Dos au mur

Je me lance dans un nouvel exercice littéraire sur mon blogue : la fiche de lecture. Une fois n’est pas coutume, j’ai souhaité partager avec vous une lecture d’un roman qui m’a particulièrement touché dans ces temps qui courent. Bonne lecture à vous !

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« Dos au mur » de Nicolas Rey, publié le 15-03-2018, Au Diable Vauvert. © Romain BGB –

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Le Jour à Ouanalao

Parfois il faut savoir prendre de la distance face à soi-même ; C’est un peu ce qui se passe en étant assis autour de cette table, sur cette terrasse, dans les hauteurs d’un caillou des Antilles françaises. L’ile de Saint-Barthélemy semble être le cadre idéal pour une pause hivernale. Avec la décennie qui vient de s’écouler, ce n’est pas de refus. Un nouvel horizon, au rythme des vagues qui cognent contre les rochers. Cette Baie de Marigot, dominant une partie de l’ile, est propice à la méditation et à l’écriture. Les voiliers qui se dessinent au loin autour de l’île Tortue, semblent être digne d’un tableau de grand maître. Totuga en vue. Jack Sparow semble pouvoir surgir à tout moment…!

Revenons à la réalité !

Il y a des voyages et des destinations plus simples d’accès. Le cyclone Irma a encore laissé des séquelles sur cette partie française des Antilles. Ça se mérite d’arriver ici ! Après une tentative avorté par Saint-Martin, cap sur la Guadeloupe. Neuf heures de vol après, le papillon apparaît à Point-à-Pitre. Passage obligé depuis l’île caillou, Point-à-Pitre reste la destination la plus simple pour relier les deux îles depuis la Métropole. Le passage du cyclone Irma ayant anéanti l’aéroport de Saint-Martin. Le temps de prendre un avion petit porteur et nous revoilà parti pour une heure de vol en direction de l’aéroport de Saint-Jean. Comme un oiseau qui se pose sur la mer, l’arrivée à Saint-Barthélemy se fait tout en douceur, entre la montagne et la mer. Ouf !

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Vue aérienne de l’île de Saint-Barthélemy – © Romain BGB – droits réservés

 

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Esprit CHARLIE

Un début d’année sur la piste du 100 mètres et très vite l’on arrive à une triste date. Ce moment. Ces noms. Ce journal. Cet hypercacher. Ces tragédies ! Plus rien ne pourra être comme avant après ces journées de janvier 2015. Un sentiment d’unité et de ferveur populaire, réédité dans le malheur, une fois de plus, dix mois plus tard. L’Esprit CHARLIE a soufflé sa vague et enrayé son rayon de soleil.

Esprit es-tu toujours là ?!

#JeSuisCharlie #CharlieHebdo
#JeSuisCharlie #CharlieHebdo

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Bilan 2017

Cette année 2017 restera comme une sorte de cliché et de rapport à la vie. Pour sur, je ne pourrai pas l’oublier. Aux vues des évènements qui s’y sont produit, il parait évident que le bilan ne soit pas si simple à aborder. Pour autant, une belle expérience de vie familiale a vue le jour. Ce qui nous permet de se souvenir de ces beaux moments au lieu des autres. En cela, la disparition de mon grand-père paternel ne doit pas effacer tout le reste et nous empêcher d’avancer.

Le chemin de la vie continue. C’est là où réside toute la difficulté de savoir [pouvoir] continuer sa route. Ce qui nous donne la force et la volonté de continuer à agir pour le bien des autres. Toute expérience de vie est bonne à prendre ! C’est ainsi que j’ai pu (dans un certain contexte) retrouver une face inconnue du patriarche familial. Il n’est jamais simple de nouer des rapports, qui plus est familials, surtout quand une certaine distance est déjà bien présente. C’est cette expérience de vie qui restera, à mon sens, celle qui marquera 2017.

Cette phase de rencontre et d’analyse de soi-même face aux autres. Ce n’est guère évident à mettre en œuvre et à décider. Une belle discussion prend forme en cette après-midi de septembre, dans cette chambre au bord du Lac Léman. Ce moment où tu ne te doutes pas que ce sera la dernière… L’émotion prend encore plus sa place !

Souvenirs, souvenirs !

Une belle époque qui se conclue en une matinée, plongé dans un profond sommeil. Une bonne fin de vie pour quelqu’un qui a pu, su, en profiter. No regrets !

Retiens la nuit !

A croire que mes insomnies m’accompagnent toujours et en tout temps. En particulier dans cette nuit de septembre où tout finit par basculer en un souffle de vie. Serait-ce là le sentiment de mélancolie heureuse qui prendrait forme ?! Se rendre compte que l’on est heureux. Partir dans un dernier soupir ; le sourire aux lèvres.

Mais cette année reste celle du chevauchement entre deux mondes qui se croisent et s’entrechoquent entre eux. Tout ceci tant au niveau mondial, qu’à celui plus personnel et privé. 2018 sera donc une année de transition et une forme de charnière pour écrire la suite. A nous de mettre tout en œuvre afin de trouver le bon angle dans tout ça. Pas si simple de savoir faire tout ça.

De quoi vous souhaitez tous mes vœux pour cette nouvelle année qui arrive. Pour vous bien sur, mais également pour tous vos proches et ceux qui vous sont chers.

Que 2018 puisse vous apportez toutes les bonnes ondes positives pour ce monde qui vous entoure et dont on aura bien besoin, de New-York à Tokyo.

Qui vivra, verra !

Buon anno !

@romainbgb – 30/XII/17

Jean d’O

Jean, Bruno, Wladimir, François de Paule Lefèvre d’Ormesson, dit Jean d’Ormesson (16 juin 1925 – 5 décembre 2017).

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Jean d’Ormesson – Droits Réservés – © AFP

Un réveil qui ne ressemble à aucun autre. Ou quand tout d’un coup, dans une phase de demi-sommeil, un coup de téléphone te sort du lit de premier matin. En voulant me fixer un rendez-vous, on m’annonce, de manière anodine entre deux sujets, la mort du génie français. Le temps que la caféine fasse son effet, et que la lecture de la dépêche AFP apparaisse sur mon écran, Jean d’O n’est plus.

Ce billet n’est pas là pour faire son éloge funèbre, mais juste un simple hommage du petit écrivain que je suis au grand monument de la littérature française.

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Maître François GIBAULT

Le Monsieur du VIIeme arrondissement.

Chers lecteurs,

Me revoilà sur le chemin de la rencontre et de l’écriture. Je vous fais part d’un entretien que j’ai eu avec Maitre François GIBAULT le samedi 21 octobre 2017, chez lui, rue Monsieur en plein cœur du VIIème arrondissement parisien. Véritable seigneur, avec un destin hors-norme, j’ai cru bon de dresser avec lui un portrait-retour en arrière de sa vie. Poumon de l’arrondissement, la rue Monsieur jouxte le Conseil Régionale d’Île-de-France et le seul cinéma de l’arrondissement, La Pagode. Il se trouve que le grand-père de Maitre Gibault était le propriétaire de cet ensemble immobilier. C’est donc dans l’immeuble où il est né, et où il vit toujours, que François Gibault m’a reçu.

Voici pour vous l’échange que j’ai pu avoir avec lui.

* * *

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Se (Re) Construire

Les quinze derniers jours qui viennent de s’écrouler ont eu un drôle d’impact sur moi. Un vieillissement soudain semble avoir pris possession de moi et de mon cerveau. Mais à la fois un renouveau semble lui aussi arriver au sein de mon inconscient. Ce moment qui me renvoie, bêtement, vers mes cours de philosophie de Terminale.

Je m’étais, plus jeune, posé la question de la mort et du regard, de l’attitude, à adopter face à cette dernière. C’est là que l’on voit que l’on n’est jamais tout à fait préparé face à la mort. Elle a beau vous prévenir au coin de la rue avec ses feux de détresse, que l’on ne n’y prend pas garde quand ça nous tombe dessus ! Peut-être, mais surtout, lorsqu’il s’agit du décès de l’un de nos proches. C’est là que tout prend, finalement, tout son sens. La couche protectrice s’estompe peu à peu. Seul face à soi-même. À nous de faire le deuil.

Le temps de l’À Dieu ! …

Le silence prend une place non négligeable dans ce moment de solitude [extrême ?]. A nous de savoir dialoguer avec ! Un grand moment avec soi-même ne peut qu’être bénéfique pour la suite de la vie. Les discours et les silences : le paradis perdu ?!

« Je me suis enfui, ô sorcières, ô misère, ô haine, c’est à vous que mon trésor a été confié. »

Une saison en Enfer ; Arthur Rimbaud

Ne serait-ce pas là, avec Arthur Rimbaud, le moment du regret, identifié comme une innocence perdue ? Serait-ce à dire que cette innocence se fait encore sentir et empêche le maudit de se perdre sans retour ? On se rend compte que sitôt son âme profanée, Rimbaud souffre, devient méchant, comme celui qui a tout perdu. À l’heure, sitôt venue, du règlement de compte, lorsqu’il fait l’inventaire de ses pertes capitales et de ses profits spirituels, c’est à son trésor moral perdu que Rimbaud pense tout d’abord. Doit-on en faire autant ?!

Par le passé j’ai déjà eu le cas de figure d’être confronté face à la mort. Ce n’est jamais une place facile ni enviable. Pour autant, jamais je ne me suis trouvé aussi perdu ! Peut-être cela est-il dû à la complexité de mes rapports entretenus avec la personne défunte ? Il faut se trouver la force d’avancer et de savoir, pouvoir, aller de l’avant. Reculer et/ou stagner n’est guère conseiller dans un tel contexte !

Personne ne peut savoir, au plus profond de soi, quel sentiment peut animer un être (aussi cher qu’il soit).

Je le réalise encore plus en lisant les mémoires de Chateaubriand.

Il doit être conscient que chaque moment de vie, si particulier soit-il, n’appartient qu’à nous-même. Inutile d’aller chercher ailleurs. Il n’y a que nous-même pour savoir où peut (doit ?) se trouver la vérité. Ce qui n’est guère un travail facile, je vous l’accorde ! Doit-on pour autant tout envoyer valser en baissant les bras ?! Je ne le crois pas ! …

« Sois un homme, mon fils ! »

@romainbgb – le 05/10/17

G.G.B.

Il n’est pas toujours simple de prendre le large face aux évènements de la vie. On pense toujours être invincible, mais la réalité, le plus souvent, semble être tout autre. C’est pourquoi, il peut être utile de prendre le large, de la distance, face à tout ça. Nul n’est capable de pouvoir rivaliser face aux aléas que nous offre la vie. La force de l’homme peut intervenir dans ces cas là et paraître bien plus présente que l’on croit.

Guy, Georges, Paul, Lucien.

Quoi de mieux pour un homme dans sa quatre-vingt quatorzième année que de trouver le repos éternel dans son sommeil, dans sa maison. Une satisfaction du moment achevé pour lui, et tout ceux qui restent. C’est ainsi que mardi matin tu as choisi de tirer ta dernière révérence, cher grand-père, en concluant ainsi ta vie.

Tout n’a pas toujours été très rose pour toi, dès le commencement de ta vie. Pour autant tu as su, avec volonté et courage, en tirer parti. Tout ceci permettant d’arriver à exercer les hautes fonctions et mener ta vie comme tu l’entendais ! La famille n’aura jamais été une chose que tu savais appréhender, bien que cette dernière, à sa façon, essayait de te rendre l’amour.

… Savoir aimer …

L’amour n’est jamais un sentiment facile à exprimer. Ce phénomène nous avons pu mainte fois l’observer avec toi, cher grand-père. Le grand timide qui est en toi, n’a jamais su (voulu ?) laisser rentrer quelque sentiment qui soit. Mais également, voulu laisser rentrer quiconque dans ton intimité. Une certaine peur d’exposer les fragilités de la vie aux autres, qui feront que toute ta vie durant, la communication familiale sera houleuse.

Certes tu n’auras peut-être pas su nous aimer, dans le sens noble du terme. Mais je reste persuadé d’une chose : au fond de toi, une petite lueur d’amour battait. Mais bien évidemment, avec ta carapace de commandeur, nul ne devait le savoir. À nous, ta famille, de savoir le reconnaître afin de pouvoir t’accompagner sereinement dans ton dernier voyage.

Puisses-tu ainsi retrouver le chemin de la paix et de l’amour en retrouvant les êtres chers qui ont marqué ta vie sur Terre. Que cet amour dont tu as pu, peut-être, manquer, soit le réconfort éternel. Ce dernier chemin de vie n’appartient qu’à toi.

Vouloir c’est pouvoir.

@romainbgb – 24/09/17

#Dis33

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#Dis33 – © Romain BGB/31-07-2017/

Tout feu tout flamme.

L’été a connu ses pointes de chaleurs et ses incendies (au propre comme au figuré). Certains vaillants chevaliers ont su les éteindre, comme d’autres les rallumer. C’est dans cet esprit là que l’on devrait veiller au bon déroulement de notre société, au lieu de continuer à alimenter de vieilles querelles inutiles ! Respect et humilité.

Les inséparables Veil sur nous !

Je compte bien évidemment rendre ici hommage à un couple qui a participé à l’écriture de l’histoire du XXème siècle, tant en France qu’en Europe : Simone et Antoine. Ce point d’orgues s’étant achevé en cette matinée du 5 juillet dernier dans la Cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides. La Patrie reconnaissante. Le président de la République ayant décidé de réunir pour l’éternité ce couple sous la coupole du Panthéon. Immortels!

Renaissance.

Bien loin de toutes ces turpitudes et en prenant un peu de hauteur, me voilà parti pour une quinzaine de jours dans la Presqu’île de Quiberon pour une cure de thalassothérapie à l’invitation de mes grands-parents. Mon hypothyroïdie étant toujours bien réveillée, le bon air iodé s’appelait à moi. Du 16 au 30 juillet me voilà parti à la conquête bretonne !

Un peu de moi.

Ces quelques lignes me permettent ainsi de remercier les équipes du Sofitel Thalassa & Diététique de Quiberon. A travers eux, le séjour n’a pu qu’être qu’agréable et tranquille. Au soin de ballade sur le littoral, de gymnastique aquatique, de jets marins, d’applications de boues et d’algues, le corps a pu être régénéré dans son intégralité. Les douze jours de cure étant récompensés : six kilos en moins sur la balance !

Un peu de nous.

Le chemin vers soi reste toujours rempli d’obstacles et de péripéties. A mon tour de trouver le bon guide et le bon accueil pour persévérer et trouver la route vers moi. Cet âge fort dans la chrétienté que je viens d’accomplir demeure un élément de continuité et de bilan essentiel pour poursuivre mon chemin.

La bonne volonté et la grande écoute doivent s’allier pour faire une unité dans la progression de mes actions. Le travail et la persévérance finissant toujours par payer. Mon grand-père a toujours tendance a me rappeler : « vouloir c’est pouvoir ! »

Une nouvelle année qui commence sur les chapeaux de roues. Dans cette perspective d’évolution et de changement, je dois me résoudre à tracer une fois de plus une voie. La mienne. L’écriture et la réflexion ne faisant pas tous ; Le don de soi, ça va bien un moment, mais ça ne paye pas tout. La vie sociale et le monde du travail restent deux mondes sauvages que l’on doit réussir à dompter.

Une belle année a pu arriver avec l’éclosion d’un beau projet l’an passé. Que cette année puisse à son tour amener son lot de bonheur et de surprise. La persévérance finira donc bien un jour par payer. Que cette année soit donc celle de la sérénité.

@romainbgb – 05/08/17

Le jour nouveau

En ce dimanche 7 mai 2017, les Français étaient appelé aux urnes pour élire leur nouveau chef d’Etat. Après le premier tour, qui eut lieu le 23 avril dernier, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont retrouvé en ballotage pour un second tour. Ce qui a donné lieu à deux semaines intenses de campagne, avec en point d’orgue le débat radio-télévisé qui eu lieu le 3 mai.

Hormis ces deux camps qui s’opposent, la France se retrouve alors divisée, plus que jamais. Les peuples de gauche et de droite se trouvent dans une incertitude, privés de leurs candidats. Les électeurs « insoumis » de Jean-Luc Mélenchon et leurs sept millions de voix, veulent peser dans la balance du mécontentement. Ce qui annonce dès le départ le prédicat d’une incertitude totale concernant le score que pourrait obtenir les bulletins blancs et nuls. A cela s’ajoute celui du taux de l’abstention, le baromètre de l’opinion.

Tout le monde est en haleine, aux vues de ces prérogatives, dans un suspens (plus ou moins) totale, pour être devant son poste de télévision à vingt-heures en ce dimanche 7 mai. La découverte du visage du nouveau président de la République se faisant à ce moment-là !

#Chirac4ever. Une pensée pour le Président Chirac en ce jour où vingt-deux ans plutôt il franchit à son tour les portes du Palais de l’Elysée en devant le cinquième Président de la Cinquième République.

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©Romain BGB – 22 ans <3 <3 <3 #Chirac4ever #Chirac2017

Vingt millions sept cent cinquante-trois mille sept cent quatre-vingt-dix-huit. Un score sans appel. C’est par ce chiffre, en nombre de voix obtenues, qu’Emmanuel Macron est élu Président de la République française. Marine Le Pen récolte quant à elle dix millions six cent quarante-quatre mille cent dix-huit voix.

Ce qui porte une abstention à 25,44% des électeurs inscrits soit plus de douze millions cent mille personnes qui ont boudé le chemin des bureaux de vote. A cela s’ajoute plus de trois millions de personnes qui ont mis un bulletin blanc dans l’urne et un peu plus d’un million qui ont quant à eux mis un bulletin nul.

Pourcentage des inscrits. Un petit rappel me vient alors à l’esprit en observant le tableau fournit par le ministère de l’Intérieur. Regarder le chiffre / pourcentage des résultats du second tour de la présidentielle en terme d’électeurs inscrits. Lorsqu’en 2002, Jacques Chirac en ballotage face à Jean-Marie Le Pen, obtient un vote de la part de 62% des électeurs inscrits. En 2017, face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron n’obtient que … 43,63% des votes de la part des électeurs inscrits …

En France, c’est le nombre des suffrages exprimés qui valident l’élection du nouveau Chef de l’Etat. Avec 66,10% contre 33,90% des suffrages exprimés, Emmanuel Macron devient donc le 25eme Président de la République Française.

François Hollande a tout naturellement convié le président élu à participer aux cérémonies commémoratives du 8 mai 1945. C’est dans une attitude filiale et bienveillante que le Chef des Armées a accueilli son ancien ministre sur la Place de l’Etoile pour présider ensemble la cérémonie. A cette issue, la nouvelle a été confirmée : la cérémonie de passation de pouvoir aura lieu le dimanche 14 mai 2017. La continuité de l’Etat doit se faire vite.

Dans cinq semaines, la France est de nouveau appelé aux urnes ; cette fois-ci pour élire les députés qui composeront la nouvelle Assemblée nationale. D’ici-là, le lundi 15 ou le mardi 16 mai 2017, le nom d’un(e) nouveau Premier ministre sera dévoilé et aura en charge de conduire la nouvelle majorité présidentielle aux législatives. Une tâche rude pour le néo-président s’annonce, issue d’un mouvement ne comptant (pas encore) aucun élu. Le résultat issu de ces législatives sera scruté à la lettre et permettra ainsi au nouveau Président d’avoir (ou non) une réelle légitimité.

En ce jour de commémoration du 8 mai 1945, je me permets de conclure auprès de vous ce billet avec une pensée pour un Compagnon de la Libération, qui aurait eu 103 ans aujourd’hui : Monsieur Roman Kacew, dit Romain Gary.

« Le patriotisme, c’est aimer les siens ;

Le nationalisme, c’est détester les autres ! »

Bon retour au Château, Monsieur le Président !

@romainbgb – 8/05/2017