LXV°

LXV° esecutivo della Repubblica italiana

Que de péripéties ! … Il faut dire que depuis les élections du 4 mars dernier, la péninsule transalpine a été victime de quasiment trois mois de léthargie totale, la plongeant dans une incertitude gouvernementale totale. Le Chef du gouvernement Paolo Gentiloni a géré les affaires courantes pendant cette période, le temps que le Chef de l’Etat, Sergio Mattarella, puisse nommer son successeur au Palazzo Chigi.

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La politique de combat

Cher lecteur,

Dans la lignée de mes interviews politiques, je vous prie de bien vouloir découvrir l’entretien téléphonique que j’ai pu avoir avec Monsieur Gaspard GANTZER.

Vous avez pu lire son retour d’expérience élyséen dans son ouvrage, sorti l’automne dernier, intitulé « La politique est un sport de combat », aux éditions Fayard.

Bonne lecture !

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Monsieur Gaspard Gantzer. – Crédit Photo : M. Jean-Paul Lefret.

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Exploratoire

Un mandat exploratoire.

La péninsule transalpine nous a, depuis toujours, habitué à de nombreux rebondissements, surtout en matière d’histoire et de politique. Une fois n’est pas coutume, l’aventure demeure. Les élections politiques italiennes ont eu lieu le 4 mars dernier. Celles-ci ont permit l’élection des nouveaux membres du Parlement.

Le 24 mars 2018, au troisième tour de scrutin, la sénatrice Maria Elisabetta Alberti-Caselatti est élue à la présidence du Sénat en devenant la première femme a occuper ce poste. Dans le même temps, Roberto Fico est élu par ses pairs, au quatrième tour de scrutin, président de la Chambre des députés. Ce même jour, Paolo Gentiloni annonce avoir remis la démission de son gouvernement au Président Mattarella. Le président du Conseil italien demeure toujours en place pour se charger de gérer les affaires courantes.

Le 4 avril 2018, le président de République, Sergio Mattarella, annonce le premier tour de la phase des consultations pour pouvoir mettre en place une nouvelle formation dans l’exécutif italien. Celle-ci se conclue, sans succès le lendemain. Le 12 avril 2018, le deuxième tour des consultations est ouvert. Toujours dans l’impossibilité de trouver un accord, les consultations prennent fin le 13 avril 2018.

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Dos au mur

Je me lance dans un nouvel exercice littéraire sur mon blogue : la fiche de lecture. Une fois n’est pas coutume, j’ai souhaité partager avec vous une lecture d’un roman qui m’a particulièrement touché dans ces temps qui courent. Bonne lecture à vous !

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« Dos au mur » de Nicolas Rey, publié le 15-03-2018, Au Diable Vauvert. © Romain BGB –

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Le Jour à Ouanalao

Parfois il faut savoir prendre de la distance face à soi-même ; C’est un peu ce qui se passe en étant assis autour de cette table, sur cette terrasse, dans les hauteurs d’un caillou des Antilles françaises. L’ile de Saint-Barthélemy semble être le cadre idéal pour une pause hivernale. Avec la décennie qui vient de s’écouler, ce n’est pas de refus. Un nouvel horizon, au rythme des vagues qui cognent contre les rochers. Cette Baie de Marigot, dominant une partie de l’ile, est propice à la méditation et à l’écriture. Les voiliers qui se dessinent au loin autour de l’île Tortue, semblent être digne d’un tableau de grand maître. Totuga en vue. Jack Sparow semble pouvoir surgir à tout moment…!

Revenons à la réalité !

Il y a des voyages et des destinations plus simples d’accès. Le cyclone Irma a encore laissé des séquelles sur cette partie française des Antilles. Ça se mérite d’arriver ici ! Après une tentative avorté par Saint-Martin, cap sur la Guadeloupe. Neuf heures de vol après, le papillon apparaît à Point-à-Pitre. Passage obligé depuis l’île caillou, Point-à-Pitre reste la destination la plus simple pour relier les deux îles depuis la Métropole. Le passage du cyclone Irma ayant anéanti l’aéroport de Saint-Martin. Le temps de prendre un avion petit porteur et nous revoilà parti pour une heure de vol en direction de l’aéroport de Saint-Jean. Comme un oiseau qui se pose sur la mer, l’arrivée à Saint-Barthélemy se fait tout en douceur, entre la montagne et la mer. Ouf !

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Vue aérienne de l’île de Saint-Barthélemy – © Romain BGB – droits réservés

 

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Esprit CHARLIE

Un début d’année sur la piste du 100 mètres et très vite l’on arrive à une triste date. Ce moment. Ces noms. Ce journal. Cet hypercacher. Ces tragédies ! Plus rien ne pourra être comme avant après ces journées de janvier 2015. Un sentiment d’unité et de ferveur populaire, réédité dans le malheur, une fois de plus, dix mois plus tard. L’Esprit CHARLIE a soufflé sa vague et enrayé son rayon de soleil.

Esprit es-tu toujours là ?!

#JeSuisCharlie #CharlieHebdo
#JeSuisCharlie #CharlieHebdo

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Bilan 2017

Cette année 2017 restera comme une sorte de cliché et de rapport à la vie. Pour sur, je ne pourrai pas l’oublier. Aux vues des évènements qui s’y sont produit, il parait évident que le bilan ne soit pas si simple à aborder. Pour autant, une belle expérience de vie familiale a vue le jour. Ce qui nous permet de se souvenir de ces beaux moments au lieu des autres. En cela, la disparition de mon grand-père paternel ne doit pas effacer tout le reste et nous empêcher d’avancer.

Le chemin de la vie continue. C’est là où réside toute la difficulté de savoir [pouvoir] continuer sa route. Ce qui nous donne la force et la volonté de continuer à agir pour le bien des autres. Toute expérience de vie est bonne à prendre ! C’est ainsi que j’ai pu (dans un certain contexte) retrouver une face inconnue du patriarche familial. Il n’est jamais simple de nouer des rapports, qui plus est familials, surtout quand une certaine distance est déjà bien présente. C’est cette expérience de vie qui restera, à mon sens, celle qui marquera 2017.

Cette phase de rencontre et d’analyse de soi-même face aux autres. Ce n’est guère évident à mettre en œuvre et à décider. Une belle discussion prend forme en cette après-midi de septembre, dans cette chambre au bord du Lac Léman. Ce moment où tu ne te doutes pas que ce sera la dernière… L’émotion prend encore plus sa place !

Souvenirs, souvenirs !

Une belle époque qui se conclue en une matinée, plongé dans un profond sommeil. Une bonne fin de vie pour quelqu’un qui a pu, su, en profiter. No regrets !

Retiens la nuit !

A croire que mes insomnies m’accompagnent toujours et en tout temps. En particulier dans cette nuit de septembre où tout finit par basculer en un souffle de vie. Serait-ce là le sentiment de mélancolie heureuse qui prendrait forme ?! Se rendre compte que l’on est heureux. Partir dans un dernier soupir ; le sourire aux lèvres.

Mais cette année reste celle du chevauchement entre deux mondes qui se croisent et s’entrechoquent entre eux. Tout ceci tant au niveau mondial, qu’à celui plus personnel et privé. 2018 sera donc une année de transition et une forme de charnière pour écrire la suite. A nous de mettre tout en œuvre afin de trouver le bon angle dans tout ça. Pas si simple de savoir faire tout ça.

De quoi vous souhaitez tous mes vœux pour cette nouvelle année qui arrive. Pour vous bien sur, mais également pour tous vos proches et ceux qui vous sont chers.

Que 2018 puisse vous apportez toutes les bonnes ondes positives pour ce monde qui vous entoure et dont on aura bien besoin, de New-York à Tokyo.

Qui vivra, verra !

Buon anno !

@romainbgb – 30/XII/17

Jean d’O

Jean, Bruno, Wladimir, François de Paule Lefèvre d’Ormesson, dit Jean d’Ormesson (16 juin 1925 – 5 décembre 2017).

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Jean d’Ormesson – Droits Réservés – © AFP

Un réveil qui ne ressemble à aucun autre. Ou quand tout d’un coup, dans une phase de demi-sommeil, un coup de téléphone te sort du lit de premier matin. En voulant me fixer un rendez-vous, on m’annonce, de manière anodine entre deux sujets, la mort du génie français. Le temps que la caféine fasse son effet, et que la lecture de la dépêche AFP apparaisse sur mon écran, Jean d’O n’est plus.

Ce billet n’est pas là pour faire son éloge funèbre, mais juste un simple hommage du petit écrivain que je suis au grand monument de la littérature française.

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Maître François GIBAULT

Le Monsieur du VIIeme arrondissement.

Chers lecteurs,

Me revoilà sur le chemin de la rencontre et de l’écriture. Je vous fais part d’un entretien que j’ai eu avec Maitre François GIBAULT le samedi 21 octobre 2017, chez lui, rue Monsieur en plein cœur du VIIème arrondissement parisien. Véritable seigneur, avec un destin hors-norme, j’ai cru bon de dresser avec lui un portrait-retour en arrière de sa vie. Poumon de l’arrondissement, la rue Monsieur jouxte le Conseil Régionale d’Île-de-France et le seul cinéma de l’arrondissement, La Pagode. Il se trouve que le grand-père de Maitre Gibault était le propriétaire de cet ensemble immobilier. C’est donc dans l’immeuble où il est né, et où il vit toujours, que François Gibault m’a reçu.

Voici pour vous l’échange que j’ai pu avoir avec lui.

* * *

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Se (Re) Construire

Les quinze derniers jours qui viennent de s’écrouler ont eu un drôle d’impact sur moi. Un vieillissement soudain semble avoir pris possession de moi et de mon cerveau. Mais à la fois un renouveau semble lui aussi arriver au sein de mon inconscient. Ce moment qui me renvoie, bêtement, vers mes cours de philosophie de Terminale.

Je m’étais, plus jeune, posé la question de la mort et du regard, de l’attitude, à adopter face à cette dernière. C’est là que l’on voit que l’on n’est jamais tout à fait préparé face à la mort. Elle a beau vous prévenir au coin de la rue avec ses feux de détresse, que l’on ne n’y prend pas garde quand ça nous tombe dessus ! Peut-être, mais surtout, lorsqu’il s’agit du décès de l’un de nos proches. C’est là que tout prend, finalement, tout son sens. La couche protectrice s’estompe peu à peu. Seul face à soi-même. À nous de faire le deuil.

Le temps de l’À Dieu ! …

Le silence prend une place non négligeable dans ce moment de solitude [extrême ?]. A nous de savoir dialoguer avec ! Un grand moment avec soi-même ne peut qu’être bénéfique pour la suite de la vie. Les discours et les silences : le paradis perdu ?!

« Je me suis enfui, ô sorcières, ô misère, ô haine, c’est à vous que mon trésor a été confié. »

Une saison en Enfer ; Arthur Rimbaud

Ne serait-ce pas là, avec Arthur Rimbaud, le moment du regret, identifié comme une innocence perdue ? Serait-ce à dire que cette innocence se fait encore sentir et empêche le maudit de se perdre sans retour ? On se rend compte que sitôt son âme profanée, Rimbaud souffre, devient méchant, comme celui qui a tout perdu. À l’heure, sitôt venue, du règlement de compte, lorsqu’il fait l’inventaire de ses pertes capitales et de ses profits spirituels, c’est à son trésor moral perdu que Rimbaud pense tout d’abord. Doit-on en faire autant ?!

Par le passé j’ai déjà eu le cas de figure d’être confronté face à la mort. Ce n’est jamais une place facile ni enviable. Pour autant, jamais je ne me suis trouvé aussi perdu ! Peut-être cela est-il dû à la complexité de mes rapports entretenus avec la personne défunte ? Il faut se trouver la force d’avancer et de savoir, pouvoir, aller de l’avant. Reculer et/ou stagner n’est guère conseiller dans un tel contexte !

Personne ne peut savoir, au plus profond de soi, quel sentiment peut animer un être (aussi cher qu’il soit).

Je le réalise encore plus en lisant les mémoires de Chateaubriand.

Il doit être conscient que chaque moment de vie, si particulier soit-il, n’appartient qu’à nous-même. Inutile d’aller chercher ailleurs. Il n’y a que nous-même pour savoir où peut (doit ?) se trouver la vérité. Ce qui n’est guère un travail facile, je vous l’accorde ! Doit-on pour autant tout envoyer valser en baissant les bras ?! Je ne le crois pas ! …

« Sois un homme, mon fils ! »

@romainbgb – le 05/10/17