriture de billet parait alors comme la solution la plus louable. L’écriture semble la solution face à ces vastes hésitations négatives que je peux recevoir actuellement. Ce qui me revient toujours en tête, avec ces beaux mots de Jorge Semprùn sur l’écriture et la vie. Cette force que peut avoir l’écriture sur la vie m’a toujours fasciné.
Ce qui m’amène à partager avec vous en guise de conclusion, cet extrait du De principatibus de Niccolò Machiavelli :
« [11] Mais comme on ne peut les avoir ni les observer entièrement, car les conditions humaines ne le permettent pas, il lui est nécessaire d’être assez prudent pour savoir fuir l’infamie de celles qui le lui ôtent pas, pour savoir s’en garder, si cela lui est possible ; mais si c’est impossible, il peut s’y laisser aller, avec moins d’égard.[3] »
@romainbgb – 22/XI/2019
[1] Tiré de la pièce Huis Clos (1943) de Jean-Paul Sartre (conclusion de la pièce).
[2] Tiré de la pièce Ruy Blas (1838) de Victor Hugo (Acte III Scènes 2).
Donner du temps au temps… Et encore ?! … Je ne sais toujours pas si cela sera assez. Il faut l’avouer, lorsque la nouvelle m’arrive, ce jeudi 26 septembre à midi, je suis resté figé ! Un véritable coup de massue vient de me tomber sur la tête ! Le président Chirac nous a quitté ! Il faut que la chose fasse son bout de chemin, entre deux neurones, dans mon cerveau pour le comprendre. La réalité refait surface : une vague de SMS et de messages sur La Branche me parviennent pour me transmettre des condoléances et me confirmer ce que je redoutais : le président Chirac est bien mort !
La voix de la Martinique – Un portrait intime autour de « l’expression la plus aboutie de la démocratie ».
Chers lecteurs,
J’ai comme l’impression que mes rencontres et mes portraits vous inspirent de plus en plus. Je continue sur ma lancée au travers de nouveau partage avec vous. Comme vous avez pu le remarquer depuis quelques rencontres, j’élargis mon panel pour vous offrir une plus grande diversité thématique. Je me lance dans cette nouvelle série pour mon blogue.
Il y a des rencontres qui sont dues au fruit du hasard de la vie. Celle que je tiens à partager avec vous en fait parti. Au cours d’un dîner j’ai eu la chance de rencontrer une grande journaliste, chanteuse, écrivaine à l’accent chantant de la Martinique. J’ai ainsi tenté ma chance et avec beaucoup de simplicité, Marijosé Alie a accepté ma proposition d’interview pour que je retrace son parcours de vie avec vous. Journaliste de formation, chanteuse, écrivaine. Une vraie touche-à-tout venue de la Caraïbe.
Le parfait exemple pour continuer ma série de portrait. Voici l’issue de la rencontre à son domicile parisien le mercredi 12 juin 2019. Un vrai moment sincère de partage et de confidences intimes.
Entre photographie et philosophie : un chroniqueur d’aujourd’hui.
Chers lecteurs,
Dans la continuité de mes entretiens culturels, je vous propose un nouvel invité littéraire. Habitué matinal des ondes radiophoniques, je vous fait part d’une rencontre qui me tenais à cœur. Cet aspect littéraire, qu’un écrivain puisse tronquer sa plume pour sa voix, m’intriguait. J’ai percé le mystère en la personne d’Aurélien Bellanger.
Chroniqueur matinal qui apporte sa conclusion sur les ondes de France Culture, je me suis décidé de partir à sa rencontre. Me voilà récompensé, je le partage avec vous la discussion téléphonique que l’on a eue le mercredi 22 mai 2019.
Les Photographes et le Président – crédit photo : Sébastien Calvet – Droits Réservés
Ne jamais rester dans des cases. L’ouverture d’esprit passe par là.
Je me suis donc rendu hier soir, à l’invitation de l’Instantané Politique, au Forum des Images, pour une rencontre autour de photographes de Presse et d’un ancien président de la République : M. François Hollande. Les gens qui me connaissent savent ce que politiquement je puisse en penser de ce personnage politique ; mon objectif était tout autre : découvrir l’Homme derrière le masque. Je n’en fus pas déçu !
Il y a des familles où la fibre littéraire est plus présente que d’autres. Après avoir découvert le grand frère chanteur, place au petit frère auteur. Dans un esprit de rencontre et de partage, je me suis lancé, à l’aide d’un gazouillis sur la branche, dans une demande d’interview avec le néo-auteur. Me voilà récompensé sur le chemin de la rencontre et de l’écriture pour le partager avec vous sur mon blogue.
Véritable maturité dans l’écriture et dans la pensée, dans la lignée d’un Romain Gary ou d’un Joseph Kessel, Edouard Bureau, 26 ans, nous emmène en Afrique avec son premier roman : Le Lion sans crinière, paru en janvier aux éditions Sable Polaire.
Magie de l’instant, je vous partage la discussion que j’ai eue avec lui, le lundi 29 avril 2019, dans un café parisien.
Me revoilà sur le chemin de la rencontre et de l’écriture.
Je vous fais part d’un entretien que j’ai eu avec Frédéric Vallois, le jeudi 17 janvier 2019, dans un café parisien.
Gazouilleurs, vous voilà récompensé avec cet échange nourri avec le directeur de la communication interne et éditoriale d’un grand groupe de médias : VIVENDI.
Histoire de garder ma trame éditoriale, je vous propose de découvrir le parcours de communicant, qui est passé aussi bien par le secteur public que privé. Un vrai apprentissage et une expérience de vie pour comprendre le parcours qui est le sien.
Voici pour vous l’échange que j’ai pu avoir avec lui.
« Dix ans à l’aube, à l’heure où blanchit la campagne … »
Cette date promise m’est toujours parut si proche, mais dans le même temps, si lointain… Ce café, prit en toute quiétude durant cette hiver 2009 me semble déjà si loin. Et pourtant ! … La pluie avait donné rendez-vous aux températures glaciales de l’Hiver. Rien ne semblait pouvoir réchauffer l’atmosphère ambiant. Contre toute attente, le thé qui me fut servi eut son effet escompté ! Une amitié pointa le bout de son nez. La marée passe. Dix années s’achèvent avec ; Notre chemin commun prend son sens.